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Serigne Saliou Mbacké disait: "Ma posture se résume à l’adoration de Dieu et au service de Cheikh Ahmadou Bamba"

Extraits d’un discours de Cheikh Saliou Mbacké, cinquième Khalife des mourides.
« (…) Je vous rappelle que tous nos propos s’orientent essentiellement vers Dieu. Notamment vers son adoration et l’obéissance lui étant due. Mais le contexte politique actuel est tel que beaucoup de gens viennent souvent me demandé mon avis et ma position sur ces questions Aussi voudrais-je apporter à tous mes frères musulmans les clarifications suivantes et préciser que ma position sur les questions politiques n’a nullement varié», disait Serigne Saliou Mbacké, selon Le Populaire


Rédigé par leral.net le Lundi 5 Mars 2012 à 09:03 | | 0 commentaire(s)|

Serigne Saliou Mbacké disait: "Ma posture se résume à l’adoration de Dieu et au service de Cheikh Ahmadou Bamba"
« J’ai toujours expliqué aux acteurs politique que ma mission n’est nullement de m’engager en politique, même si je ne la considère pas préjudiciable en soit à cette mission. Car, quels que soient les partisans ou les camps politiques qui me rendent visite, l’on y retrouve infailliblement une grande partie de mes disciples qui en composent même souvent l’essentiel. »

« Ce qui fait que j’y compte en général plus de fidèles que quiconque d’autres. A telle enseigne que je considère chaque camp politique comme ma propre famille. C’est la raison pour laquelle mon souhait pour tous ces partis est le même, à savoir la paix et le salut. Ceci constitue ma profonde conviction et l’attitude que j’ai décidé d’adopter pour toujours. »

« Quiconque choisit d’en adopter une autre est libre de le faire, mais ne me verra nullement en changer et me retrouvera inéluctablement dans cette posture. Posture qui se résume à l’adoration de Dieu et au service de Cheikh Ahmadou Bamba, tout en entretenant avec les hommes politiques des relations fondées sur les intérêts de la communauté mouride. »

« Par ailleurs sachez que je ne m’immiscerai jamais, ni en paroles, ni en actes, dans une quelconque question politique que j’aurais estimée en dehors de mon ressort. Car bien que n’étant nullement sans connaître la nature de ces questions, je ne les considère toutefois pas comme faisant partie intégrante de ma mission. C’est cela ma position actuelle. Et elle ne pourrait varier que si des circonstances particulièrement exceptionnelles l’exigent. »