Qu’est ce l’hyperthyroïdie ou surmenage thyroïdien ?
Lorsqu’un sujet est atteint d’hyperthyroïdie, cela signifie généralement que des taux anormalement élevés d’hormones thyroïdiennes sont en circulation dans l’organisme. Ces hormones sont sécrétées par la glande thyroïde, située à la base du cou, juste derrière la pomme d’Adam et un peu au dessous de cette dernière.
Le nom anglais de ce trouble, maladie de Gaves, vient du nom d’un médecin irlandais du début du XIXe siècle, Robert James Gaves, qui fut le premier à en identifier les symptômes caractéristiques : grossissement de la thyroïde, yeux exorbités, pouls rapide, transpiration abondante, fatigue, augmentation de l’activité métabolique entraînant une importante perte de poids, et divers symptômes neurologiques tels qu’agitation, irritabilité et légers tremblement certains muscles.
Le taux d’hormones thyroïdiennes en circulation dépendent de plusieurs facteurs : quantité d’iode minérale disponible, taux de thyréostimuline secrété par l’hypophyse (ou glande pituitaire), située au centre du cerveau, ainsi que l’état de santé global de la glande thyroïde elle-même. De plus, les taux de thyréostimuline sont également contrôlés par une autre partie du cerveau, l’hypothalamus. Tous ces facteurs peuvent se traduire par une formule toute simple chez l’individu en bonne santé : à mesure que le taux de thyréostimuline s’élève, le taux d’hormone thyroïdienne augmente également, jusqu’à ce qu’il y ait équilibre. Si le fonctionnement de la thyroïde laisse à désirer, ses tentatives pour régulariser les taux hormonaux ne serviront qu’à dérégler davantage ce système complexe.
Les maladies thyroïdiennes, qui sont trois fois plus fréquentes qu’il y a dix ans, touchent des milliers d’individus, surtout les femmes.
Comment se fait le diagnostic ?
Le diagnostic repose sur la palpation du cou. Surtout, on recherche des signes de compression des organes de voisinage, c'est-à-dire une dysphagie (gêne à la déglutition), une dysphonie (modification de la voix) ou une dyspnée (gêne respiratoire). On étudie parfois le goitre par une échographie cervicale qui visualise les lobes thyroïdiens et les nodules, précisant leur taille et leur aspect liquidien (kyste) ou solide. Parallèlement, le dosage des hormones thyroïdiennes révèle une éventuelle augmentation ou une diminution de celles-ci.
Evolution de la maladie ?
Spontanément, un goitre peut rester de petite taille ou augmenter de façon régulière et entraîner à terme des signes compressifs.
Un goitre peut en outre devenir toxique (en sécrétant des hormones thyroïdiennes de façon excessive) et alors entraîner une hyperthyroïdie.
Comment se fait le contrôle des hormones thyroïdiennes ?
Les deux principales hormones sécrétées par la thyroïde sont la T3 (triiodothyronine) et la T4 (tétra-iodothyronine ou thyroxine). Toutes deux comprennent le terme « iodo », l'iode étant indispensable à leur production. La quantité d’hormones produites est sous le contrôle d'autres glandes. C’est l'hypothalamus qui commande à l'hypophyse de produire l'hormone TSH (pour thyroid stimulating hormone). À son tour, l’hormone TSH stimule la thyroïde à produire les hormones thyroïdiennes.
On peut détecter une hypo ou une hyperactivité de la glande thyroïde en mesurant le taux de TSH dans le sang. En hypothyroïdie, le taux de TSH est élevé, car l’hypophyse réagit au manque d’hormones thyroïdiennes (T3 et T4) en sécrétant davantage de TSH. Par ce moyen, l’hypophyse tente de stimuler la thyroïde à produire plus d’hormones. En situation d’hyperthyroïdie (lorsqu'il y a trop d’hormones thyroïdiennes), l’inverse se produit : le taux de TSH est bas parce que l’hypophyse tente de « calmer » la glande thyroïde. Même au tout début d’un problème thyroïdien, le taux de TSH est souvent anormal.
