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Problème conjugal: il décoiffe la maison de son épouse, renie ses enfants et la poursuit en justice

«Le premier mois du mariage est la lune de miel et le second, celui de l’absinthe». Cette citation de Zoroastre s’apparente bien à la situation que vit actuellement le couple Bah résidant dans le quartier Simambossia dans la commune de Ratoma. Après 24 ans de mariage et deux enfants, M. Mamadou Oury Bah, âgé d’une soixantaine d’années, poursuit son épouse en justice.


Rédigé par leral.net le Mercredi 3 Mai 2017 à 16:37 | | 0 commentaire(s)|

Problème conjugal: il décoiffe la maison de son épouse, renie ses enfants et la poursuit en justice
Le samedi 22 avril 2017, il enlève en partie le toit de sa maison où habitent sa seconde épouse et ses enfants. Il y a de cela 24 ans, madame Bah venait de perdre son premier époux avec qui elle avait eu deux enfants. Après la période de veuvage, elle décide de quitter son village natal à Pita pour s’établir auprès de son oncle maternel à Conakry. 2 ans plus tard, le grand frère de son père est venu la rejoindre dans la capitale en la suppliant d’épouser son fils déjà marié à une autre femme. Malgré sa réticence à se remarier en famille, elle finit par céder face à la pression parentale. «Moi, j’avais des réticences de me remarier en famille mais, j’ai fini par me soumettre à la volonté des parents en épousant M. Mamadou Oury Bah».

Le temps passe et la relation avec son mari se détériore. "Un jour, il y a eu une dispute entre moi et ma coépouse. Mon mari a arrêté de me donner la dépense. Mon beau-père qui était venu à Conakry pour des soins, ayant constaté la situation, m’a conseillé d’aller au village. Je suis restée là-bas pendant un bon moment avant de revenir.  Contre toute attente, mon mari me chasse pour la première fois alors que mon  deuxième fils avait 2 ans. J’ai pris mes bagages pour rejoindre mon
père à Fria. Ce n’est que huit ans plus tard,  après que j’ai inscrit mes deux enfants à l’école, que mon mari est allé me redemander en mariage. J’ai voulu refuser la proposition.  Mais mon père, avant de
mourir, m’avait prié d’accepter de retourner dans mon foyer si le père de mes enfants me le demandait. C’est ainsi, en 2003, je suis revenue dans ce foyer.  2 ans et 11 mois plus tard, voilà qu’il me chasse encore moi et mes deux enfants en détruisant tous mes biens. Pendant 15 jours ma chambre, la même que j’occupe maintenant, est restée sans porte à cause de mon mari qui l'a enlevée".


 source:aminata.com

la rédaction