« Le programme Sénégal Émergent (Pse), Gabon Émergent sont des programmes creux. Ils ne sont rien du tout pour le moment. Nous sommes au stade quasi zéro. C’est de la fumée ! On nous dit : vous êtes l’Afrique émergent alors que les problèmes sociaux fondamentaux s’approfondissent d’année en année », regrette le professeur Samir Amin qui attire l’attention sur le double jeu que mènent les institutions de Breton Wood en Afrique. « Méfiez-vous de la Banque Mondiale. Quand cette institution décerne un diplôme à quelqu’un, c’est qu’il ne le mérite pas, c’est pour le flatter (…) », a-t-il dit dans les colonnes de Sud Quotidien. Poursuivant son réquisitoire, le professeur Amin, précisant que « les capitaux étrangers ne sont jamais venus développer l’Afrique mais plutôt pour piller de ses ressources », a plaidé une rupture des liens entre l’Afrique et la Banque Mondiale ainsi que le Fmi.
Samir Amin a également préconisé le lancement des programmes souverains fondés sur la satisfaction des besoins de la grande majorité des populations africaines. « Il faut faire le pied de nez à la banque mondiale et le Fmi et engager l’Afrique dans les Projets souverains fondés sur la satisfaction des besoins de la grande majorité des populations », a-t-il dit. Comme projets souverains, il a cité entre autres, la reconstruction du système moyen productif national qui va favoriser le renouveau de l’agriculture paysanne familiale. La mise en place de programmes industriels et des processus de réorganisation de l’agriculture familiale paysanne avec un volet soutien mutuellement dans l’exécution des projets à l’échelle africaine.
Samir Amin a également préconisé le lancement des programmes souverains fondés sur la satisfaction des besoins de la grande majorité des populations africaines. « Il faut faire le pied de nez à la banque mondiale et le Fmi et engager l’Afrique dans les Projets souverains fondés sur la satisfaction des besoins de la grande majorité des populations », a-t-il dit. Comme projets souverains, il a cité entre autres, la reconstruction du système moyen productif national qui va favoriser le renouveau de l’agriculture paysanne familiale. La mise en place de programmes industriels et des processus de réorganisation de l’agriculture familiale paysanne avec un volet soutien mutuellement dans l’exécution des projets à l’échelle africaine.