leral.net | S'informer en temps réel

Samuel Sarr : la solitude du wadiste

Il ne passe pas un jour sans que l’ancien ministre de l’Energie soit l’objet, dans une certaine presse ou de la part de l’entourage du président Wade, d’attaques aussi souterraines que violentes. Craint-on en haut lieu de revoir Samuel Sarr revenir aux premiers plans ou redoute-t-on les secrets qu’il détient sur les uns et sur les autres ? L’actuel conseiller financier du chef de l’Etat est aujourd’hui sans doute l’homme à abattre. S’il le vit très mal, d’après ses proches, l’ancien directeur général de la Senelec prend son mal en patience et promet de sortir du bois le moment venu. Devenu l’ennemi juré de Karim Wade, qui en surface lui reproche une gestion calamiteuse de la Senelec et de comploter contre lui, Samuel Sarr demeure un fidèle de Wade qui, cependant, ne peut empêcher la guerre lancée contre lui.


Rédigé par leral.net le Jeudi 24 Novembre 2011 à 13:21 | | 4 commentaire(s)|

Samuel Sarr : la solitude du wadiste
Réduit à un rôle de conseiller financier du président Wade, avec qui il s’entretient plusieurs fois dans la semaine, Samuel Sarr se sent cependant à l’étroit dans cette mission qui le tient éloigné de ce qu’il aime le plus : manipuler les chiffres. Epinglé dans un rapport de la Centif pour complicité de blanchiment d’argent, l’ancien ministre de l’Energie ne risque rien tant que Wade sera au pouvoir. Il a été évoqué récemment ses différends avec le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, qui en sait un rayon sur les pratiques de Samuel Sarr. Ce dernier, pour se venger, aurait balancé des informations sur les avoirs canadiens du ministre de l’Economie avant que Wade n’arrondisse les angles entre les deux anciens compagnons. Dans le gouffre à milliards qu’est la Senelec, Abdoulaye Diop et Samuel Sarr savent oû se situent la responsabilité des uns et des autres.
Les rares soutiens de Samuel Sarr dans le Pds sont bordurés comme lui et ne se sentent plus dans l’obligation de le défendre publiquement. Très proche de Pape Diop, Samuel Sarr observe avec la mise à l’écart et les épreuves que subit l’ancien maire de Dakar. Son dernier relai au Palais, Pape Samba Mboup, fatigué et rongé par les humiliations de l’entourage de Wade, ne se sent plus l’énergie de continuer le combat. Samuel Sarr doit bien se sentir seul dans cette jungle.



1.Posté par fals le 24/11/2011 14:34 (depuis mobile) | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

Gni damalena yeureum..sa se voit k ils sont tous desoles..meme s ils ont des milliards ils ne sont pas heureux

2.Posté par nitt le 24/11/2011 16:16 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

SILENCE, ON PILLE LA SENELEC !
Des délinquants se partagent 22 milliards
vendredi 3 septembre 2010


La Senelec traverse depuis quelque temps une très mauvaise passe dans la conduite de sa mission. Celle-ci est symbolisée par les coupures fréquentes qui frappent son réseau de distribution d’électricité à travers tout le territoire national. Plusieurs raisons ont été souvent avancées par l’autorité politique et par les responsables de la Senelec, eux-mêmes, pour expliquer ou pour tenter de justifier les carences notées.
Aussi, l’Etat et la Société ont-ils souvent dit que les coupures d’électricité ont deux causes essentielles : le déficit de production dû à un sous-équipement du parc de production mis en place depuis l’indépendance de notre pays et le niveau élevé du prix du pétrole (fuel) pratiqué sur le marché international. Ce prix qui serait hors de portée pour les ressources de la Senelec perturbe les approvisionnements nécessaires pour alimenter les centrales de la compagnie.

L’un dans l’autre, avance la Senelec, combiné à la vétusté du parc, explique le fait que la demande en électricité se trouve nettement supérieure à l’offre disponible. En arrivant au pouvoir en 2000, le nouveau régime qui s’est installé a trouvé un niveau de production d’électricité de l’ordre de 340 mégas watts, pour tout le parc disponible.

Les nouvelles autorités prétendent avoir engagé un important programme d’investissement de l’ordre de 500 milliards de FCfa, ayant permis, selon elles, de porter la capacité totale de production à 700 mégas. A en croire de nombreux spécialistes du secteur, les raisons ainsi avancées pour expliquer les déficits accumulés dans la production et l’intensité des coupures observées, ne reflètent qu’une partie de la réalité. En effet, selon eux, la mauvaise gouvernance de la Senelec, pour ne pas dire le pillage est l’une des causes principales des coupures d’électricité observées sur l’ensemble du réseau de la Senelec. Ce pillage, à en croire nos sources, est organisé selon un plan bien précis et avec des moyens mettant en lumière des pratiques de gestion très peu orthodoxes de très haut vol.

