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Poursuivi pour abus de biens et détournement de fonds: Le Français Frédéric Dupont, jugé et condamné hier, se la coule douce au Sénégal

Poursuivi en justice dans son pays, Frédéric Dupont avait quitté la France en début d’année sur la plante des pieds. Et une enquête a été même ouverte à son sujet pour «disparition inquiétante». C’est au cours de son procès, hier, que le Tribunal a révélé que les enquêteurs l’ont retrouvé au Sénégal.


Rédigé par leral.net le Mercredi 11 Octobre 2017 à 14:19 | | 0 commentaire(s)|

Alors qu’il était jugé, hier matin, au tribunal de Boulogne-sur-Mer, pour abus de biens et détournement de fonds, dans une entreprise de pompes-funèbres (entre 2009 et 2012), Frédéric Dupont se la coule douce au pays de la Téranga.

Absent à son procès, après avoir disparu sans laisser de trace au début de l’année, le mis en cause a été donné comme ayant fui vers la Belgique pour les uns et vers le Sénégal pour d’autres. Et c’est cette seconde destination qui a été confirmée hier par le juge. «Une enquête a été ouverte suite à cette disparition, mais il (Frédéric Dupont) a été retrouvé au Sénégal», a révélé Philippe Sabatier, vice-procureur de Boulogne-sur-Mer.

Il est condamné à 3 mois de prison avec sursis, 5000 euros d’amende et une interdiction de gérer une entreprise pendant 2 ans

Jugé et condamné par contumace, l’ancien chef d’entreprise a pris 3 mois de prison avec sursis, 5000 euros d’amende (plus de 3 millions de francs Cfa) et une interdiction de gérer une entreprise pendant deux ans… en France en tout cas.

Frédéric Dupont, ancien gérant de pompes funèbres à Montreuil et au Touquet, a subitement disparu de France au début de l’année 2017. Sa famille et ses proches n’avaient plus eu de nouvelles de lui. Au début de l’année, c’est sa compagne et ses employés qui avaient alerté les forces de l’ordre de sa disparition.

Une enquête de gendarmerie avait été ouverte pour «disparition inquiétante». Une enquête qui permettra de retrouver sa trace au Sénégal. On ose espérer qu’il retournera enfin dans son pays. Car, avec 3 mois de sursis et 5000 euros dont la moitié en sursis, il ne court plus de grands risques. A moins qu’il n’ait fini de s’installer et de reprendre les affaires au Sénégal.



Les Echos