La prévention ou le traitement par le Balanites ou « Sump »
Le Balanites aegyptiaca ou Dattier du désert est une Balanitacée très commune dans le domaine sahélien depuis l’Océan Atlantique jusqu’à la mer rouge. Cet arbre bénéficie aujourd’hui de la protection relative de certains paysans qui apprécient beaucoup ses fruits.
Toutes les partie de cet arbre soigne mais nous nous intéresseront ici à la prévention et au traitement du goitre.
Ainsi, pour se préserver du goitre, manger (trois ou quatre fois suffisent) mélangée à du riz cuit ou du couscous une sauce composée de tendres feuilles de sump (Balanites aegyptiaca), de pâte d’arachides et de tous les condiments habituels. On peut encore infuser des feuilles de la même plante et boire l’infusion obtenue. Lorsqu’on est déjà atteint du mal, mâcher quotidiennement une poudre sèche obtenue en pilant et en faisant sécher des feuilles du dit Balanites aegyptiaca. La tumeur résiste assez longtemps à la médication, mais finit toujours par céder. Ceux qui expérimenteront ce médicament seront émerveillés.
D’autres modes de traitement
1 Citronnelle (ou mélisse): Aussi appelé mélisse, elle est souvent recommandée pour traiter la maladie de Basedow. Des études montrent que la citronnelle abaisse le taux de thyréostimuline dans le sang et l’hypophyse après une seule piqure, ce qui réduit également la production d’hormone thyroïdienne. Il n’est pas prouvé qu’elle ait le même effet quand elle quand elle est utilisée par voie orale. A mon avis, c’est probable, et cela vaut sans doute la peine d’essayer.
2 Moutarde (pour l’hypothyroïdie): Les hormones thyroïdiennes contiennent non seulement une grande concentration d’iode mais également une substance complexe appelée tyrosine. Les feuilles de moutarde sont la meilleure source de tyrosine que je connaisse, avec un taux de 1,9% sur la base du poids sec. Divers autres aliments contiennent de la tyrosine : graines de soja, avoine, cacahuètes, épinards, cresson, graines de sésame, courge, fèves, amarante, graine de citrouille, chou etc…
Serigne Samba Ndiaye
Chercheur,
Tradipraticien,
Phytothérapeute
sambamara.com
Lorsqu’un sujet est atteint d’hyperthyroïdie, cela signifie généralement que des taux anormalement élevés d’hormones thyroïdiennes sont en circulation dans l’organisme. Ces hormones sont sécrétées par la glande thyroïde, située à la base du cou, juste derrière la pomme d’Adam et un peu au dessous de cette dernière.
Le nom anglais de ce trouble, maladie de Gaves, vient du nom d’un médecin irlandais du début du XIXe siècle, Robert James Gaves, qui fut le premier à en identifier les symptômes caractéristiques : grossissement de la thyroïde, yeux exorbités, pouls rapide, transpiration abondante, fatigue, augmentation de l’activité métabolique entraînant une importante perte de poids, et divers symptômes neurologiques tels qu’agitation, irritabilité et légers tremblement certains muscles.
Le taux d’hormones thyroïdiennes en circulation dépendent de plusieurs facteurs : quantité d’iode minérale disponible, taux de thyréostimuline secrété par l’hypophyse (ou glande pituitaire), située au centre du cerveau, ainsi que l’état de santé global de la glande thyroïde elle-même. De plus, les taux de thyréostimuline sont également contrôlés par une autre partie du cerveau, l’hypothalamus. Tous ces facteurs peuvent se traduire par une formule toute simple chez l’individu en bonne santé : à mesure que le taux de thyréostimuline s’élève, le taux d’hormone thyroïdienne augmente également, jusqu’à ce qu’il y ait équilibre. Si le fonctionnement de la thyroïde laisse à désirer, ses tentatives pour régulariser les taux hormonaux ne serviront qu’à dérégler davantage ce système complexe.
Les maladies thyroïdiennes, qui sont trois fois plus fréquentes qu’il y a dix ans, touchent des milliers d’individus, surtout les femmes.
Comment se fait le diagnostic ?
