Ceux qui ont suivi les derniers développements du vote du règlement intérieur du Congrès, s’attendaient à une vive rébellion des députés contre leurs collègues sénateurs. Et Macky Sall en premier. Surtout après l’appel à la révolte lancé par le président du groupe parlementaire ‘libéral et démocratique’ qui avait exposé devant le chef de l’Etat, à la veille de ce congrès, les raisons pour lesquelles les députés ne pouvaient pas voter ce règlement intérieur du Congrès consacrant la prééminence du Sénat sur l’Assemblée nationale.
Les députés libéraux n’avaient pas manqué de faire remarquer au président de la République, qu’ils étaient élus au suffrage universel contrairement aux membres du Sénat, qu’ils étaient les seuls habilités à voter la déclaration de guerre, les seuls à pouvoir déposer une motion de censure contre le gouvernement, etc. Autant de raisons qui pouvaient donc amener Macky Sall et ses collègues à se rebeller contre le projet de Wade. ‘Mais, il ne s’agissait là que d’un piège tendu à Macky Sall, surtout quand on se rend compte que c’est Doudou Wade lui-même qui s’érige contre le projet présidentiel’, explique une source bien au fait de ce qui tramait. Le piège est d’autant plus crédible qu’hier, au moment de passer à l’action, le président du groupe parlementaire ‘libéral et démocratique’ a carrément changé de discours et d’attitude, appelant les députés à voter le règlement intérieur du Congrès tel que voulu par le chef de l’Etat. ‘Nous avons été élus par un parti politique et nous ne sommes pas plus dignes que les autres. Nous devons donc respecter les préoccupations de notre parti et voter les textes qui nous sont soumis’, a fait savoir hier le président du groupe parlementaire libéral et démocratique’. Tout à fait le contraire de ce qu’il préconisait la veille.
Ce qui fait dire à certains observateurs que les libéraux ont encore cherché à pousser Macky Sall à commettre une faute politique, en refusant de voter le règlement intérieur ou en boudant tout simplement le Congrès. Une rébellion qui serait synonyme de sa mort politique, car Me Wade n’aurait jamais accepté de voir Macky Sall lui résister une seconde fois, après avoir refusé de démissionner de son poste de président de l’Assemblée nationale en janvier dernier. C’est peut-être ce que Macky Sall a bien compris et n’a pas suivi les députés qui l’appelaient à la révolte. Il y a mieux puisque les travaux du Congrès convoqué à 10 h n’ont démarré que deux heures plus tard. Un retard qu’on peut analyser également comme une volonté de pousser Macky Sall à bouder la séance, étant donné qu’il était sur place au moins une heure avant Pape Diop.
Selon des sources proches du Parlement, des libéraux voyant tous les pièges déjoués par Macky Sall, ont joint le président Wade depuis les Usa pour lui dire que le président de l’Assemblée nationale a refusé de voter le règlement intérieur du Congrès. ’Ce qui n’est pas vrai. Macky s’est simplement abstenu quand il s’est agi d’élire Pape Diop comme président du congrès’, informent nos sources.
Avec ce nouveau règlement intérieur voté hier, Macky Sall vient désormais loin derrière Pape Diop. Puisqu’en cas d’absence du président du Sénat pour présider le Congrès, celui-ci sera suppléé par un de ses huit vice-présidents. Rappelons que le bureau du congrès est tout simplement celui du Sénat et se compose de huit vice-présidents, deux questeurs et six secrétaires qui viennent tous de l’institution dirigée par Pape Diop.
Les députés libéraux n’avaient pas manqué de faire remarquer au président de la République, qu’ils étaient élus au suffrage universel contrairement aux membres du Sénat, qu’ils étaient les seuls habilités à voter la déclaration de guerre, les seuls à pouvoir déposer une motion de censure contre le gouvernement, etc. Autant de raisons qui pouvaient donc amener Macky Sall et ses collègues à se rebeller contre le projet de Wade. ‘Mais, il ne s’agissait là que d’un piège tendu à Macky Sall, surtout quand on se rend compte que c’est Doudou Wade lui-même qui s’érige contre le projet présidentiel’, explique une source bien au fait de ce qui tramait. Le piège est d’autant plus crédible qu’hier, au moment de passer à l’action, le président du groupe parlementaire ‘libéral et démocratique’ a carrément changé de discours et d’attitude, appelant les députés à voter le règlement intérieur du Congrès tel que voulu par le chef de l’Etat. ‘Nous avons été élus par un parti politique et nous ne sommes pas plus dignes que les autres. Nous devons donc respecter les préoccupations de notre parti et voter les textes qui nous sont soumis’, a fait savoir hier le président du groupe parlementaire libéral et démocratique’. Tout à fait le contraire de ce qu’il préconisait la veille.
Ce qui fait dire à certains observateurs que les libéraux ont encore cherché à pousser Macky Sall à commettre une faute politique, en refusant de voter le règlement intérieur ou en boudant tout simplement le Congrès. Une rébellion qui serait synonyme de sa mort politique, car Me Wade n’aurait jamais accepté de voir Macky Sall lui résister une seconde fois, après avoir refusé de démissionner de son poste de président de l’Assemblée nationale en janvier dernier. C’est peut-être ce que Macky Sall a bien compris et n’a pas suivi les députés qui l’appelaient à la révolte. Il y a mieux puisque les travaux du Congrès convoqué à 10 h n’ont démarré que deux heures plus tard. Un retard qu’on peut analyser également comme une volonté de pousser Macky Sall à bouder la séance, étant donné qu’il était sur place au moins une heure avant Pape Diop.
Selon des sources proches du Parlement, des libéraux voyant tous les pièges déjoués par Macky Sall, ont joint le président Wade depuis les Usa pour lui dire que le président de l’Assemblée nationale a refusé de voter le règlement intérieur du Congrès. ’Ce qui n’est pas vrai. Macky s’est simplement abstenu quand il s’est agi d’élire Pape Diop comme président du congrès’, informent nos sources.
Avec ce nouveau règlement intérieur voté hier, Macky Sall vient désormais loin derrière Pape Diop. Puisqu’en cas d’absence du président du Sénat pour présider le Congrès, celui-ci sera suppléé par un de ses huit vice-présidents. Rappelons que le bureau du congrès est tout simplement celui du Sénat et se compose de huit vice-présidents, deux questeurs et six secrétaires qui viennent tous de l’institution dirigée par Pape Diop.