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Rufisque : Pour un homme, deux familles se livrent à une bataille impitoyable


Rédigé par leral.net le Jeudi 31 Août 2017 à 18:04 | | 0 commentaire(s)|

Les femmes sont prêtes à tout pour conserver leurs hommes. Mariama Cissé et Fama Seck en ont été l’illustration parfaite, pour s’être crêpé le chignon, pour les beaux yeux d’un homme.

L’affaire remonte au 10 juin dernier au quartier Darou Rahmane sis à Rufisque-Nord, et qui a eu lieu en plein mois de Ramadan, a été vidée ce mercredi, au tribunal départemental de Rufisque.

Sentant qu’elle est en passe de perdre son homme, avec lequel elle a eu deux enfants nés hors mariage, M. Cissé n’a pas hésité à user d’invectives et de quolibets pour mener la vie dure à F. Seck.

En mauvaise perdante, elle n’hésite pas, selon sa rivale, à effectuer des va-et-vient incessant devant leur domicile, à la recherche de la moindre occasion pour mettre ses menaces à exécution.

Tenant à tout prix à pourrir la vie aux membres de la famille Seck, qui sont pourtant ses voisins, le clash tant redouté a eu lieu cette matinée du 10 juin. Ce, alors que les habitants de ce quartier s’évertuaient à respecter les exigences du jeûne.

Une vive altercation couronnée par des coups et blessures réciproques a mis aux prises les deux familles résident dans le même quartier. D’après "Vox Populi", l’affaire a finalement atterri au bureau des enquêteurs du commissariat urbain de Rufisque.

A la barre du tribunal d’instance de Rufisque, Adja Sène, mère de la demoiselle Fama Seck a estimé que le harcèlement dont sa fille fait l’objet depuis des mois, a influé sur ses résultats scolaires, pour avoir assisté à l’échec de sa fille candidate au baccalauréat. Des accusations que la prévenue a réfutées devant les juges.

« Le gars ne m’intéresse plus(…). Je l’ai quitté depuis belle lurette malgré qu’on ait eu deux enfants », s’est-elle défendue.

Une vieille rancœur entretenue entre les familles Seck et Cissé, que le représentant du ministère a voulu tirer au clair, une fois pour toutes.

« La prochaine fois vous n’allez pas comparaître libre. Soyez-en sûres », a apostrophé le procureur promettant une lourde sentence aux récidivistes. Sur ce, le président a fixé le délibéré à une date ultérieure.