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Remous à l’Ipres : Les travailleurs annoncent une grève générale de 48 heures

Les travailleurs de l’Ipres ont décidé d’engager le bras de fer avec leur tutelle. Ils brandissent une grève générale de 48 heures renouvelables, pour le 18 juillet, pour de meilleures conditions de travail.


Rédigé par leral.net le Vendredi 23 Juin 2023 à 10:54 | | 0 commentaire(s)|

Face à la presse, avant-hier, devant la Direction générale, les employés, munis de brassards rouges et des sifflets à la bouche, sont revenus sur leurs revendications qui portent, entre autres, sur l’augmentation des salaires et non l’augmentation d’une rubrique de salaire. Ils réclament également «la hausse de la prime de logement comme dit dans le protocole d’accord du 5 mai 2022, la finalisation du processus de reclassement des 67 agents identifiés en 2022 comme ayant fait plus de 10 ans sans jamais avancés, l’accord d’établissement pour mettre fin à une gestion des ressources humaines non normée, faite de népotisme, d’iniquité et d’injustice».

Ils ont, en outre, tenu «à rectifier les clichés instrumentalisés à dessein, selon lesquels les travailleurs de l’Institution roulent sur de l’or». «Il était dit devant la presse au mois de novembre 2021 par le Pca M. Sy (Racine), que beaucoup de retraités reprennent d’ailleurs, qu’il faut que nos responsables nous disent la vérité. Il faut qu’on serre la ceinture. On se demande depuis lors, à quel personnel faisait-il allusion ? Nous qui percevons les mêmes salaires depuis 2007, sans un système d’avancement démocratique, juste et transparent ?», ont-ils ajouté.

Les travailleurs de l’Ipres disent avoir constaté que «le Pca a atteint ses limites objectives, car ayant largement dépassé son mandat de deux ans pour se retrouver à la tête de l’Institution pendant plus de neuf ans». Il est, ainsi, relèvent-ils, «le premier à piétiner les textes de l’Ipres, avec la complicité de l’Etat et de certaines centrales syndicales minoritaires. Sinon comment expliquer qu’ils se complaisent dans cette situation de non renouvellement ?». Par ailleurs, ils ont répondu à leur Directeur général qui leur sert : «je n’ai pas de pouvoir, je ne peux que propose...».

Or, l’Intersyndicale souligne : «Le Code du travail est clair : c’est le Dg qui est l’interlocuteur des représentants des travailleurs. Mais quelque part, il a raison. Les textes de l’Ipres sont clairs. En réalité, ils ne parlent pas de Directeur général mais de Directeur tout court. Par conséquent, tout le pouvoir de décision est entre les mains du Conseil d’administration».

Selon eux, l’Intersyndicale a été très responsable dans sa démarche depuis 2021, en se limitant à alerter par des assemblées générales, des points de presse, des ports de brassards rouges et des dépôts de conflits collectifs.








Bes Bi