Le mandataire de Bby et candidat à la mairie de Grand-Yoff, constate que la tension actuelle est provoquée par des déclarations de dirigeants de Yaw et dénonce, avec fermeté, ce qu’il considère être une «attitude irresponsable de la part des responsables politiques que sont Khalifa Sall et Ousmane Sonko».
Selon lui, ces derniers savaient depuis longtemps que le procès en appel de leur camarade Barthélémy Dias était prévu pour le 10 novembre et n’avait rien à voir avec le fait qu’il ait été désigné candidat à la mairie de Dakar. Sur le rejet des listes de Yaw dans différentes circonscriptions électorales, M. Bakhoum réfute l’idée d’une «manoeuvre du pouvoir» et pointe la «non-maîtrise», par l’opposition, des procédures de confection des listes.
«Tout le monde a suivi les difficultés au sein de cette coalition pour la confection des listes qui ont entraîné même des listes dissidentes. Il était normal, dans ces conditions, que Yaw n’ait pas pu déposer partout des listes aux normes, sur toute l’étendue du pays.»
Maodo Malick Mbaye, un des leurs, a proposé une dérogation exceptionnelle de 48 heures, pour permettre aux listes rejetées de régulariser leurs dossiers. Mais Cheikh Bakhoum estime que ce serait alors «accepter de violer la loi électorale et qu’il n’en est pas question».
Et ce serait léser des partis comme le leur qui, dans leur coalition, «grâce à l’autorité du président de la République, n’ont pas eu de problèmes pour confectionner leurs listes et les déposer dans les délais».
Selon lui, ces derniers savaient depuis longtemps que le procès en appel de leur camarade Barthélémy Dias était prévu pour le 10 novembre et n’avait rien à voir avec le fait qu’il ait été désigné candidat à la mairie de Dakar. Sur le rejet des listes de Yaw dans différentes circonscriptions électorales, M. Bakhoum réfute l’idée d’une «manoeuvre du pouvoir» et pointe la «non-maîtrise», par l’opposition, des procédures de confection des listes.
«Tout le monde a suivi les difficultés au sein de cette coalition pour la confection des listes qui ont entraîné même des listes dissidentes. Il était normal, dans ces conditions, que Yaw n’ait pas pu déposer partout des listes aux normes, sur toute l’étendue du pays.»
Maodo Malick Mbaye, un des leurs, a proposé une dérogation exceptionnelle de 48 heures, pour permettre aux listes rejetées de régulariser leurs dossiers. Mais Cheikh Bakhoum estime que ce serait alors «accepter de violer la loi électorale et qu’il n’en est pas question».
Et ce serait léser des partis comme le leur qui, dans leur coalition, «grâce à l’autorité du président de la République, n’ont pas eu de problèmes pour confectionner leurs listes et les déposer dans les délais».