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Réponse de la Diaspora bargnoise à Alioune Sow Ministre de la Décentralisation et des collectivités locales du Sénégal

L’érection de Sendou en commune : un projet dangereux et irresponsable.
Le Ministre de la Décentralisation Alioune Sow a déclaré récemment que le quartier de Sendou,
jusqu’alors rattaché à la commune Bargny, sera érigé en commune de plein exercice. A ce jour, le
Ministre n’a fourni aucune explication technique objective, prétextant répondre à une volonté des
habitants de Sendou. Cette réaction, politicienne et simpliste, interpelle tous les fils de Bargny et du
Sénégal. C’est pourquoi, nous, Bargnois de la Diaspora, comptons par cette pétition, dénoncer ce
projet irresponsable. La question est simple : comment comprendre qu’on puisse ériger Sendou, un
quartier qui souffre d’une relégation urbaine et dépourvu d’équipements et de services en tout
genre, en commune de plein exercice ?


Rédigé par leral.net le Mardi 19 Octobre 2010 à 21:25 | | 7 commentaire(s)|

Réponse de la Diaspora bargnoise à Alioune Sow Ministre de la Décentralisation et des collectivités locales du Sénégal
Certains versent dans la confusion, en expliquant que Bargny a également été détaché de Rufisque
en 1990 et que Sendou, au même titre que Bargny, peut aussi devenir une commune. Cette réponse,
démagogique, est hors sujet. La question posée n’est pas de savoir si Sendou pourrait dans l’avenir
être détaché de Bargny, en raison de sa situation géographique, de l’évolution démographique et de
son niveau de développement. L’enjeu majeur porte sur la taille critique en terme démographique,
économique de nos communes, pour mettre en oeuvre des politiques de développement efficaces et
cohérentes.
Pour nous, Bargnois de la Diaspora, il n’y a là aucun élément sérieux mais plutôt une manoeuvre
politicienne, couplée d’une boulimie foncière, connue des responsables de l’alternance. Ce projet
s’inscrit dans la guerre que le pouvoir d’Abdoulaye Wade mène, depuis les dernières élections
locales, contre les élus de Benno. Les Bargnois ont vivement réagi face à ce qu’ils considèrent comme
un déni de démocratie. Ils ne veulent pas être les otages d’un affrontement politicien, qui
entrainerait le morcellement de leur commune et la mise en place de délégation spéciale.
Mais l’objet de notre propos n’est pas de verser dans la confusion politicienne. Le vrai débat porte
sur l’échelon pertinent pour permettre le développement urbain des villes sénégalaises, dans un
contexte de décentralisation. Les questions de l’heure sont liées à l’intensification de
l’intercommunalité au Sénégal, au renforcement des moyens humains et techniques des collectivités
locales. Le morcellement de la commune de Bargny nous conduira tout droit vers l’impasse et va
accentuer le sous‐équipement chronique de Sendou.
Cette affaire dépasse le cadre local et interpelle tous les sénégalais. Ce projet est à contresens de
l’histoire. Nous évoquerons ici deux éléments pour démontrer que cette décision grave est
préjudiciable au développement harmonieux de nos villes.
Le morcellement communal : un outil politique pour le pouvoir libéral d’Abdoulaye Wade
Au Sénégal, les premières communes ont été créées par l’administration française coloniale à la fin
du XIX siècle. En 1960, date de notre indépendance, on dénombrait 34 communes au Sénégal. Le
pouvoir socialiste en a crée 26 en 40 ans d’exercice. Et Abdoulaye Wade a crée, en 10 ans, 46
communes supplémentaires. Aujourd’hui, le nombre de communes a pratiquement doublé, passant
de 60 en 2000 à 113 en 20101, auxquelles s‘ajoutent 46 communes d’arrondissement pour les très
grandes villes.
Qu’est ce qui a pu motiver notre président au point de vouloir « communaliser » chaque quartier du
Sénégal ? Quels sont les critères objectifs pouvant justifier un tel bouleversement institutionnel ?
Qu’est ce que les populations de ces nouvelles communes ont gagné en termes de services publics,
de développement économique, d’assainissement,… ?

