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Seydi Gassama crée une friction "diplomatique" entre l’ambassadeur de la Palestine au Sénégal et celui de l’Israël sur Facebook


Rédigé par leral.net le Mercredi 8 Août 2018 à 11:01 | | 0 commentaire(s)|

Seydi Gassama crée une friction "diplomatique" entre l’ambassadeur de la Palestine au Sénégal et celui de l’Israël  sur Facebook




Seydi Gassama pensait bien faire en publiant sur sa page Facebook, une photo de lui en compagnie de l’ambassadeur d’Israël, son Excellence Paul Hirschson, dans le cadre d'une pétition signée par 58083 personnes des 45 départements du Sénégal, appelant à l’abandon des poursuites judiciaires contre des activistes palestiniens issa Amro et Farid al-atrash. A l'arrivée, cette publication  a créé une friction "diplomatique" entre l'ambassadeur de Palestine au Sénégal et son homologue isréëlien sur Facebook, dont il se serait bien passé .

" ...Il ne faut pas me mettre avec l’ambassadeur de l’occupation israélienne dos à dos..."

L'ambassadeur de Palestine au Sénégal qui apprécie le fait que Seydi Gassama porte la voix des ‘’opprimés’’, s’est adressé à lui en ces termes : « on sait et on apprécie que tu portes la voix des opprimés, mais il ne faut pas me mettre avec l’ambassadeur de l’occupation israélienne dos à dos. Il n’est pas mon homologue et il ne le sera jamais. Je sais, l’ambassadeur de l’occupation israélienne et de son régime a tout fait pour montrer qu’il est l’ami de tous ici au Sénégal, mais l’ami de tous n’est l’ami à personne. La paix sera faite le jour où Israël cèdera à son idéologie raciste et arrogante et lorsque Israël se soumettra au droit international (…) et arrêtera d’agir en toute impunité sans aucune sanction à son égard ».

Suivant la conversation, l’ambassadeur d’Israël Paul Hirschson réplique, en ajoutant à son commentaire un émoticône faisant signe de clin d’œil : « c’est bon, nous sommes patients. Un jour, vous nous accepterez comme vos partenaires et il y aura la paix. Oui, je me souviens de toi et moi nous serrant la main à l’hôtel du King Fahd. Ne faisons pas semblant ».







Les Echos