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REMERCIE DE SON POSTE DE MINISTRE CHARGE DE LA NOUVELLE VILLE : Ahmet Khalifa Niass dit tout

- Je remplie des fonctions qui, au fait, sont incompatibles avec celles de ministre
- Foras va investir près de 20 milliards Fcfa au Sénégal
- Zam Zam joue les courtiers entre les pèlerins et les Hôtels
- Des gens qui manquent de crédibilité qui entourent Karim Wade
- Je suis prêt à accueillir Karim Wade avec plus d’un million de personnes à Kaolack
- Les proches de Karim Wade sont des gens qui ont la guigne
- La réconciliation entre le Soudan et le Tchad, c’est moi
- La Tour Khaddafi, que vous verrez bientôt, c’est encore moi


Rédigé par leral.net le Vendredi 5 Juin 2009 à 11:32 | | 3 commentaire(s)|

REMERCIE DE SON POSTE DE MINISTRE CHARGE DE LA NOUVELLE VILLE : Ahmet Khalifa Niass dit tout
C’est le 21 avril dernier que l’ancien ministre chargé de la Nouvelle Ville, Ahmet Khalifa Niass, a été limogé de son poste, sans explications. Aujourd’hui, ceux qui connaissent le leader du Front pour l’Alliance Patriotique (Fap) se sont toujours interrogés sur les raisons réelles de ce limogeage et le mutisme du principal concerné, connu pour son franc-parler. Depuis que le président Wade s’est séparé de lui, celui que l’on surnommait «l’Hayatollah de Kaolack», durant ses luttes épiques contre Senghor, puis Abdou Diouf, n’a pipé mot. Aujourd’hui, il a choisi votre quotidien pour rompre le silence.
Sans ambages ni détours, le leader du Fap s’est confié à nous à propos de son départ du Gouvernement. Joint au téléphone, Ahmet Khalifa Niass, nous a d’abord renvoyé à l’interview qu’il a accordée à un hebdomadaire de la place. A propos de son départ, Ahmet Khalifa Niass fait noter que dans cet entretien qu’il a accordé à nos confrères, avant les élections locales, «j’avais dit qu’il se pourrait que je parte du Gouvernement. Et si cela se produisait, j’en serai heureux. Donc mon départ ne m’a pas surpris. Je m’y attendais». Le leader du Fap exposera d’autres motifs. «Je remplie des fonctions qui, au fait, sont incompatibles avec celles de ministre de la République. Je travaille avec des sociétés qui sont dans le Golfe, je suis membre du Conseil d’Administration de l’Entreprise Foras, basée à Djeddah. Vous pouvez le vérifier».

«L’Hayatollah de Kaolack» révèle d’ailleurs de gros investissements envisagé par Foras. «Cette boîte va investir près de 20 milliards Fcfa au Sénégal, dans le secteur de l’Elevage. Nous avons un site à Thiénaba», déclare-t-il, précisant que «cette boîte est disposée à investir près de 2 milliards de dollars à travers le monde». Un tel engagement, du point de vue de Khalifa Niass, «ne sont pas compatibles avec les fonctions de ministre». C’est en tout cas ainsi qu’il explique son départ du Gouvernement.

Toujours concernant ses affaires, le leader du Fap s’est totalement démarqué de la Compagnie aérienne «Zam Zam», qui avait organisé le pèlerinage raté, cette année. «Je n’ai rien à voir avec Zam Zam. On m’a combattu dès le départ. J’ai réussi le Haj avec mon Agence. Mes 1400 pèlerins ont effectué le Haj sans problème. Les gens de Zam Zam jouent les courtiers, entre les pèlerins et les Hôtels. Ils prenaient leurs commissions après. On m’a écarté, je me suis mis à l’écart», se défend-il.