La Gazette dispose de documents internes de la société établissant de façon formelle et irréfutables de vastes opérations de détournements d’argent par l’octroi de contrats dont la vocation première est uniquement d’enrichir les différentes parties, en particulier le fournisseur Pape Aly Guèye, Directeur général de la société Myna-Distribution, ami personnel du ministre Samuel Sarr.

C’est sous l’ère du ministre de l’Energie, alors Directeur Général de la Senelec que de telles pratiques ont commencé à prendre l’ampleur qui est la leur dans la société d’Etat aujourd’hui. Tout se déroule sous l’œil bienveillant et complaisant des syndicalistes de la compagnie, jadis prompt à monter en première ligne pour défendre leur outil de travail.

L’AMI DE SAMUEL

Tout se présente maintenant comme si quelque part un mot d’ordre a été lancé pour dire : silence on pille la Senelec. Au cœur de ce système de magouilles et de passe-droits se trouve un homme Pape Aly Gueye. Ce dernier est identifié comme étant l’ami personnel du ministre Samuel Sarr. La Gazette a identifié un nombre total de quatre contrats majeurs qui lui ont été octroyés, entre 2005 et 2010, pour un montant global de l’ordre 22 milliards FCFA.








L’ensemble de ces marchés ont été octroyés au sieur Pape Aly Guèye suivant une procédure de gré à gré qui a mis en danger les finances de la société, selon le point de vue de certains cadres de la compagnie que nous avons interrogés.

Qui est Pape Aly Guèye ? Acculé par ses banques au début de la décennie en cours, pour non paiement de créances, le sieur Aly Guèye a été poursuivi devant la barre du tribunal des criées en exécution forcée par plusieurs banques de la place, en particulier par la Société générale de banques (SGBS).

Un homme d’affaires spécial qui, avant l’arrivée de Samuel Sarr à la Senelec crevait la dalle, faisait les pieds et les mains pour empêcher que ses maisons ne soient vendues devant la barre du tribunal. La « grâce » lui sourit alors, quand il a été présenté par une de ses amies à Samuel Sarr, alors Directeur général de la société d’électricité. Aly Guèye prend alors place rapidement dans le cœur du dispositif de management de la société d’Etat, en obtenant plusieurs contrats de fournitures de matériels destinées à l’équipement des centrales et autres sites de la Senelec.












En février 2005, un contrat est octroyé à l’homme d’affaires en vertu d’une procédure de gré à gré et d’un montant global de 6 384 921 595 FCFA. Il s’agit d’un marché de fournitures de poteaux électriques. Les commandes sont passées par la Senelec auprès de l’homme d’affaires à qui on déroule le tapis rouge.

Le vol dénoncé en interne

Des conditions très favorables sont offertes à l’homme d’affaires Aly Guèye pour l’exécution de ces contrats. C’est ainsi que les clauses contractuelles arrêtées lui accordent des tolérances de l’ordre de 20%, en moins ou en plus, sur toute marchandise passée et livrée par la société. Certains cadres de la Senelec, analysant cette clause contractuelle, considèrent que c’est un vol organisé qui permet aux protagonistes du marché de se partager 20% du montant des marchandises facturées mais non livrées au client du fait de la marge de tolérance accordée. Sur le premier contrat d’un peu plus de 7 milliards, il lui était loisible de ne pas livrer 20% des poteaux commandés. Ce qui représente un montant total d’au moins 1, 2 milliard de FCfa.











Autrement dit, si la Senelec commande, par exemple, cent poteaux électriques auprès de Myna-distribution, celle-ci peut, en vertu de la tolérance qui lui est ainsi accordée, lui livrer 80 poteaux seulement, sans préjudice pour elle. Un haut cadre de la Senelec fait observer à cet égard : « je n’ai aucun doute que le prix d’achat des 20 poteaux régulièrement payés par la Senelec et qui n’ont pas été livrés, est partagé par les différents protagonistes impliqués dans la relation contractuelle ». Les commandes passées dans de telles conditions ont été nombreuses et se montent à presque 7 milliards de francs Cfa. On imagine alors l’ampleur du vol et du préjudice causé à la Senelec. Revenons sur le détail des commandes passées à Myna-Distribution dans de telles conditions, pour mieux situer le problème.

Le 21 février 2005, pour un montant global de 781 350 000 FCfa, une commande de matériels (poteaux électriques) a été passée auprès du patron de Myna-distribution. En fait, cette première commande (n° 10389) concerne une partie d’une commande globale de quelques 50 139 poteaux de 9 et de 12 mètres.

