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Problèmes d’érection et éjaculation précoce : « Tant d’hommes en souffre ! »

Rédigé par leral.net le Mercredi 19 Novembre 2008 à 06:08 commentaire(s)|

Pourtant très fréquents, les problèmes touchant l’érection des hommes ont été longtemps laissés dans l’ombre par les tabous. Honteux de ne pas être performants, les personnes concernées sont réticentes à en parler. Ce phénomène toucherait environ 40% des hommes.

L’éjaculation étant un phénomène réflexe, la sensibilité et l’émotivité ne permettent pas à certains de maîtriser leur excitation sexuelle. Quelles peuvent être les causes des difficultés à avoir une érection ou à la maintenir longtemps ? Dans quelle situation parler d’éjaculation précoce et comment surmonter ce trouble ? Nous allons, tout le long de ce chapitre tenter de répondre à ces questionnements tout en sachant qu’on n’en dira jamais assez.


Comment savoir si son trouble d’érection est physique ou psychologique ?

Pour un tel diagnostic, j’aime bien le test à l’aide de timbres-poste mentionné par ce spécialiste en médecine naturelle. Il se base sur la constatation selon laquelle, chez un homme normalement constitué, il se produit des érections nocturnes toujours pendant le sommeil. Pour faire ce test, il vous suffit d’attacher une bande de timbres-poste autour de votre pénis avant de vous coucher le soir. Si elle est encore intacte au matin, c’est que vous n’avez pas eu d’érection durant votre sommeil et qu’une anomalie physique est probablement en cause. En revanche, si elle est déchirée sous l’effet d’une érection nocturne, c’est le signe que votre pénis fonctionne bien et que le problème est probablement du à des causes psychologiques.

Ce test n’est pas infaillible, mais il vous donnera déjà une première indication. La prochaine étape logique, bien sûr, est de parler de tout cela à votre médecin ou praticien.

Quelles sont les phases de l’érection ?
Suite à l excitation, les testicules de l’homme élaborent des hormones qui stimulent tout le corps comme un courant électrique. L’excitation arrive au centre cérébral correspondant. Ensuite le centre de l’érotisme émet des signaux rapides vers les nerfs génitaux. En ce moment, une valve vasculaire s’ouvre pour laisser couler le sang dans le pénis qui se gonfle
et devient dur : c’est l’érection.

Qu’est ce que l’orgasme ?

L’orgasme, encore appelé « la petite mort », demeure toujours un phénomène difficile à décrire. Sûrement la majorité d’entre vous s’est déjà interrogé sur les sensations du partenaire pendant l’orgasme.

En effet, l'orgasme est le point culminant de l'excitation sexuelle. Chez l'homme, il se traduit par des contractions rythmiques des muscles pelviens et de la prostate qui aide à l'expulsion du sperme par le méat urétral. Lorsque ce processus est enclenché, c'est le point non-retour. L'homme a alors la sensation qu'il ne pourra plus se retenir bien longtemps. Chez la femme, lorsque l'orgasme approche, son clitoris devient de plus en plus en érection, ses petites lèvres deviennent rouges et gonflées et le volume de son vagin diminue d'environ 30 % dû à un engorgement de sang dans cette région. Au moment de l'orgasme, une série de contractions musculaires se font sentir dans l'utérus, les muscles du bassin et le vagin.
Ceci étant dit, l'orgasme va bien au-delà des manifestations physiques. En effet, ceux et celles ayant déjà expérimenté l'orgasme vous diront sans doute que cette sensation est d'une intensité incomparable ! Il se définit comme une sorte d'état de bien-être et d'euphorie difficilement explicable. D'ailleurs, on devrait cette plénitude à notre cerveau et les hormones qu'il s'en dégage.

L’éjaculation précoce est-elle normale ?

L'éjaculation prématurée est très fréquente chez les hommes au début de leur sexualité, car ils n'ont pas encore appris à contrôler les réactions de leur corps. Pas question de durée « standard » ou « minimum » : qu'elle ait lieu avant la pénétration ou quelques minutes après, on parle d'éjaculation précoce lorsque celle-ci se produit en tant qu'acte réflexe. Il ne s'agit pas d'une maladie, on peut même dire que l'homme qui éjacule rapidement fonctionne sexuellement bien, presque « trop bien ». « Les mammifères mâles sont génétiquement programmés pour éjaculer vite afin d'assurer la survie de l'espèce, car l'accouplement est un moment où ils sont à la merci d'un prédateur. Retarder l'éjaculation demande donc un apprentissage afin de désactiver ce réflexe inné », explique le Dr Yves Ferrol, généraliste et sexologue.
Cet apprentissage se fait naturellement au fil du temps, mais certains hommes continuent à éjaculer rapidement toute leur vie. D'autres se trouvent confrontés à ce problème après plusieurs années de sexualité satisfaisante.

Quelles sont ses causes ?

