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Sonko et son gouvernement interpellés : les quatre (04) questions écrites du Député Guy Marius Sagna


Rédigé par leral.net le Samedi 13 Septembre 2025 à 11:41 | | 0 commentaire(s)|

Sonko et son gouvernement interpellés : les quatre (04) questions écrites du Député Guy Marius Sagna
Nuyu naa la !

Chers compatriotes, certains parmi vous souhaitent que le gouvernement du premier ministre Ousmane Sonko leur apporte des réponses relatives aux problèmes de la légalisation des certificats de nationalité (01 🌿), au paiement en ligne des amendes de la circulation routière (02 🌿), aux étudiants qui parfois restent dix ans avant de recevoir leur diplôme (03 🌿) et à la CBAO qui couperait chaque mois 4.999 FCFA à ses clients (04 🌿). Je partage avec vous les quatre (04) questions écrites suivantes.

‎🚨 1- ‎Objet : problème de la légalisation des certificats de nationalité

Depuis près d’un an, un problème persiste : la légalisation des certificats de nationalité sénégalaise.
‎Exemple : un citoyen obtient son certificat de nationalité à Ziguinchor, mais résidant à Dakar, il a besoin d’une copie légalisée. Au tribunal de Dakar, Rufisque ou Guédiawaye, la légalisation du certification de nationalité lui est refusée sous prétexte que le document a été délivré par une autre juridiction. Il est demandé au citoyen de retourner à Ziguinchor pour la légalisation du certificat de nationalité.

J'ai demandé au gouvernement :

‎•Êtes-vous informé de ces pratiques qui pénalisent surtout les étudiants ?
‎•Sont-elles justifiées ?
‎•Quelles solutions pour y remédier ?

‎🚨 2- ‎‎‎Objet : paiement des amendes en ligne

J'ai été contacté par des concitoyens qui m'ont dit que certains policiers de la circulation déclaraient au moment du paiement en ligne des amendes que la machine pour payer en ligne (pda) n'avait pas de charge et renvoyer le conducteur au commissariat le plus éloigné de le zone pour s'acquitter de l'amende. ‎Mais qu'après, ils proposaient au conducteur de payer sur place mais sans reçu.

J'ai demandé au gouvernement : avez-vous eu vent de cas pareil et comment allez-vous les traiter ?

‎🚨 3- ‎‎Objet : difficultés des étudiants sénégalais à recevoir leurs diplômes

Une préoccupation hante les étudiants du Sénégal : contrairement aux pratiques internationales, disent-ils, les universités sénégalaises ne délivrent pas de diplômes aux étudiants à l’issue de leurs cycles de formation.

‎Depuis l’obtention du baccalauréat, les étudiants reçoivent uniquement des attestations de réussite, même après la licence, le master, et parfois jusqu’à la soutenance de la thèse de doctorat. cela a des conséquences multiples et graves, notamment pour les étudiants sénégalais souhaitant poursuivre leurs études à l’étranger ou intégrer le marché du travail dans un contexte international. Dans de nombreux pays, où la délivrance des diplômes est systématique, les attestations de réussite sont mal comprises, voire perçues comme insuffisantes ou non valides.

‎Actuellement, au Sénégal, c'est quasiment après près de dix ans que le diplôme est disponible (à la demande) car la délivrance étant centralisée au niveau du MESRI (les questions liées à la signautre par le ministre constituant la principale source de lenteur).

‎Cela constitue un frein majeur à la mobilité académique et professionnelle des sénégalais, et contribue à leur marginalisation dans les échanges internationaux.

‎Par ailleurs, il est inacceptable que de nombreux diplômés du système public sénégalais ne puissent pas présenter de diplôme officiel après des années d’efforts et d’investissement dans leur formation. Cette situation ternissant l’image de notre système éducatif.

J'ai demandé au gouvernement :

‎1. Quelles sont les raisons de l’absence de délivrance des diplômes dans les universités publiques sénégalaises?

‎2. Avez-vous identifié les mesures envisagées pour résoudre ce problème dans les meilleurs délais?

‎3. Comment garantir l’harmonisation des pratiques administratives des universités publiques sénégalaises avec les normes internationales?

‎🚨 4- ‎‎Objet : 4.999 FCFA ponctionnés chaque mois par la CBAO

Plusieurs clients de la Banque CBAO m'ont informé de l'institution par celle-ci d'un "pack yeksil" qui se matérialise selon eux par des ponctions de 4.999 FCFA chaque fin de mois. Ils disent qu'à ce jour, aucune explication sérieuse ne leur a été servie.

J'ai demandé au gouvernement : pouvez-vous expliquer à la représentation nationale l'origine et la justification de ces 4.999 FCFA ponctionnés par la CBAO et dénommés "pack yeksil" ?

Vos critiques et suggestions sont les bienvenues. Aidez nous à vous servir, en nous écrivant au guymarius.sagna@assemblee.sn ou au 774313174.

GMS,


Mame Fatou Kébé