A la sortie des discussions cet après-midi, le ministre Alexis Thambwe Mwamba pour la majorité affirmait que « les participants s'étaient mis d'accord sur les choses essentielles pour sauvegarder le pays ». Comprendre que la reprise des discussions mercredi devrait donc permettre de concrétiser ces consensus.
Mais ce n'est pas ce que dit l'opposition. Dans sa déclaration, Félix Tchisékédi affirme « qu'aucun accord n'a été trouvé » avec la partie adverse. Il évoque aussi « le déploiement excessif et sans précédent du dispositif militaire sur toute l'étendue du territoire mettant de fait le pays sur le pied de guerre ». Enfin, il appelle le peuple à « demeurer vigilant et mobilisé pour la défense de la Constitution ».
Alors faut-il parler d'échec ? En tout cas, si chacun soutient l'initiative des évêques, l'objectif visant à désamorcer une situation politique explosive avant lundi 19 décembre, date théorique de la fin du mandat présidentiel de Joseph Kabila, n'est pas atteint. Et malgré l'accord sur l'abandon des poursuites judiciaires contre certaines personnalités de l'opposition ou leur libération, le problème immédiat reste entier.
Tout le monde a en tête les violences en marge des manifestations anti-Kabila de septembre qui avaient fait une cinquantaine de morts selon l'ONU. Les ambassades occidentales déconseillent aux voyageurs de se rendre en RDC. La Belgique demande même à ses ressortissants de quitter le pays. Et les check-point ont été érigés un peu partout dans Kinshasa.
source: RFI
Mais ce n'est pas ce que dit l'opposition. Dans sa déclaration, Félix Tchisékédi affirme « qu'aucun accord n'a été trouvé » avec la partie adverse. Il évoque aussi « le déploiement excessif et sans précédent du dispositif militaire sur toute l'étendue du territoire mettant de fait le pays sur le pied de guerre ». Enfin, il appelle le peuple à « demeurer vigilant et mobilisé pour la défense de la Constitution ».
Alors faut-il parler d'échec ? En tout cas, si chacun soutient l'initiative des évêques, l'objectif visant à désamorcer une situation politique explosive avant lundi 19 décembre, date théorique de la fin du mandat présidentiel de Joseph Kabila, n'est pas atteint. Et malgré l'accord sur l'abandon des poursuites judiciaires contre certaines personnalités de l'opposition ou leur libération, le problème immédiat reste entier.
Tout le monde a en tête les violences en marge des manifestations anti-Kabila de septembre qui avaient fait une cinquantaine de morts selon l'ONU. Les ambassades occidentales déconseillent aux voyageurs de se rendre en RDC. La Belgique demande même à ses ressortissants de quitter le pays. Et les check-point ont été érigés un peu partout dans Kinshasa.
source: RFI