Près de 48 heures après l'élection présidentielle de dimanche dernier, la vie reprend son cours normal à Conakry où les populations vaquent tranquillement à leurs occupations. Les administrations, tout comme les commerces, les banques et les écoles ont rouvert, hier lundi, au grand bonheur des populations de Conakry. Les transports urbains et inter urbains ont également repris en attendant la proclamation des résultats par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) annoncés pour demain mercredi. Le taux de participation devait battre tous les records. Il est de 80 % sur l'ensemble du territoire national, selon la société civile. Ce taux a été particulièrement élevé dans la capitale et les grandes villes du pays telles que Conakry (86 %) Labé (85 %) Kankan (77 %) Faranah (70 %) N'Zérékoré (73 %).
Par contre, en milieu rural, les électeurs ont moins voté qu'en ville et le taux varie selon les localités. Ces électeurs semblent avoir été découragés par les longues distances (jusqu'à 15 Km voire plus) à parcourir à pied, pour atteindre leur bureau de vote. Ce désintérêt des ruraux pour l'élection présidentielle pourrait aussi s'expliquer par l'impraticabilité des routes en cette période d'hivernage et les travaux champêtres.
Le décompte des résultats provisoires se poursuit dans la capitale où les procès-verbaux en provenance des régions arrivent au compte goûte. Selon certaines indiscrétions, les premières tendances montrent une avance pour les deux anciens Premiers ministres, en l'occurrence Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré et l'opposant historique, Alpha Condé. Même s'il est encore trop tôt de supputer sur le nom du futur président de la République de Guinée, il est fort probable que les deux vainqueurs du premier tour soit dans ce trio. Des sources rapportent que les leaders de l'Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), de l'Union des forces républicaines (Ufr) et du Rassemblement du peuple de Guinée (Rpg) seraient en train de creuser l'écart par rapport à leurs adversaires politiques. Le candidat du Parti de l'espoir pour le développement national (Pedn), l'ancien Premier ministre, Lansana Kouyaté, aurait également enregistré de bons résultats dans certaines localités du pays.
Il faut, toutefois, prendre ces résultats avec beaucoup de prudence, car ils ne concernent, pour l'instant, qu'un petit échantillon de l'électorat. Ces premières tendances confirment, cependant, les pronostics qui donnaient favoris ces quatre candidats au scrutin de dimanche dernier. Les observateurs estiment déjà qu'un second tour sera nécessaire pour départager ces différents leaders.
DES CAS DE FRAUDES ET D'IRREGULARITES SIGNALES : Les principaux candidats s'apprêtent à déposer des recours auprès de la Cour suprême
Les représentants des principaux candidats dans les différents bureaux de vote affirment avoir relevé des cas d'irrégularités et de fraudes dans certaines localités du pays. Les états-majors de ces partis ont annoncé, lundi, leur intention de déposer des recours auprès de la Cour suprême. C'est du moins ce que nous avons appris auprès du Rpg. Le parti du Pr Alpha Condé n'est pas d'ailleurs le seul à se plaindre. L'Ufdg, l'Ufr et le Pedn seraient aussi concernés par ces cas d'irrégularités dont on ignore pour l'instant l'ampleur.
La communauté internationale notamment les Nations unies, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), l'Union africaine et l'Ambassade des Etats-unis en Guinée, invitent les responsables politiques à respecter les résultats des urnes pour éviter à la Guinée de sombrer dans le chao. Le moins que l'on puisse dire est que ces appels ne sont pas tombés dans les oreilles d'un sourd puisque certains candidats ont déjà appelé leurs militants à s'abstenir de toute action violente après la proclamation des résultats. C'est le cas notamment d'Ibrahima Keira et de Cellou Dalein Diallo. ‘Je demande à tous les militants et sympathisants de l'Union des forces démocratiques de Guinée de respecter le verdict des urnes quel que soit le vainqueur. Il faut respecter la volonté des Guinéens’, a déclaré l'ancien Premier ministre qui se dit confiant de pouvoir remporter le scrutin présidentiel dès le premier tour.