D’autre part, Ahmet Khalifa Niass s’en est farouchement pris aux proches du leader de la Génération du concret, Karim Wade. Selon lui, sa sortie contre la Génération du concret a dérangé certains dans l’entourage de Karim Wade. L’ancien ministre de la Ville pense que ce sont ces derniers qui sont allés raconter n’importe quoi à Karim Wade. Or, le leader du Fap estime que sa sortie avait pour objectif d’aider Karim Wade. «On venait de perdre les élections locales. La stratégie politique payante, en ces moments-là, c’était de faire porter cette défaite à des proches du leader de la Génération du concret. Si ces derniers assument la défaite, personne dans le pays ne dira que c’est Karim qui a été battu, car cette débâcle serait déjà imputée à d’autres. Mais ils ne l’ont pas compris ainsi», explique Ahmet Khalifa Sall. Selon lui, ce sont «des gens qui manquent de crédibilité qui entourent Karim Wade».

«Moi, je fais partie des premières personnes à avoir parlé de Karim. Il y a près de cinq ans, qu’il allait prendre les Finances du pays. Ce que j’avais dit s’est réalisé aujourd’hui», rappelle le leader du Fap. Selon Ahmet Khalifa, «la Génération du concret est atteint pas deux virus : le manque d’expérience et de crédibilité politique de ses animateurs. Aujourd’hui, ils ont fait couler Karim Wade. Et la seule manière de le faire rebondir, c’est de faire comme Abdou Diouf, qui s’était fait entourer par des hommes expérimentés, des doyens de la politique».

Le leader du Fap se dit «Wadiste». «Je suis devenu un Wadiste pur, dur et convaincu. Franchement, je n’ai rien contre le président Wade», précise-t-il. «J’ai fondé le Pds avec le président Wade à Kaolack. Kaolack est une ville qui porte bonheur aux hommes politiques qui y ont fait leur première entrée sur la scène. Tous les hommes qui y ont démarré leur carrière politique ont réussi. Blaise Diagne, Lamine Guèye, Abdoulaye Wade etc. ont tous démarré leurs activités politiques à Kaolack. Moi, je suis prêt à accueillir Karim Wade avec plus d’un million de personnes à Kaolack», soutient-il. Concernant la Génération du concret, le leader du Fap ironise en disant que «GC» veut dire les «Guignards du Concret», parce que, selon lui, «les proches de Karim Wade sont des gens qui ont la guigne». Il soutient qu’avec ces derniers, le fils du président Wade n’ira pas loin. Ce qu’Ahmet Khalifa Niass ne peut comprendre, c’est que Karim Wade soit amené dans un petit village de Matam, qui n’a aucun enjeu, en pleine campagne électorale. Selon lui, Karim Wade ne devait pas perdre les élections, mais avec les «Guignards du concret», il n’ira pas loin.

«Depuis le début de mon compagnonnage avec Wade, je n’ai jamais fauté. Je n’ai commis aucune faute. Au contraire, j’ai réussi beaucoup de choses. La réconciliation entre le Soudan et le Tchad, c’est moi. Je quittais Dakar pour me rendre dans ces pays, au plus fort de la guerre. J’ai mis ma vie en danger pour emmener la paix dans ces pays. Personne n’a osé faire cela. La Tour Khaddafi, que vous verrez bientôt, c’est encore moi», déclare Ahmet Khalifa Niass, très confiant et serein. Le leader du Fap ne manquera pas de souligner que son départ du Gouvernement «est bénéfique» pour lui.

Alio Informatique


1.Posté par deg deug le 05/06/2009 15:29 | Alerter
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REGARDE LE SAINT CORAN ET DITES NOUS MONSIEUR NIASSE LA DEFINITION D UN MOUNAFIKOUN (NAAFééKK; HYPOCRITE) ET VOYEZ SI CETTE DEFINITION NE SE COLLE PAS A VOUS.
WA SALAM

2.Posté par zal dieng tambacounda le 05/06/2009 18:15 | Alerter
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Goor beurétoul si rewmi: Khalifa Niass le milliardaire est un vrai Badolo pire Badolo car Badolo ne veut pas dire pauvre mais djickolà

3.Posté par yaa ko waxoon le 08/06/2009 13:21 | Alerter
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C'est vous qui aviez dit dans une radio privée aux temps de Diouf, je vous cite : "JE SUIS ANTIPATHIQUE A WADE"!!!!! THIEY ADUNA

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