Saint-Louis : Comment empêcher la brèche mortelle sur le fleuve

La brèche sur le fleuve à Saint-Louis, aménagée en 2003 pour sauver la vieille ville du trop-plein des eaux pluviales, a fini d’installer la psychose chez les populations de ladite ville. Elle ne cesse, en effet de causer des dégâts et même des pertes en vies humaines. Dernièrement, 25 pirogues sont entrées en collision au niveau de la brèche. Au total, il y a eu 155 pécheurs sinistrés dont 133 rescapés, 14 portés disparus et 8 décès. Selon le ministre de la Pêche et des Affaires maritimes, Pape Diouf, le président de la République et le Premier ministre l’ont instruit de tenir ce Comité régional de développement sur la brèche dans les « meilleurs délais afin de trouver des solutions pouvant permettre au secteur de la pêche de se porter beaucoup mieux », a-t-il dit.

En revanche, Pape Diouf, s'adressant au pêcheurs a indiqué qu' "il ne s’agit pas de fermer ni de condamner la brèche mais de corriger les conséquences néfastes. Pour cela, il faut sa stabilisation". "Nous sommes à la recherche de financement pour la stabilisation de cette brèche artificielle par enrochement ou autres techniques appropriées non compris dans le projet en cours d’exécution", a-t-il ajouté. A l’en croire le sondage bathymétrique à l’embouchure du fleuve est présentement en cours. Cela va permettre d’identifier éventuellement une nouvelle passe et d’évaluer les quantités de sable à draguer.