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Présidentielle de 2024 : La section Rewmi de Médina Gounass, a l’intention d’investir et de voter pour Idrissa Seck

Va-t-on vers un clash au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) ? Tout porte à le croire. En tout cas, au moment où le Président Macky Sall est déclaré candidat investi par une bonne frange de la coalition et de l’Apr, à l’élection présidentielle de 2024, le Rewmi d’Idrissa Seck, encore incertain, vient de faire parler de lui, à travers la section communale de Médina Gounass, dans le département de Guédiawaye. Ces rewmistes le disent à qui veut les entendre, qu’ils tiennent leur candidat.


Rédigé par leral.net le Mercredi 28 Décembre 2022 à 10:49 | | 0 commentaire(s)|

«(…) Nous souhaitons vivement, le moment venu, que le candidat de la coalition soit le Président Idrissa Seck, et c’est à cela que nous travaillons. C’est un homme d’Etat, imbu des valeurs républicaines, de paix… Il a des qualités qui ne sont plus à démontrer», martèle Khoudour Diaw.

Le Rewmi de la commune de Médina Gounass, a tenu un point de presse le week-end dernier. Selon les partisans d’Idrissa Seck, dans cette partie de la banlieue, l’heure n’est pas à la somnolence, mais plutôt à l’occupation systématique du terrain, pour relever les défis d’ici 2024.

«Nous demandons donc à tous les responsables, sans exception, de descendre à la base pour animer et massifier le parti, car un parti sans activité est comme une rivière sans eau. Donc, aidons notre leader Idrissa Seck dans sa démarche de remobilisation du parti. En tout cas ici à Gounass, nous ne ménagerons aucun effort pour massifier le parti d’ici 2024», assure M. Diaw. Toutefois, les rewmistes de Médina Gounass ont réaffirmé leur ancrage dans le Benno.

«Nous sommes dans le Bby qui, jusqu’à ce jour, n’a pas encore désigné de candidat officiel pour 2024». Revenant sur le mutisme à l’œuvre et qui prévaut dans le Parti Rewmi, le coordonnateur de Gounass a soutenu qu’il est lié d’une part, à la volonté d’Idrissa Seck de ne pas obstruer la voie au président de la République, dans sa démarche de satisfaire les préoccupations des Sénégalais.

«Et pourquoi parler sur la place publique, si on a la possibilité de parler directement avec la personne concernée ?», s’exclame-t-il.

D’autre part, disent-ils, «parce que nous sommes dans le temps de l’action et non de la parole, nous le savons tous, que le Sénégal traverse, depuis l’avènement de la Covid, une crise notoire qui, au-delà de son aspect sanitaire, met à terre toutes les économies déjà structurellement fragiles, sonne le glas et nous invite encore à plus de résilience et de travail pour ne parler que peu», explique Khoudour Diaw.





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