Née à Fandéne (7 Km de Thiès) le 28 août 1963, la chanteuse a eu une trajectoire assez tortueuse. Tout a commencé quand enfant, Marie Ngoné Ndione a manifesté son envie d’aller à l’école comme ses frangins histoire de devenir une grande intellectuelle. Son père, agriculteur de son état, ne l’entend pas de cette oreille. 
  
Femme de ménage à ses débuts. 
  
En 1977, la jeune sérére rejoint la capitale sénégalaise pour travailler comme femme de ménage. Elle loge chez sa sœur et se débrouille du mieux qu’elle peut pour apprendre le français. Elle s’inscrit ainsi à des cours privés du soir. Une manière pour elle de prendre sa revanche sur son père. Marie Ngoné sait maintenant lire et écrire. Une aubaine pour le reste de sa carrière. 
  
Elle fonde un groupe de ballet avant le succès 
  
Marie fait le bonheur de la communauté sérére depuis 1982 avec son groupe de ballet le « Nil Diam » devenu « Super Nil Diam ». Toutefois, c’est en 1991 que sa carrière professionnelle va démarrer 
  
Engagement avec Enda 
  
C’est grâce à l’organisation non gouvernementale qu’elle s’est professionnaliser. En effet, l’organisation l’a mise en rapport avec le Directeur de Sorano, à l’époque, Mamadou Saïba Traoré. Rapidement sa arrière prend un envol spectaculaire avec le tournage de sa première cassette « Moka Pothie » qui avait fait un tabac à l’époque. C’était en 1993 
  
Une promotion controversée 
  
En 1996, elle intègre l’Ensemble lyrique traditionnelle où on lui signera un premier contrat en 1997, Depuis, elle ne l’a plus quitté. En 2015, elle est nommée Directrice de l’Ensemble Lyrique malgré l’opposition de certaines de ses consœurs loin d’imaginer que  la concernée, elle-même, était peu emballée par cette promotion 
  
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