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Situation tendue au Sénégal : La Ligue des Imams demande au Président, de «mesurer la gravité de la situation»

Le déferlement de la violence depuis la condamnation d'Ousmane Sonko dans l’affaire Sweet Beauty, inquiète la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal. L’organisation demande au président de la République, de «mesurer la gravité de la situation».


Rédigé par leral.net le Mercredi 7 Juin 2023 à 10:19 | | 0 commentaire(s)|

A l’image de toutes les couches de la société, la situation tendue dans le pays depuis l’éclatement des manifestations violentes qui ont découlé de la condamnation d'Ousmane Sonko, inquiète la Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal (Lips).

Dans un communiqué, elle regrette le nombre de victimes notées lors ces manifestations et se désole de «n’avoir pas été entendue, malgré ses multiples adresses à l’opinion nationale et internationale, sur les risques de tension qui menaçaient notre pays». L’organisation demande au chef de l’Etat, de «mesurer la gravité de la situation, d’user de toutes les prérogatives que lui confère son statut de chef suprême de la Nation, conformément à la Constitution».

En outre, la Lips a encouragé le président de la République à «la recherche des voies et moyens pour lever l’impasse actuelle dans laquelle le pays se trouve». Elle a également fait un appel à l’endroit des manifestants qui, pour rappel, ont saccagé plusieurs édifices publics et des biens privés ces derniers jours.

La Ligue des imams et prédicateurs du Sénégal a également déploré «la situation faite de peur et de grande incertitude des populations». Elle a ainsi recommandé au chef de l’Etat, de «poser des actes forts, allant dans le sens de l’apaisement et de la désescalade», avant d’appeler au calme, «toutes les parties aux différents conflits à la base de la dégradation de la situation à la retenue, au nom de la paix, de la cohésion sociale et pour l’intérêt supérieur de la Nation».

En février dernier, ces religieux avaient demandé au chef de l’Etat, de «mesurer la situation nationale dans toute sa véracité et de refuser d’écouter les va-t-en-guerre, sans grande responsabilité, parmi ses alliés». Estimant qu’en réalité, «c’est sa seule responsabilité qui est engagée devant le peuple et devant l’histoire».





Bes Bi