S’en suivra une seconde commande (n° 12 184), pour un montant de 2 224 363 216 FCFA. Au total, Aly Guèye a reçu une commande totale de 50 139 poteaux, pour un montant global de 3 590 834 339 FCFA. Des poteaux dont les longueurs varient entre 09 et 12 mètres. Ils ont été tous livrés à la Senelec, le problème est qu’une mission du Contrôle général de la société a relevé de très graves défauts sur le matériel livré.

Une correspondance adressée par Mamadou Diop, directeur de ce Contrôle général, à M. le Directeur de l’Administration du patrimoine et des approvisionnements, indique : « Une mission de contrôle portant sur les commandes de poteaux bois avariés fournis par Myna Distribution a eu lieu en 2008 au niveau de votre unité. A la suite du rapport de cette mission qui a passé en revue les pratiques en cours et les différentes étapes du marché, des recommandations validées par la Direction Générale ont été faites. Nous vous demandons, dans un délai de 15 jours, de bien vouloir nous édifier sur l’état de la mise en œuvre de ces recommandations ».

Quelles sont ces conclusions ? La mission du Contrôle général avait, en effet, décidé que le fournisseur Myna Distribution était tenu de faire une visite sur le site de stockage des poteaux livrés, pour constater avec les responsables de la Senelec, l’ampleur des dégâts, en faisant le point sur la quantité énorme de poteaux avariés qui ont été livrés. Les enquêteurs du contrôle général indiquaient : « qu’au choix de l’acheteur, le coût de ces poteaux devait être remboursé ou que tous les poteaux avariés soient remplacés par Myna Distribution ». Cette visite, telle que préconisée et recommandée par les enquêteurs de la société d’Etat n’a jamais eu lieu.

Pire : Myna – Distribution n’a jamais remplacé ou remboursé le matériel avarié, estimé en quantité à 50 139 poteaux, son coût financier à 3 590 834 339 FCFA. Comme on le constate, en refusant de se conformer aux recommandations de la mission de contrôle et d’y donner suite, Myna Distribution et son protecteur réussissaient ainsi à gagner, sans cause, plus de 3 milliards de FCFA, sur le dos de la société d’Etat.










Cet acte inqualifiable a été couvert de bout en bout par l’autorité politique. Non seulement la Senelec a été spoliée, mais il s’y ajoute le fait que les poteaux avariés constituent aussi un grave danger pour son personnel. Aussi, le rapport de mission de Contrôle a-t-il en outre recommandé que : « le Directeur de la distribution et les délégués régionaux soient informés pour qu’ils sensibilisent les agents sur le danger que présente pour eux l’ascension sur ces supports termites en attendant leur remplacement ». Un crime économique doublé d’un autre crime simple de droit commun : détournement de deniers publics et mise en danger de la vie d’autrui.


Après les deux premières commandes et les constats faits par la mission du Contrôle général de la Senelec et en dépit du refus du fournisseur de donner suite aux recommandations formulées par les enquêteurs, les commandes ont continué de plus belle auprès du sieur Aly Guèye. C’est ainsi que le 29 mars 2006, la Senelec a de nouveau passé une commande (n° 10972) auprès de Myna - Distribution, pour un montant total de 498 413 900 FCFA. Une autre commande (n°11864) suivra le 29 juin 2007, pour une valeur totale de 781 350 FCFA. Pour boucler la ronde des commandes et le marché global, trois autres bons ont été signés en faveur du sieur Aly Guèye, le veinard. Le premier bon (n° 10 064) a été signé le 10 janvier 2007, pour un montant de 1 190 336 962 FCFA ; le second bon (n° 10304) l’a été le 29 février 2007, pour une valeur de 475 844 220 FCFA. La troisième et dernière commande (n°10459) est intervenue le 20 février 2007, pour un montant de 433 063 595 FCFA.

L’exécution de ce marché a posé d’énormes problèmes à la Sénélec qui avait arrêté un certain nombre de dispositions, dans le souci de sauvegarder les intérêts de la société. La réception du matériel avarié par le directeur des approvisionnements constituait aux yeux des membres de la mission du Contrôle général une négligence grave et coupable. Aussi, la commission recommandait-elle, que pour éviter de constater des défauts graves sur un matériel livré et réceptionné, qu’on rende « obligatoire toute réception de matériel servi sur site avant son entrée en magasin pour s’assurer de la conformité ; sensibiliser les responsables de la Senelec sur l’importance que revêt la réception en usine et sur site de matériels de cette importance. La présence de l’unité concernée par le matériel fourni et livré est toujours nécessaire ».

Par ailleurs, la mission du Contrôle général avait également recommandé dans son rapport, la « suppression sur les marchés de fournitures les tolérances de plus ou moins 20% admises sur les quantités lorsqu’il s’agit de gros matériels dont le décompte ne pose aucune difficulté (exemple : poteaux, transformateurs, compteurs machines, appareillages véhicules) pour éviter les abus ».

