Le document poursuit et fait la leçon aux médias qui ne font plus dans l'autocensure: "Les Médias Sénégalais, surtout ceux managés par des professionnels, ont des obligations vis-à-vis de la stabilité du pays. Des propos d’une violence inouïe et qui tendent à inciter à la haine, à la stigmatisation d’un groupe de personnes, d’une communauté ethnique, confessionnelle, ne doivent en aucune manière être relayés par les médias.
Il est cependant malheureux de constater que souvent, des propos du même genre, tenus par des responsables politiques, sont béatement diffusés par des médias et/ou repris par d’autres. Ce faisant, ces médias ne semblent dans ces cas de figure, poursuivre qu’un seul but : augmenter ou consolider une audience, aux fins d’en tirer des subsides.
Peu importe que cela heurte les consciences ou que cela mette en mal les fondements de notre nation, des médias sénégalais dans des cas de plus en plus récurrents ne font plus usage de la responsabilité du filtre ou de l’autocensure, pour barrer la route aux propos haineux.
Le SYNPICS rappelle que sa mission de défense de la liberté de presse, ne saurait s’accommoder des écarts qui contreviennent au cadre légal d’exercice de cette Liberté au Sénégal. Les articles 18 et 57 du Code de la Presse du Sénégal, interdisent formellement que les journalistes ou les entreprises de presse, se transforment en promoteurs de la haine ou d’une quelconque stigmatisation.
Il est cependant malheureux de constater que souvent, des propos du même genre, tenus par des responsables politiques, sont béatement diffusés par des médias et/ou repris par d’autres. Ce faisant, ces médias ne semblent dans ces cas de figure, poursuivre qu’un seul but : augmenter ou consolider une audience, aux fins d’en tirer des subsides.
Peu importe que cela heurte les consciences ou que cela mette en mal les fondements de notre nation, des médias sénégalais dans des cas de plus en plus récurrents ne font plus usage de la responsabilité du filtre ou de l’autocensure, pour barrer la route aux propos haineux.
Le SYNPICS rappelle que sa mission de défense de la liberté de presse, ne saurait s’accommoder des écarts qui contreviennent au cadre légal d’exercice de cette Liberté au Sénégal. Les articles 18 et 57 du Code de la Presse du Sénégal, interdisent formellement que les journalistes ou les entreprises de presse, se transforment en promoteurs de la haine ou d’une quelconque stigmatisation.
Lequel ajoute: "Ainsi l’article 57 qui s’adresse aux entreprises de presse est clair : ‘’ (…) Les entreprise de Presse et de la communication audiovisuelle doivent respecter l’ordre public en veillant notamment à ne pas diffuser des programmes ou messages de nature à inciter à la violence ou à la haine’’.
D'autant que l'émission en question n'a pas été produite en directe, et bien que la Consœur, animatrice de l'émission, ait tenté de faire revenir l'invité à plus de sérénité, il n'en demeure pas moins que la décision de passer ces propos sans filtre et dans leur entièreté, est une violation flagrante de la Loi. La liberté de la presse s'accompagne d'une responsabilité certaine et il appartient, le cas échéant, aux managers des rédactions et aux chargés de programme, de jouer pleinement leur rôle et de les assumer.
Fidèle à sa ligne de défendre les journalistes notamment leur droit à une liberté assumée liée à leur métier, le SYNPICS en appelle cependant à la Responsabilité individuelle de chacun pour préserver la paix sociale.
Aucune recherche d'audience ne saurait justifier que l'on mette en danger la stabilité de notre République".
D'autant que l'émission en question n'a pas été produite en directe, et bien que la Consœur, animatrice de l'émission, ait tenté de faire revenir l'invité à plus de sérénité, il n'en demeure pas moins que la décision de passer ces propos sans filtre et dans leur entièreté, est une violation flagrante de la Loi. La liberté de la presse s'accompagne d'une responsabilité certaine et il appartient, le cas échéant, aux managers des rédactions et aux chargés de programme, de jouer pleinement leur rôle et de les assumer.
Fidèle à sa ligne de défendre les journalistes notamment leur droit à une liberté assumée liée à leur métier, le SYNPICS en appelle cependant à la Responsabilité individuelle de chacun pour préserver la paix sociale.
Aucune recherche d'audience ne saurait justifier que l'on mette en danger la stabilité de notre République".