Il est normal de créer de nouvelles communes pour répondre aux nouvelles donnes démographiques
de chaque entité territoriale mais il est dangereux d’en faire un outil politique. Les chiffres sont
édifiants : rien ne peut justifier l’explosion du nombre de commune au Sénégal depuis l’avènement
de l’alternance. Nous n’avons connu aucun bouleversement démographique, territorial, économique
qui puisse justifier une telle politique. Promouvoir le démantèlement de communes qui peinent à se
développer, parce qu’elles n’ont pas la taille critique, est tout simplement irresponsable.
La commune : un échelon inefficace pour organiser le développement des villes Sénégalaises
Plus une commune est sous‐équipée, plus elle se doit de créer des partenariats avec d’autres
communes limitrophes pour pouvoir financer et gérer des services publics locaux. L’émiettement
communal est un phénomène propre à la France. Avec près de 37 000 communes, la France
rassemble 40 % des communes de l’Union Européenne. Nous aurions du, après les indépendances,
engager une réflexion, sur une nouvelle organisation territoriale, mais nos gouvernements ont
préféré perpétuer la tradition française consistant à surenchérir sans cesse, portant ainsi le nombre
de communes à un niveau déraisonnable. De sorte qu’aujourd’hui, nous nous trouvons, comme les
français, dans une impasse. Les populations Sénégalaises sont aujourd’hui très attachées à cet
échelon local, qui incarne, à leurs yeux, la démocratie locale. De sorte qu’il est très difficile de
regrouper des communes. Or, la multiplication des communes enfonce les collectivités dans la
misère et compromet définitivement leur développement.
Aujourd’hui, les défis posés aux communes sont nombreux : les problèmes d’inondation que
connaissent la commune de Bargny, à l’instar de beaucoup d’autres communes Sénégalaises, sont
des conséquences directes d’une urbanisation non maitrisée. L’absence de voiries communales
permettant une desserte correcte des différents quartiers de Bargny, le faible niveau d’équipement
des quartiers sont autant de défis qui appellent une démarche de mutualisation de nos ressources.
Dans ces domaines (urbanisme, création de voiries communales, mise en place et gestion de services
publics locaux,…), ce sont les communes qui sont compétentes. Depuis les lois de décentralisation de
Mars 1996, qui ont organisé le transfert de compétence au profit des collectivités locales, la question
que tous les spécialistes se posent, est celle de savoir comment les collectivités locales réussiront là
où l’Etat, après de 40 ans de gestion, à échoué ? Comment pourront‐elles, avec les faibles ressources
dont elles disposent, répondre aux besoins des populations en termes d’aménagement,
d’équipements et de développement social et environnemental ?
Sur cette base, nous pensons qu’Abdoulaye Wade et Alioune Sow devraient plutôt s’interroger sur
une stratégie nationale fondée sur deux piliers : le renforcement de la coopération intercommunale
et le regroupement de communes, par des mesures incitatives.
1 Trois décrets pris par Abdoulaye Wade (n°2002 – 271 du 22 Février 2002, n°2008‐748 du 10 Juillet 2008 et n°2008 du 31 Décembre 2008)
ont permis la création de ces 46 nouvelles communes.
Par ces mots, nous apportons notre soutien total et nos encouragements aux populations bargnoises
qui s’opposent à ce projet machiavélique. Ce combat est indispensable pour le développement de
Bargny et de la réussite du processus de décentralisation au Sénégal.

Signataires
Abou Seck Paris; Daly Seck Montpellier; Gana Gueye Aix‐en‐Provence ; Mandoye NDoye, Changai ;
Cheikh Ndiaye, Canada ; Omar Pouye, Niort ; Libasse Djité, Paris ; Momar Seck, Genéve ; Moussa
Boye, Montpellier ; Ablaye Seck, Montpellier ; Souleymane Diagne ; Birame Samb, Toulon ; Aliou
Dia, La Rochelle ; Souleymane Fall, Angoulême

(Plus d'informations demain sur leral .net)


1.Posté par Sunugal le 19/10/2010 22:33 | Alerter
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Bien dit, bagne leen ba teudeu ci nathie bi. Ce régime ne connait que la résistance, dent pour dent, oeil pour oeil.

