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Risque de pourrissement de leurs pommes de terre: Les producteurs de Notto Gouye Diama tirent la sonnette d’alarme

Les producteurs horticoles de la zone des Niayes évoluent sans aucune chambre froide et font également face à une rude concurrence déloyale, exercée par les Indiens. Ces facteurs font que des milliers de tonnes de pommes de terre risquent de pourrir entre leurs mains à cause de la mévente, selon les estimations qu’ils ont faites avant-hier, lors d’un point de presse.


Rédigé par leral.net le Jeudi 18 Mars 2021 à 08:59 | | 0 commentaire(s)|

Risque de pourrissement de leurs pommes de terre: Les producteurs de Notto Gouye Diama tirent la sonnette d’alarme
Par la voix de Yankhoba Ndiaye, président de l’Union maraîchère de Notto Gouye Diama, qui regroupe 8 groupements de la commune avec pas moins de 1 000 producteurs, ils ont menacé de battre le pavé pour se faire entendre.

Selon ce dernier, l’union est dans la plus grande expectative, après avoir distribué 10 conteneurs de 52 tonnes de semences de pommes de terre à ses membres.

Il s’agit de crédits consentis aux membres, en l’occurrence 2 tonnes de semences et une tonne d’engrais à chacun. Il soutient que la production a déjà commencé à envahir le marché, mais le constat est qu’il n’y a aucune bonne perspective en ce qui concerne la commercialisation.

Et pis encore, il n’y a aucune possibilité de conservation par manque de chambres froides, là où le concurrent étranger en dispose à volonté. C’est pourquoi il a demandé à l’Etat de prendre les mesures d’accompagnement idoines, car cette situation risque de signer définitivement la condamnation à mort de la production horticole de façon globale.

C’est en tant que producteur que Maguèye Ndiaye, Maire de Notto Gouye Diama a alerté sur les difficultés de commercialisation de la pomme de terre. « J’ai emprunté une somme de 30 millions de FCfa à la banque et en plus de cette enveloppe, j’ai investi 20 autres millions de FCfa provenant de ma famille, soit un investissement global de 50 millions de FCfa. Ce qui m’a permis de procéder aux installations nécessaires pour exploiter 16 ha de pommes de terre. A cet effet, 60 tonnes de semences ont été utilisées, mais force est de constater que tout risque de tomber à l’eau ».






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