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Recomposition du paysage politique: Une nouvelle ère de transhumance s’ouvre au Sénégal

Politique et éthique doivent aller de pair, a-t-on l’habitude de dire. Mais au Sénégal, ces deux concepts ne font pas toujours bon aménage.


Rédigé par leral.net le Vendredi 11 Mai 2012 à 20:10 | | 1 commentaire(s)|

Recomposition du paysage politique: Une nouvelle ère de transhumance s’ouvre au Sénégal
La transhumance politique, théorisée et mise en application sous le règne d’Abdoulaye Wade, au début des années 2000, est indéniablement devenue une mode au Sénégal. Il suffit que le vent de l’alternance souffle pour qu’on assiste à une cascade de démissions au sein du parti déchu.Certains, plus tortueux que les autres certainement, cherchent à se refaire une virginité ou à rejoindre le parti au pouvoir. Ce, pour ne pas répondre de leur gestion souvent calamiteuse des ressources publiques ou pour échapper aux audits. Ouvertement dénoncée sous le régime libéral de Wade, la transhumance revêt un nouveau caractère, depuis l’après 25 mars 2012 et la victoire de Macky Sall.

Certains hauts responsables du défunt régime préférent créer soit un parti politique soit un mouvement politique ou citoyen pour, disent-ils, accompagner le nouveau président de la République. Une manière comme une autre de transhumer des prairies bleues devenus «infréquentables», vers les vertes prairies «marron» des nouveaux tenants du pouvoir, sans donner l’air d’y toucher. Mais cette ère de transhumance, qui s’ouvre ainsi au Sénégal et qui a donné lieu, ces dernières semaines, à la naissance d’une pléthore de nouvelles entités politiques portées sur les fonts baptismaux par d’anciens barons du régime libéral de Wade, à l’image d’Aminata Lo Dieng, El Hadji Daouda Faye «Vava», Khouraïchi Thiam, Baïla Wane…, est combattue par les défenseurs de la démocratie. Et surtout par les populations qui sont foncièrement opposées à la transhumance. Au rang des personnalités qui affichent leur opposition à cette recomposition politique basée sur des transhumants, il y a Penda Mbow, la présidente du Mouvement citoyen. Elle estime que c’est malsain d’accepter qu’une telle transhumance ait droit de cité dans notre démocratie. Un sentiment que partage aussi le politologue Ibou Sané qui explique le phénomène par le fait que la politique est devenue une fonction, pour ne pas dire un moyen d’exister et de compter, dans notre pays.



SOURCE:Popxibaar.com



1.Posté par HAGHILE le 12/05/2012 08:53 | Alerter
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La Transhumance brutale est certes haissable en ce qu'elle pollue le paysage politique.Toutefois en plus de celle que vous decrivez ci-dessus qui est méprisable par ce que see prenant plus bénigne, il y a une autre transhumance tout autant haissable à savoir le "yobalema" que certains partis politique ont érigé en règle pour s'accrocher à des formations plus représentatives qu'elles ont pourtant combattus au premier tour de l'éléction présidentielle même s'ils l'ont rejoint au deuxième tour! Malheureusement certains partis politiques en mal de représentativité sont spécialisés dans cette forme: LDMPT, PIT ........et autres partis cabines téléphoniques qui s'accochent aux grands grandes formations pour des coalitions qui n'ont pour but que de leur permettre d'avoir des députés que très souvent leur représentativité ne leur permet pas réellement! Pour la clarté du champs politique et le banissement de toutes les formes de transhumance de la plus brute à la plus maligne, il est nécessaire qu'une loi soit votée pour interdire toutes les formes de transhumance;

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