Plus de 500 observateurs internationaux et deux mille observateurs nationaux ont été déployés dans les quatre communes de Conakry et les 33 départements du pays pour suivre le déroulement de l'élection présidentielle de dimanche dernier. Ils affirment n'avoir relevé aucun manquement grave qui pourrait entamer la sincérité et la crédibilité du scrutin.
Mamadou Aliou DIALLO
Par contre, en milieu rural, les électeurs ont moins voté qu'en ville et le taux varie selon les localités. Ces électeurs semblent avoir été découragés par les longues distances (jusqu'à 15 Km voire plus) à parcourir à pied, pour atteindre leur bureau de vote. Ce désintérêt des ruraux pour l'élection présidentielle pourrait aussi s'expliquer par l'impraticabilité des routes en cette période d'hivernage et les travaux champêtres.
Le décompte des résultats provisoires se poursuit dans la capitale où les procès-verbaux en provenance des régions arrivent au compte goûte. Selon certaines indiscrétions, les premières tendances montrent une avance pour les deux anciens Premiers ministres, en l'occurrence Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré et l'opposant historique, Alpha Condé. Même s'il est encore trop tôt de supputer sur le nom du futur président de la République de Guinée, il est fort probable que les deux vainqueurs du premier tour soit dans ce trio. Des sources rapportent que les leaders de l'Union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg), de l'Union des forces républicaines (Ufr) et du Rassemblement du peuple de Guinée (Rpg) seraient en train de creuser l'écart par rapport à leurs adversaires politiques. Le candidat du Parti de l'espoir pour le développement national (Pedn), l'ancien Premier ministre, Lansana Kouyaté, aurait également enregistré de bons résultats dans certaines localités du pays.
Il faut, toutefois, prendre ces résultats avec beaucoup de prudence, car ils ne concernent, pour l'instant, qu'un petit échantillon de l'électorat. Ces premières tendances confirment, cependant, les pronostics qui donnaient favoris ces quatre candidats au scrutin de dimanche dernier. Les observateurs estiment déjà qu'un second tour sera nécessaire pour départager ces différents leaders.
DES CAS DE FRAUDES ET D'IRREGULARITES SIGNALES : Les principaux candidats s'apprêtent à déposer des recours auprès de la Cour suprême
Les représentants des principaux candidats dans les différents bureaux de vote affirment avoir relevé des cas d'irrégularités et de fraudes dans certaines localités du pays. Les états-majors de ces partis ont annoncé, lundi, leur intention de déposer des recours auprès de la Cour suprême. C'est du moins ce que nous avons appris auprès du Rpg. Le parti du Pr Alpha Condé n'est pas d'ailleurs le seul à se plaindre. L'Ufdg, l'Ufr et le Pedn seraient aussi concernés par ces cas d'irrégularités dont on ignore pour l'instant l'ampleur.
La communauté internationale notamment les Nations unies, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), l'Union africaine et l'Ambassade des Etats-unis en Guinée, invitent les responsables politiques à respecter les résultats des urnes pour éviter à la Guinée de sombrer dans le chao. Le moins que l'on puisse dire est que ces appels ne sont pas tombés dans les oreilles d'un sourd puisque certains candidats ont déjà appelé leurs militants à s'abstenir de toute action violente après la proclamation des résultats. C'est le cas notamment d'Ibrahima Keira et de Cellou Dalein Diallo. ‘Je demande à tous les militants et sympathisants de l'Union des forces démocratiques de Guinée de respecter le verdict des urnes quel que soit le vainqueur. Il faut respecter la volonté des Guinéens’, a déclaré l'ancien Premier ministre qui se dit confiant de pouvoir remporter le scrutin présidentiel dès le premier tour.
Plus de 500 observateurs internationaux et deux mille observateurs nationaux ont été déployés dans les quatre communes de Conakry et les 33 départements du pays pour suivre le déroulement de l'élection présidentielle de dimanche dernier. Ils affirment n'avoir relevé aucun manquement grave qui pourrait entamer la sincérité et la crédibilité du scrutin.
Mamadou Aliou DIALLO
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