Nullard en décentralisation de développement local ce Aliou (3 fois le BAC) SOW
Au moment ou on parle d'intercommunalité, de mutualisation des faibles moyens (humains, matériels et financiers), il nous divertit pour un morcellement sans aucune vision, ni but à part la boulimie foncière

Trop c trop hein té dagno sonou ci bi régime

2012: Wait and see

2.Posté par m.diop le 20/10/2010 01:09 (depuis mobile) | Alerter
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encore une incompetence.qu'est ce qu'on a fait a dieu pour qu'on ait ce genre d'alternance?retournous a lui et prions.

3.Posté par Sendois le 20/10/2010 07:36 | Alerter
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Mais pourquoi toute cette agitation de certaines populations de Bargny? De quoi ont-ils peur? Les Sendois n'ont ils pas le droit de demander l'érection de Sendou en commune après tout le mépris et le manque de considération de Bargny et des Bargnois à leur égard? Nous disons "basta"! Que ces bargnois de la diaspora disent aux sénégalais les réalisations de leur maire à Sendou. RIEN. Nous savons que tout ce qui fait peur à Bargny c'est la perte des terres de Sendou car l'essentiel des ressources de votre commune provient de la vente de nos terres. Et avec l'érection de Sendou en commune, nous allons mettre un terme à ce pillage.
Depuis 1990, votre mairie a construit plusieurs postes de santé et une maternité à Bargny et rien à Sendou. La Mairie n'a construit aucune infrastructures à Sendou et cela aucun bargnois ne s'en est jamais offusqué. Tout ce que Sendou possède est l'oeuvre des Sendois. La mairie de Bargny ne peut citer aucune réalisation à Sendou et je mets le Conseil Municipal au défi de dire aux sénégalais ce qu' elle a fait à Sendou. Il est donc temps que nous prenons notre destin. Assurons les autorités sénégalaises que cette idée d'ériger Sendou en commune est un vieux souhait de que nous avions depuis toujours. Rappelons aussi que géographiquement pour ceux qui ne connaissent pas la zone,que rien ne nous lie à Bargny. Chers bargnois de la diaspora, nous pensons que l'unique responsable de cette situation est votre Maire et vous intellectuels car le Maire a toujours eu le champ libre. Votre combat est perdu d'avance et tout ce qui vous reste à faire c'est de dénigrer le Ministre Aliou Sow qui n'a fait que répondre à la volonté des populations de Sendou. D'ailleurs nous pensons que le Ministre s'est conformé au Code des Collectivités locales car il est bien prévu dans ce code cette situation de séparation. Les Bargnois ont la mémoire courte car Bargny faisait partie de la Cummune de Rufisque jusqu'à ce que l'état décide d'en faire une commune.
Continuez votre tintamarre, nous nous avançons.

Cette commune,nous la voulons et nous l'aurons incha allah.

4.Posté par AMINA le 20/10/2010 08:37 | Alerter
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Merci a la diaspora heureuse de constater que vous étes toujours dans la partie
L'erection de Sendou en commune en plus d'étre une manoeuvre politique est un ruse juste pour dépouiller les populations de leur terrain.En effet aprés la construction du fameux port Bargny sera une commune fare. Alors ne laissons pas les policiens ruinés notre commune.BARGNY FOREVER

5.Posté par mortalla le 20/10/2010 13:12 | Alerter
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vous n'avez rien compris de l'enjeu! en effet à Sendu, vivent les ministres Abdoulaye diop, Cheikh tidiane sy.... et autres autorités civiles et hauts gradés militaires.
Suivez mon regard!

6.Posté par sindois 2 le 20/10/2010 20:10 | Alerter
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sindoi arrete, rien qu'en voyant tes ecris on sait que t'es pas un vrai habitant de bargny. SINDOU, MINAM, NDIANDIA, ;;;;... MISSSIRA jusqu'à SANTHIOUB GUEDJ ne veulent pas de cette décision prise par ces oportunistes. une fois cette décision réalisée tu sera foutu hors de bargny parce que ces maivais types ne sont là que pour s'approprier des terres.

Alors foutez nos la paix.

Arona NDOYE dalalle bargny momoka. et arréte de voler en vendant à plusieurs personne le meme terrain.
""sindou en commune est un complot d'Arona ndoye et de Alioune sow.

7.Posté par gorgui le 21/10/2010 07:55 | Alerter
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Visez les prévisions( appetits) sur Diamgnadio et vous comprendrez des choses.Tout est là

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