Se sentant persécuté : Oumar Sarr liste ses « délits » et les envoie au procureur

Si l’humour était le principal critère d’appréciation de la pertinence des hommes politiques, le maire de Dagana occuperait la première place de l’échiquier. L’ancien ministre de l’Urbanisme est revenu, dans une note rendue publique, sur sa dernière convocation devant les enquêteurs de la gendarmerie de Colobane. Oumar Sarr a indiqué que son face à face avec les pandores a porté sur son passage à la direction générale de la Sicap. L’ex ministre de préciser que ladite société avait besoin de terrains pour développer ses projets. Il leur fut proposé dans la zone de Sangalkam par l’intermédiaire d’un notaire, un terrain de quelques hectares qu’il pouvait acheter à 1.500 Cfa le mètre carré (m2). Avec une telle transaction et après aménagement, la Sicap pouvait le revendre jusqu’à 10 fois plus cher. En tant que Dg, l’opinion de M. Sarr sur cette affaire est que la Sicap pouvait en même temps satisfaire une partie de sa clientèle qui s’impatientait. Au finish, la transaction sera faite par l’intermédiaire d’une Société Civile, Immobilière (Sci) qui prenait en charge les intérêts des héritiers des familles (Lébous). Mais, certains, croit savoir Oumar Sarr, ont prétendu être oubliés et le notaire et la Sci furent attaqués. L’affaite fût jugée en première instance avec un non lieu pour le notaire, puis confirmée en appel et en Cours de cassation. Par quel biais cette affaire revient-elle au devant de la scène juridique ? C’est la principale question que le maire de Dagana s’est posé en recevant sa convocation. Il ne sait pas non plus pourquoi il a été auditionné comme témoin ? Irrité, Oumar Sarr a fini par prendre la décision de leur envoyer la liste de tous ses « délits potentiels » depuis son enfance. Cette dernière pourra, précisa-t-il, les aider.