C’est avec surprise que les habitants des zones frontalières ont appris le coup d’Etat en Mauritanie. Très éloignées de la capitale, les populations de Rosso désapprouvent le coup de force et montrent leur inquiétude quant à la suite des événements. Aujourd’hui, les frontières restent ouvertes après un moment d’hésitation des responsables de la sécurité, qui font savoir qu’ils n’ont reçu aucune instruction dans le sens de limiter les déplacements d’un côté comme de l’autre de la frontière. Des nouvelles en provenance de Nouakchott indiquent que les forces de l’ordre sont dans la rue, les marchés restent ouverts, selon Seynaba Mbodj Fall, commerçante sénégalaise revenant de Nouakchott. « On a laissé le calme au marché Cinquième, il n’y avait aucun problème. On a acheté nos marchandises et puis on a pris le bac sans problème », raconte-t-elle.
Sur la présence des militaires dans la capitale mauritanienne, la commerçante dit : « Il y avait des militaires, beaucoup de militaires. Nous continuerons à y aller parce qu’il n’y a aucun problème sur la route. On l’a appris vers 11h, 11h30, quand on a vu des militaires sur la route. On a demandé ce qui se passait. On nous a dit qu’il y avait coup d’Etat, tout court ».
Pour les populations de Rosso Mauritanie, ce sont des militaires, pour la plupart des généraux ou officiers supérieurs mis à l’écart par le nouveau régime qui sont les auteurs de ce coup d’Etat. Pour le moment donc, le bac continue toujours ses navettes sur le fleuve Sénégal, entre les deux Rosso.
Youssef Tidiane Sylla, sénateur mauritanien, Premier secrétaire de la Commission des Affaires étrangères, de l’Armée et de la Défense, lance un appel à la communauté internationale pour sauver la démocratie en Mauritanie. Selon lui, la communauté internationale doit fortement se mobiliser pour arrêter les dérives militaires. « A mon avis, le seul espoir des Mauritaniens aujourd’hui, c’est l’opinion internationale, vers les Nations-Unies, vers l’Union africaine, vers le monde arabe. La seule clé que nous avons, qui peut nous sortir des griffes des militaires, c’est une mobilisation sans condition de l’opinion internationale, qui doit dire non de manière très claire
Sur la présence des militaires dans la capitale mauritanienne, la commerçante dit : « Il y avait des militaires, beaucoup de militaires. Nous continuerons à y aller parce qu’il n’y a aucun problème sur la route. On l’a appris vers 11h, 11h30, quand on a vu des militaires sur la route. On a demandé ce qui se passait. On nous a dit qu’il y avait coup d’Etat, tout court ».
Pour les populations de Rosso Mauritanie, ce sont des militaires, pour la plupart des généraux ou officiers supérieurs mis à l’écart par le nouveau régime qui sont les auteurs de ce coup d’Etat. Pour le moment donc, le bac continue toujours ses navettes sur le fleuve Sénégal, entre les deux Rosso.
Youssef Tidiane Sylla, sénateur mauritanien, Premier secrétaire de la Commission des Affaires étrangères, de l’Armée et de la Défense, lance un appel à la communauté internationale pour sauver la démocratie en Mauritanie. Selon lui, la communauté internationale doit fortement se mobiliser pour arrêter les dérives militaires. « A mon avis, le seul espoir des Mauritaniens aujourd’hui, c’est l’opinion internationale, vers les Nations-Unies, vers l’Union africaine, vers le monde arabe. La seule clé que nous avons, qui peut nous sortir des griffes des militaires, c’est une mobilisation sans condition de l’opinion internationale, qui doit dire non de manière très claire
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