La séance de mardi 29 novembre a sans doute été l’une des séances les plus houleuses depuis le début de ce procès. L'ex-Première dame ivoirienne a invectivé la cour : « C'est de la foutaise ! » « Condamnez-moi si vous voulez, mais, arrêtez de me fatiguer ! »
Simone Gbagbo n'a pas été autorisée à quitter la salle à la suite de son avocat, Rodrigue Dadjé, lui-même protestant contre l'attitude du tribunal.
Une fois de plus, la non-comparution de témoins que souhaite entendre la défense a mis le feu aux poudres. Pour eux, Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale et Philippe Mangou, ex-chef de l'état-major des armées à l'époque des faits, doivent être entendus.
Mais, pour le tribunal, ce n'est pas du ressort de la cour de contraindre les témoins à venir. « La défense, qui devait faire comparaître ces témoins, a été incapable de les faire comparaître. La cour a rappelé de manière opportune que les citations qui avaient été faites par la défense sont toutes irrégulières et les a déclarées nulles », explique Ali Yéo, procureur général.
Ainsi, la défense de Simone Gbagbo décide de se retirer et boycottera sans doute la prochaine audience ce mercredi. « S’ils veulent qu’on joue à cache-cache, nous aussi on sait. On va manipuler ça, tous », scande maître Mathurin Dirabou, l'un des avocats de Simone Gbagbo. « Au contraire, nous les avocats, nous voulons que la justice ivoirienne soit crédible et que la décision qui sortira d’ici soit une décision qui fasse jurisprudence », conclut-il.
L’enjeu est désormais de savoir si le procès en assises se fera avec Simone Gbabgo et ses avocats, ou bien sans accusé dans le prétoire et avec des avocats commis d'office.
Source rfi.fr
Simone Gbagbo n'a pas été autorisée à quitter la salle à la suite de son avocat, Rodrigue Dadjé, lui-même protestant contre l'attitude du tribunal.
Une fois de plus, la non-comparution de témoins que souhaite entendre la défense a mis le feu aux poudres. Pour eux, Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale et Philippe Mangou, ex-chef de l'état-major des armées à l'époque des faits, doivent être entendus.
Mais, pour le tribunal, ce n'est pas du ressort de la cour de contraindre les témoins à venir. « La défense, qui devait faire comparaître ces témoins, a été incapable de les faire comparaître. La cour a rappelé de manière opportune que les citations qui avaient été faites par la défense sont toutes irrégulières et les a déclarées nulles », explique Ali Yéo, procureur général.
Ainsi, la défense de Simone Gbagbo décide de se retirer et boycottera sans doute la prochaine audience ce mercredi. « S’ils veulent qu’on joue à cache-cache, nous aussi on sait. On va manipuler ça, tous », scande maître Mathurin Dirabou, l'un des avocats de Simone Gbagbo. « Au contraire, nous les avocats, nous voulons que la justice ivoirienne soit crédible et que la décision qui sortira d’ici soit une décision qui fasse jurisprudence », conclut-il.
L’enjeu est désormais de savoir si le procès en assises se fera avec Simone Gbabgo et ses avocats, ou bien sans accusé dans le prétoire et avec des avocats commis d'office.
Source rfi.fr