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"Près de 700 000 personnes sont décédées de maladies liées au SIDA" (Ministre)

"En 2019, plus de 38 millions de personnes vivaient encore avec le VIH à travers le monde, dont plus de 1.800.000 enfants et plus de 1.700.000 nouvelles infections. Et, malgré les considérables avancées médicales, les progrès scientifiques notables et le déploiement massif des médicaments antirétroviraux, près de 700 000 personnes sont décédées de maladies liées au SIDA". C'est du moins ce qu'a fait savoir le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, et de l'Innovation, Cheikh Oumar Anne. Il présidait l'ouverture de la dixième conférence AFRAVIH.


Rédigé par leral.net le Mardi 10 Novembre 2020 à 11:00 | | 0 commentaire(s)|

"Près de 700 000 personnes sont décédées de maladies liées au SIDA" (Ministre)
"...La Covid 19 nous a démontré, s’il le fallait, que les maladies transcendent les frontières, que le monde de l’infiniment petit peut fragiliser nos sociétés, même les plus avancées.

Les scientifiques et chercheurs que vous êtes, ne l’avez jamais ignoré. Quant au monde profane, il l’a violement découvert. Pourtant, les maladies pour lesquelles AFRAVIH se mobilise, continuent à nous interpeller.

Seulement en 2019, plus de 38 millions de personnes vivaient encore avec le VIH à travers le monde, dont plus de 1.800.000 enfants et plus de 1.700.000 nouvelles infections.

Et, malgré les considérables avancées médicales, les progrès scientifiques notables et le déploiement massif des médicaments antirétroviraux, près de 700 000 personnes sont décédées de maladies liées au SIDA, cette même année. C’est évidemment beaucoup trop et très largement en-deçà des objectifs fixés par l’ONUSIDA.

Parallèlement, l ’OMS annonce que plus de 325 millions de personnes vivent aujourd’hui avec l’hépatite B ou C à travers le monde.
Actuellement, avec 40 millions de cas avérés et 1 million de décès, la COVID-19 secoue notre monde jusqu’à le déstabiliser. Pour combien de temps encore ? …Nul ne le sait aujourd’hui !

Pour vous scientifiques et chercheurs comme pour nous leaders politiques et dirigeants, c’est le moment de réaffirmer notre volonté de combattre ces virus, avec encore plus de force et de détermination.

Chers participants

Tout en m’honorant de présider la session d’ouverture de cette 10e Conférence internationale sur le VIH, la santé sexuelle, les hépatites et la COVID-19, je ne peux m’empêcher de féliciter l’ensemble du Comité directeur et tous les organisateurs, pour leur faculté d’adaptation et leur remarquable réactivité.

Votre détermination nous honore et vous honore .Une détermination qui, nous n’en doutons pas, sera décisive et salvatrice pour nombre de nos contemporains. Une détermination qui sera encore plus que nécessaire pour protéger nos systèmes de santé et renforcer notre solidarité face à la menace toujours persistante de la COVID.19.

A l’heure où, plus que jamais, l’échange d’informations scientifiques et le partage d’expériences revêtent une importance capitale dans le combat contre les virus, nous mobiliser reste un de devoir. Nous n’avons pas un autre choix.

Vous avez choisi de résister et de vaincre. Merci à vous tous.
Cette conférence connectée est une occasion de plus pour vous, chercheurs, de montrer vos capacités de résilience face à ces maladies et de partager vos avancées en confrontant vos points de vue pour le bien-être des populations.

Mesdames et messieurs

Le Sénégal a toujours su tenir son rang parmi les leaders de la riposte au VIH en Afrique. Une riposte qui se fonde sur un triptyque vertueux que sont la prévention, le traitement et la recherche : trois piliers d’une victoire certaine et que nous voulons très prochaine. Vous conviendrez avec moi que les efforts fournis par mon Gouvernement pour permettre l’accès gratuit aux traitements du VIH au plus grand nombre sont considérables.

Il reste urgent, pour nous, de nous assurer que personne ne sera laissé sur le bord du chemin et que les populations les plus vulnérables seront protégées pour rompre la chaine de transmission du VIH. C’est le prix à payer pour mettre fin à l’épidémie du sida : un objectif, certes, ambitieux mais qui reste à notre portée.

Nous savons aussi que c’est en soutenant la recherche, l’innovation et le talent que nous finirons par vaincre ces virus (VIH, virus d’hépatite ou du coronavirus…)

Aujourd’hui, le Sénégal, fidèle à ses valeurs s’implique avec énergie dans la lutte contre la COVD19.
Permettez-moi, ici, de remercier la communauté médicale sénégalaise qui se mobilise chaque jour avec rigueur et abnégation contre la pandémie de la Covid19, avec des résultats que beaucoup d’observateurs considèrent comme une réussite…Mais, nous restons humbles et mobilisés…
Nous témoignons aussi notre gratitude à tous ces acteurs scientifiques et médicaux, disséminés dans le monde entier et qui ne cessent de lutter contre la progression de ces pandémies.

Aux associatifs et aux communautaires concernés, je voudrais dire que je mesure à sa juste valeur leur dévouement et l’importance de leurs apports en tant qu’acteurs clés de la riposte contre les maladies. Dans notre politique de riposte contre les pandémies, notre approche doit être globale et multisectorielle pour être efficace. C’est une nécessité, une évidence. C’est par cette approche globale qui place les communautés et l’humain au cœur de notre action que nous vaincrons ces maladies. Nous en avons la certitude, une certitude que vous partagez sûrement avec nous.

Chers participants, avec vous et contre ces virus, j’ai toute confiance en notre avenir. C’est avec une note d’espoir que je déclare officiellement ouverte la Conférence Francophone connectée sur le VIH, la santé sexuelle, les hépatites et la Covid19.

Je vous remercie de votre aimable attention".




Ndèye Fatou Kébé