Nous sommes un acteur majeur en matière de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE). Nous faisons du respect de l’environnement un credo de notre politique de développement durable. C’est donc dire toute notre importance au sein de l’économie sénégalaise. Nous saluons les decision prises par le Chef de l’Etat lors du Conseil des Ministres du 21 novembre 2018, nous invitant à nous approprier, plus que par le passé, la vision du renouveau industriel et productif et, à jouer un rôle prioritaire dans l’exécution de la phase 2 du PSE. En réalité, la volonté émise par l’Etat de consolider le dialogue constructif avec le secteur privé est réelle, mais nous constatons que les faits sont tout autre:
• Nous avons appris à notre grande surprise l’augmentation des redevances portuaires depuis le 1er octobre avons appris à notre grande surprise l’augmentation des redevances portuaires . La SOBOA a vu ses factures du troisième trimestre multipliées par 9 et PATISEN, par 15.
• Dans le même sillage, nous avons appris l’instauration par Décret 2018-1943 du 26 octobre 2018, d’une taxe parafiscale au profit du Fonds de Soutien au secteur de l’Energie dénommée: « Taxe sur l’Energie à usage industriel » de l’ordre de 2,5% dans la perspective de régler le problème de l’éclairage public. Cette mesure vient encore alourdir les charges des industriels qui étaient jusque-là déjà élevées. À l’heure où « l’électricité pour tous à un moindre coût » est un axe majeur de la politique d’équité sociale et territoriale du Chef de l’Etat, nous ne comprenons pas cette mesure destinée exclusivement aux entreprises industrielles.
• Nous avons constaté que l’autorisation d’importation du sucre pénalise fortement la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS). Déjà, de juin 2017 à Janvier 2018, aucune vente sur les produits de la CSS n’a pu être effectuée. Si le sucre importé continue d’inonder le marché, cela pourrait tout simplement conduire à la fermeture de ladite industrie avec tout son lot de conséquences ( sociales, économiques etc.).
• Sans compter que depuis janvier 2018, l’Etat a instauré une pléthore de taxes dont la hausse des droits d’accises applicables aux corps gras alimentaires effective depuis le 27 avril 2018 qui alourdissent les charges de COPEOL et PATISEN. En conséquence, nous en appelons à la bienveillance de l’Etat, d’autant plus que 2018 a été décrétée année sociale pour revoir ces mesures qui ne sont pas pour une relance de l’Economie, alors que ce qui oriente l’action du Gouvernement depuis septembre 2013, c’est l’emploi, le progrès social et la relance économique. Si cette tendance haussière des facteurs de production se poursuit, certaines industries pourraient opter pour une délocalisation de leurs activités, ce qui ne serait pas sans conséquence pour notre économie.
Le Président du SPIS
• Nous avons appris à notre grande surprise l’augmentation des redevances portuaires depuis le 1er octobre avons appris à notre grande surprise l’augmentation des redevances portuaires . La SOBOA a vu ses factures du troisième trimestre multipliées par 9 et PATISEN, par 15.
• Dans le même sillage, nous avons appris l’instauration par Décret 2018-1943 du 26 octobre 2018, d’une taxe parafiscale au profit du Fonds de Soutien au secteur de l’Energie dénommée: « Taxe sur l’Energie à usage industriel » de l’ordre de 2,5% dans la perspective de régler le problème de l’éclairage public. Cette mesure vient encore alourdir les charges des industriels qui étaient jusque-là déjà élevées. À l’heure où « l’électricité pour tous à un moindre coût » est un axe majeur de la politique d’équité sociale et territoriale du Chef de l’Etat, nous ne comprenons pas cette mesure destinée exclusivement aux entreprises industrielles.
• Nous avons constaté que l’autorisation d’importation du sucre pénalise fortement la Compagnie Sucrière Sénégalaise (CSS). Déjà, de juin 2017 à Janvier 2018, aucune vente sur les produits de la CSS n’a pu être effectuée. Si le sucre importé continue d’inonder le marché, cela pourrait tout simplement conduire à la fermeture de ladite industrie avec tout son lot de conséquences ( sociales, économiques etc.).
• Sans compter que depuis janvier 2018, l’Etat a instauré une pléthore de taxes dont la hausse des droits d’accises applicables aux corps gras alimentaires effective depuis le 27 avril 2018 qui alourdissent les charges de COPEOL et PATISEN. En conséquence, nous en appelons à la bienveillance de l’Etat, d’autant plus que 2018 a été décrétée année sociale pour revoir ces mesures qui ne sont pas pour une relance de l’Economie, alors que ce qui oriente l’action du Gouvernement depuis septembre 2013, c’est l’emploi, le progrès social et la relance économique. Si cette tendance haussière des facteurs de production se poursuit, certaines industries pourraient opter pour une délocalisation de leurs activités, ce qui ne serait pas sans conséquence pour notre économie.
Le Président du SPIS