Le diagnostic repose sur la palpation du cou. Surtout, on recherche des signes de compression des organes de voisinage, c'est-à-dire une dysphagie (gêne à la déglutition), une dysphonie (modification de la voix) ou une dyspnée (gêne respiratoire). On étudie parfois le goitre par une échographie cervicale qui visualise les lobes thyroïdiens et les nodules, précisant leur taille et leur aspect liquidien (kyste) ou solide. Parallèlement, le dosage des hormones thyroïdiennes révèle une éventuelle augmentation ou une diminution de celles-ci.
Evolution de la maladie ?
Spontanément, un goitre peut rester de petite taille ou augmenter de façon régulière et entraîner à terme des signes compressifs.
Un goitre peut en outre devenir toxique (en sécrétant des hormones thyroïdiennes de façon excessive) et alors entraîner une hyperthyroïdie.
Comment se fait le contrôle des hormones thyroïdiennes ?
Les deux principales hormones sécrétées par la thyroïde sont la T3 (triiodothyronine) et la T4 (tétra-iodothyronine ou thyroxine). Toutes deux comprennent le terme « iodo », l'iode étant indispensable à leur production. La quantité d’hormones produites est sous le contrôle d'autres glandes. C’est l'hypothalamus qui commande à l'hypophyse de produire l'hormone TSH (pour thyroid stimulating hormone). À son tour, l’hormone TSH stimule la thyroïde à produire les hormones thyroïdiennes.
On peut détecter une hypo ou une hyperactivité de la glande thyroïde en mesurant le taux de TSH dans le sang. En hypothyroïdie, le taux de TSH est élevé, car l’hypophyse réagit au manque d’hormones thyroïdiennes (T3 et T4) en sécrétant davantage de TSH. Par ce moyen, l’hypophyse tente de stimuler la thyroïde à produire plus d’hormones. En situation d’hyperthyroïdie (lorsqu'il y a trop d’hormones thyroïdiennes), l’inverse se produit : le taux de TSH est bas parce que l’hypophyse tente de « calmer » la glande thyroïde. Même au tout début d’un problème thyroïdien, le taux de TSH est souvent anormal.
La prévention ou le traitement par le Balanites ou « Sump »
Le Balanites aegyptiaca ou Dattier du désert est une Balanitacée très commune dans le domaine sahélien depuis l’Océan Atlantique jusqu’à la mer rouge. Cet arbre bénéficie aujourd’hui de la protection relative de certains paysans qui apprécient beaucoup ses fruits.
Toutes les partie de cet arbre soigne mais nous nous intéresseront ici à la prévention et au traitement du goitre.
Ainsi, pour se préserver du goitre, manger (trois ou quatre fois suffisent) mélangée à du riz cuit ou du couscous une sauce composée de tendres feuilles de sump (Balanites aegyptiaca), de pâte d’arachides et de tous les condiments habituels. On peut encore infuser des feuilles de la même plante et boire l’infusion obtenue. Lorsqu’on est déjà atteint du mal, mâcher quotidiennement une poudre sèche obtenue en pilant et en faisant sécher des feuilles du dit Balanites aegyptiaca. La tumeur résiste assez longtemps à la médication, mais finit toujours par céder. Ceux qui expérimenteront ce médicament seront émerveillés.
D’autres modes de traitement
1 Citronnelle (ou mélisse): Aussi appelé mélisse, elle est souvent recommandée pour traiter la maladie de Basedow. Des études montrent que la citronnelle abaisse le taux de thyréostimuline dans le sang et l’hypophyse après une seule piqure, ce qui réduit également la production d’hormone thyroïdienne. Il n’est pas prouvé qu’elle ait le même effet quand elle quand elle est utilisée par voie orale. A mon avis, c’est probable, et cela vaut sans doute la peine d’essayer.
2 Moutarde (pour l’hypothyroïdie): Les hormones thyroïdiennes contiennent non seulement une grande concentration d’iode mais également une substance complexe appelée tyrosine. Les feuilles de moutarde sont la meilleure source de tyrosine que je connaisse, avec un taux de 1,9% sur la base du poids sec. Divers autres aliments contiennent de la tyrosine : graines de soja, avoine, cacahuètes, épinards, cresson, graines de sésame, courge, fèves, amarante, graine de citrouille, chou etc…
Serigne Samba Ndiaye
Chercheur,
Tradipraticien,
Phytothérapeute
sambamara.com