Procès Karim Wade : « les investigateurs français ne sont pas allés au bout de leur mission » (Me Souleynatou Fall)

D’emblée dans son discours, il a tenu à rappeler qu’« avant le classement sans suite de ce dossier, un procès verbal a été dressé par les enquêteurs qui ont identifié entre autre de nombreux biens mobiliers d’une valeur significative ».

Donc, à l’en croire, en France « les investigateurs à qui ce travail a été confié ne sont pas allés au bout de sa mission. Elle s’est arrêtée à l’identification. Alors qu’elle aurait pu aller jusqu’à l’origine de ces fonds ».

A l’en croire, « c’est pour cela que l’Etat du Sénégal se réserve de se constituer partie civile. Parce que la constitution de partie civile permettra à travers ses avocats de faire des demandes d’actes notamment des demandes de perquisitions, d’interrogatoires de personnes et insister sur le fait que ces personnes identifiées avec ces patrimoines qui dépassent largement leurs revenues licites justifient de l’origine licite de ses biens là ».

Pour lui, « la mission qui serait donnée à ses investigateurs à cette police chargé de mener l’enquête » de ce dossier devait au-delà de ce qu’elle a présenté comme travail. Donc, « qu’on ne nous dise pas que la procédure Française est terminée. Qu’on ne nous dise pas que Karim Wade est blanchi. C’est absolument faux », a-t-il conclu au cours de la conférence de presse tenue, par les avocats de l’Etat ce vendredi, dans l’après midi dans un hôtel de la place.

Tapa TOUNKARA