Par cette règle dite de la tolérance de 20%, des sources concordantes et proches de la Direction générale de la Senelec, indiquent que : « tous les marchés accordés à Myna - Distribution ont été enregistrés et les quantités effectivement livrées. Le dispositif a permis à des contractants indélicats de voler légalement la société ».













La société Myna – Distribution est l’une des rares sociétés prestataires auprès de la Senelec qui fournit du matériel à la société d’Etat, sans en assurer la pose sur les sites d’accueil. Le fait de dissocier les tâches de fourniture de matériels et de pose de ce même matériel n’est pas souvent à l’avantage du client. C’est ainsi qu’en étudiant les prestations de la Société Myna-Distribution, la mission du Contrôle général en est arrivée à recommander de : « revenir sur la formule fourniture et pose pour les marchés d’électrification et de respecter la réglementation en vigueur sur les marchés publics, en ce qui concerne principalement les modifications des conditions initiales du marché portant sur les quantités (dont les seuls à ne dépasser sont fixés par la réglementation ».

Après avoir parcouru le rapport de la mission du Contrôle général de la Senelec, on se rend compte que le contrat de 6 384 920 595 FCFA concédé à Myna– Distribution n’a été qu’une vaste opération de distraction d’argent public organisée au profit de particuliers.

Au-delà du fait qu’au moins 3 590 834 339 FCFA, ont été dépensés pour l’achat de poteaux (50139 poteaux) qui ne serviront jamais, le fournisseur a bénéficié d’une clause spéciale qui lui a permis de se faire payer des intérêts calculés sur la base de 8.5% du montant global du contrat. Dans d’autres cas conventionnels ces intérêts ont été majorés de 2%, pour se stabiliser à 10%.

Cette convention de fourniture de poteaux électriques signée avec la bénédiction de l’autorité et exécutée de façon couteuse par la Senelec est l’une des nombreuses preuves établissant concrètement le processus de pillage de la société d’Etat entrepris depuis au moins le temps où l’actuel ministre de l’Energie en était le Directeur général.

3.Posté par nitt le 24/11/2011 16:35 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

WADE NE DOIT PAS SE FAIRE UN PROBLEME AVEC SAMUEL SARR ON PARLE DE LUI SAMUEL COMME SI IL SE COMPORTE SUIVANT UN PERSONNAGE QUE LUI MEME S EST FORGE POUR ETRE L ENCAISSEUR IL L INCARNE VERS D AUTRES RESPONSABLES A QUEL NIVEAU ONT EU CERTAINEMENT A TRAITE D AFFAIRES AVEC LUI MAIS QU ILS SE TIENNENT COMME MENACER PAR LUI COMME LE CAS DU MINISTRE DES FINANCES EN MAGOUILLEUR PARFAIT ET COMPLOTEUR SOUS COUVERT SON AVEU SUR LES 9 MILLIARDS PUBLICS TOUS LES SENEGALAIS SONT AU COURANT DE CETTE AFFAIRE ET D AUTRES EN INSTANCE L IMMEUBLE AU USA EST PLUS SCANDALEUX LES POTEAUS POURRIS DE LA SENELEC LES MILLIARDS DES SENEGALAIS NE DISPARAITRONT PAS COMME PERTE POUR NOUS ET PROFIT POUR LUI NON

4.Posté par nitt le 24/11/2011 16:35 | Alerter
Utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer une alerte au responsable du site concernant ce commentaire :
Annuler

WADE NE DOIT PAS SE FAIRE UN PROBLEME AVEC SAMUEL SARR ON PARLE DE LUI SAMUEL COMME SI IL SE COMPORTE SUIVANT UN PERSONNAGE QUE LUI MEME S EST FORGE POUR ETRE L ENCAISSEUR IL L INCARNE VERS D AUTRES RESPONSABLES A QUEL NIVEAU ONT EU CERTAINEMENT A TRAITE D AFFAIRES AVEC LUI MAIS QU ILS SE TIENNENT COMME MENACER PAR LUI COMME LE CAS DU MINISTRE DES FINANCES EN MAGOUILLEUR PARFAIT ET COMPLOTEUR SOUS COUVERT SON AVEU SUR LES 9 MILLIARDS PUBLICS TOUS LES SENEGALAIS SONT AU COURANT DE CETTE AFFAIRE ET D AUTRES EN INSTANCE L IMMEUBLE AU USA EST PLUS SCANDALEUX LES POTEAUS POURRIS DE LA SENELEC LES MILLIARDS DES SENEGALAIS NE DISPARAITRONT PAS COMME PERTE POUR NOUS ET PROFIT POUR LUI NON

Nouveau commentaire :

Tout commentaire à caractère commercial, insultant, pornographique, raciste, homophobe, incitant à la violence ou contraire aux lois sénégalaises sera supprimé, Peut entraîner votre bannissement total du site