Les jeunes mareyeurs et vendeuses de produits halieutiques de la capitale du Nord, ont tenu un point de presse vendredi sur le débarcadère de Guet-Ndar, pour réaffirmer leur ferme décision de sursoir au paiement des taxes municipales. Ils ont, auparavant, exigé aux pouvoirs publics, des mesures de sécurité et une amélioration significative de leurs conditions de travail sur le quai de pêche de ce quartier de la Langue de Barbarie….
Saint-Louis–Le Porte-parole du jour, Cheikh Kandji, a relayé le cri du cœur de ses collègues mareyeurs, attirant l’attention des pouvoirs publics sur l’urgence et la nécessité de les aider à faire face à l’insalubrité et à l’insécurité qui règnent sur ce quai de pêche.
Selon M. Kandji, une bonne partie de l’infrastructure s’est affaissée depuis très longtemps, « rendant, du coup, le grand hangar pratiquement impraticable ».
Il a laissé entendre que les usagers du quai côtoient quotidiennement le danger sur ce quai de pêche où on constate que les dalles menacent de tomber en ruines, « nous avions été obligés de réparer les 7 lampadaires qui surplombent ce quai, avec nos cotisations, ce qui nous permet de travailler et de manipuler de l’argent dans de bonnes conditions et jusqu’à des heures très avancées de la nuit ».
La présidente des femmes mareyeuses, Mme Binta Dieye, semble confirmer ces propos, précisant que cette insalubrité notée sur les lieux, est indescriptible, « l’assainissement fait défaut et les eaux de ruissellement stagnent sur le parking des camions frigorifiques ». Mbagnick Kharachi Diagne (Correspondant)
Source : http://lesoleil.sn/quai-de-peche-de-guet-ndar-les-...