Le problème se pose souvent lors des premières relations sexuelles, par manque d'expérience et de confiance en soi, tension incontrôlable due à l'émotion ou à la rareté des rapports... Plus tard, cela peut être le stress, la peur de l'échec, le comportement intimidant de la partenaire... L'éducation et les traumatismes psychologiques jouent aussi un rôle. Sans oublier la consommation de drogues, comme la cocaïne, qui peuvent précipiter l'éjaculation. Les causes physiques, elles, sont rares.

Certains s'inquiètent à tort, parce qu'ils s'observent un peu trop. « Ne plus avoir d'érection le matin, par exemple, ne veut pas dire que l'on est devenu impuissant, explique la sexologue. Les organes semblent au repos, mais, dans le "feu de l'action", il est probable que tout va bien se passer. » Après quelques mois d'inactivité sexuelle, on ne se sent pas toujours à l'aise.
Si l'appréhension est forte, pourquoi ne pas dire à la partenaire que c'est la première fois depuis bien longtemps ? Loin d'être déçue, elle sera peut-être flattée... et se montrera compréhensive. Dans le couple, il ne faut pas laisser les liens se distendre trop longtemps. L'essentiel est de parler de ses peurs et de ses désirs avec sa compagne. Parfois, la création d'un climat érotique favorable peut réveiller l'amant qui sommeille en lui.
Si les blocages ne permettent pas de s'engager sur cette voie, l'aide d'un psychologue ou d'un psychiatre peut se révéler précieuse. Car ils peuvent s'expliquer par un passé douloureux. S'il s'agit d'un homme traité pour dépression, le mieux est d'en parler au médecin : un simple changement d'antidépresseur suffit parfois à régler le problème
Comment retarder l’éjaculation ?

L'éjaculation précoce est le premier problème sexuel masculin, avant les troubles du désir et la dysfonction érectile. La bonne nouvelle, c'est qu'il est assez simple à résoudre. Car l'homme peut apprendre lui-même à retarder son éjaculation, en augmentant la fréquence des rapports. Avoir une relation sexuelle peu après une première éjaculation est une solution possible, à condition d'être jeune... La période réfractaire, durant laquelle un homme ne peut pas avoir de deuxième érection, n'est que de cinq à trente minutes vers 20 ans, mais il arrive un âge où il faut attendre deux à trois heures pour qu'elle soit de nouveau envisageable

Mieux vaut ne pas essayer de penser à autre chose pour diminuer l'excitation, car l'érection risque d'en souffrir et le plaisir de disparaître. Il est conseillé de varier les positions, certaines permettant de maîtriser plus facilement l'imminence de l'orgasme. Quoi qu'il arrive, il est important de ne pas trop s'inquiéter et d'apprendre à se relaxer, car le stress et l'angoisse de performance ne font qu'amplifier le problème

Un méthode efficace : le « stop and go »

« L'homme apprend à repérer ses sensations prémonitoires, et à "calmer le jeu" pour s'arrêter juste avant le point de non-retour. Lorsque la partenaire est impliquée, c'est encore mieux... A condition que son attitude soit positive. Sinon, il vaut mieux que l'homme vienne seul ». Enfin, il ne faut pas bâcler les préliminaires, sous prétexte de ne pas pouvoir tenir assez longtemps. Une femme bien stimulée a souvent besoin d'une pénétration moins longue pour parvenir à l'orgasme. Elle peut aussi augmenter son plaisir en connaissant mieux son corps et en étant active, au lieu d'attendre tout de son partenaire.

Une solution forte : le massage !

Assise à califourchon sur lui, placez vos mains généreusement huilées sur ses épaules et faites-les glisser le long de sa colonne, jusqu'en haut des fesses. La pression doit être très légère, quasi « aérienne ». A chaque passage, descendez un peu plus bas, augmentez la pression de vos paumes et frôlez ses fesses du bout de vos ongles. Retournez-le sur le dos, agenouillez-vous devant ses pieds et posez son talon droit sur votre genou. Avec vos pouces massez fermement la plante du pied par des petits mouvements verticaux vers l'extérieur, en « sapin ». Glissez ensuite vos doigts entre ses orteils, tirez fermement sur chacun d'entre eux, comme pour les remettre en place. Et, cerise sur le gâteau, comme on dit, approchez alors son pied de votre bouche et sucez lentement son gros orteil en le regardant droit dans les yeux... Si avec ça, il n'est pas réveillé, rhabillez-vous et sortez !

Plantes qui réchauffent :

L’infusion de persil : mettre quatre verre de persil haché dans un grand verre d’eau chaude, laisser refroidir, filtrer et boire une heure avant les opérations : très efficace !
Boire un demi verre à café d’une décoction de racines de Tamarindus indica ou daxaar , des racines Combretum glutinosum ou rat et des racines de Guiera senegalensis. Très bon remède.
Serigne Samba Ndiaye : Tradipraticien, Phytothérapeute

Site web : www.sambamara.com Skype : sambamara



1.Posté par c est pas vrai le 01/05/2013 01:20 (depuis mobile) | Alerter
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menteurrrrrr boy ndiaye