Hissein Habré a entendu aujourd’hui, les charges retenues contre lui, par la Chambre d’accusation dirigée par le Procureur général, Mbacké Fall. Les greffiers se sont relayés tour à tour pour l’exposé des motifs retenus contre l'ancien Président tchadien. A les en croire, le but de l’ancien homme fort de N’djaména était de combattre tous les opposants politiques d’où le règne sans partage, à l'époque, de son parti, l’Union nationale pour l’indépendance et la révolution (Unir), qu’il contrôlait, vecteur d’un véritable culte de la personnalité à son égard.
À cet effet, de nombreux témoins ont souligné la participation directe de celui qui a dirigé le Tchad de 1982 à 1990. Selon Mahamat Djibrile dit El Djonto, qui fut le tortionnaire de Hissein Habré durant son règne de 1982 à 1990, « le commandant en chef de l’armée informait directement à Habré. Il intervenait directement sur les tortures et les exécutions des prisonniers ».
Evoquant, ses relations avec l’ancien Président tchadien avec qui il a cheminé pendant 5 ans à la Direction de la documentation et de la sécurité (Dds), Bandoum Bandjim a, par ailleurs, souligné que « Habré contrôlait de main de fer son pouvoir. Il était informé par minutes près de ce qui se faisait sur le terrain ».
Devant la Chambre d'accusation, d'autres témoins soutiennent qu’ « Hissein Habré a participé personnellement aux combats sur le terrain lors de la bataille de Faya-Largeau. Il a aussi participé à l’exécution de plus de 100 prisonniers de guerre après la bataille de Faya-Largeau ».
Pour ce témoin clé du procès d’Habré, Bandoum Bandjim, Hissein hHabré était tellement puissant qu’il ne respectait pas l’ordre hiérarchique dans l’Armée. Selon lui, le prévenu avait concentré le pouvoir entre ses mains et pouvait donner les ordres jusqu’au soldat le moins gradé. « Il était à la fois, président de la République, ministre de la Défense, Directeur de la Dds », a soutenu, M. Bandjim. Poursuivant son témoignage, il renseigne qu'aucun avion ne pouvait décoller sans l’aval d’Habré.
L'ancien Président tchadien ne s'est pas privé de parole, avant de quitter la salle d'audience N°4, en soutenant devant ses partisans : « Le complot échouera et nous vaincrons ».
Fara Mendy
À cet effet, de nombreux témoins ont souligné la participation directe de celui qui a dirigé le Tchad de 1982 à 1990. Selon Mahamat Djibrile dit El Djonto, qui fut le tortionnaire de Hissein Habré durant son règne de 1982 à 1990, « le commandant en chef de l’armée informait directement à Habré. Il intervenait directement sur les tortures et les exécutions des prisonniers ».
Evoquant, ses relations avec l’ancien Président tchadien avec qui il a cheminé pendant 5 ans à la Direction de la documentation et de la sécurité (Dds), Bandoum Bandjim a, par ailleurs, souligné que « Habré contrôlait de main de fer son pouvoir. Il était informé par minutes près de ce qui se faisait sur le terrain ».
Devant la Chambre d'accusation, d'autres témoins soutiennent qu’ « Hissein Habré a participé personnellement aux combats sur le terrain lors de la bataille de Faya-Largeau. Il a aussi participé à l’exécution de plus de 100 prisonniers de guerre après la bataille de Faya-Largeau ».
Pour ce témoin clé du procès d’Habré, Bandoum Bandjim, Hissein hHabré était tellement puissant qu’il ne respectait pas l’ordre hiérarchique dans l’Armée. Selon lui, le prévenu avait concentré le pouvoir entre ses mains et pouvait donner les ordres jusqu’au soldat le moins gradé. « Il était à la fois, président de la République, ministre de la Défense, Directeur de la Dds », a soutenu, M. Bandjim. Poursuivant son témoignage, il renseigne qu'aucun avion ne pouvait décoller sans l’aval d’Habré.
L'ancien Président tchadien ne s'est pas privé de parole, avant de quitter la salle d'audience N°4, en soutenant devant ses partisans : « Le complot échouera et nous vaincrons ».
Fara Mendy