Convaincu que le Président de la République, Macky Sall, doit s’impliquer personnellement pour trouver une solution à ces grèves simultanées, l’ex-ministre sous le défunt régime libéral assène : «il y a un problème de coaching du ministre de l’Enseignement supérieur (Mary Teuw Niane), depuis le début des concertations, jusqu’à sa mise en œuvre”.
Il explique : «j’ai le sentiment que le président Macky Sall laisse trop faire, il ne s’implique pas. Et on perd du temps».
Refusant de lâcher les basques à Marie Teuw Niane, Kalidou Diallo, qui s’est prononcé dans les colonnes de L’Observateur, en rajoute cette couche très critique : “il me semble qu’il y a une sorte de précipitation qui ne dit pas son nom. C’est la manière dont cela a été managé qui pose problème.
Mais Kalidou Diallo s’en est également pris aux députés. Car, dit-il, “je me demande si les députés étaient de bonne foi au moment du vote, ou c’est une simple ignorance, mais c’est aussi bizarre».
Estimant qu’il s’agit-là de revendications assez vieilles, Kalidou Diallo théorise l’argument, selon lequel le Gouvernement n’arrive pas à expliquer les accords, parce qu’il y a un problème d’interprétation de ces accords qui ont été signés et qui ne sont pas respectés, et il y a de nouvelles revendications (…)”.
Dans tous les cas, souligne l’ancien ministre, “s’il n’y a pas, de part et d’autre, des compromis, la fin des grèves n’est pas pour demain», a mis en garde Kalidou Diallo dans un entretien à L’Observateur, ce vendredi.
Pour rappel, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur est en mouvement d’humeur, depuis bientôt plusieurs semaines et alterne grèves totales, débrayages, conférence de presse, marche…Le tout teinté d’une récente cérémonie d’incinération de la loi cadre chargée de procéder à une réorganisation du fonctionnement des Universités sénégalaises.
Actusen.com
Il explique : «j’ai le sentiment que le président Macky Sall laisse trop faire, il ne s’implique pas. Et on perd du temps».
Refusant de lâcher les basques à Marie Teuw Niane, Kalidou Diallo, qui s’est prononcé dans les colonnes de L’Observateur, en rajoute cette couche très critique : “il me semble qu’il y a une sorte de précipitation qui ne dit pas son nom. C’est la manière dont cela a été managé qui pose problème.
Mais Kalidou Diallo s’en est également pris aux députés. Car, dit-il, “je me demande si les députés étaient de bonne foi au moment du vote, ou c’est une simple ignorance, mais c’est aussi bizarre».
Estimant qu’il s’agit-là de revendications assez vieilles, Kalidou Diallo théorise l’argument, selon lequel le Gouvernement n’arrive pas à expliquer les accords, parce qu’il y a un problème d’interprétation de ces accords qui ont été signés et qui ne sont pas respectés, et il y a de nouvelles revendications (…)”.
Dans tous les cas, souligne l’ancien ministre, “s’il n’y a pas, de part et d’autre, des compromis, la fin des grèves n’est pas pour demain», a mis en garde Kalidou Diallo dans un entretien à L’Observateur, ce vendredi.
Pour rappel, le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur est en mouvement d’humeur, depuis bientôt plusieurs semaines et alterne grèves totales, débrayages, conférence de presse, marche…Le tout teinté d’une récente cérémonie d’incinération de la loi cadre chargée de procéder à une réorganisation du fonctionnement des Universités sénégalaises.
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