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Soutien au peuple malien contre l’embargo de la CEDEAO : Ce vendredi, société civile, politiques, syndicats et diaspora africaine vont faire pression

Le vent de soutien au peuple malien, qui a soufflé un peu partout ces derniers temps, depuis l’embargo de la CEDEAO et de l’UEMOA contre la junte militaire au pouvoir, n’épargnera pas le Sénégal. En clair, plusieurs organisations de la société civile, des politiques, des syndicats et personnalités, se préparent à une grande manifestation, ce vendredi 28 janvier 2022, à la Place de la Nation, ex-Obélisque.


Rédigé par leral.net le Vendredi 28 Janvier 2022 à 09:29 | | 0 commentaire(s)|

Compte tenu de l’importance accordée à cet événement, ces organisations ont tenu une conférence de presse hier, mercredi 26 janvier 2022, pour inciter non seulement les Sénégalais à se mobiliser mais également l’ensemble de la diaspora africaine au Sénégal, à sortir massivement pour défendre la cause malienne, afin que la CEDEAO puisse revoir sa posture.

Des organisations de la société civile, des politiques, des syndicats et autres personnalités, en sont convaincus. Pour le notifier aux instances sous régionales que sont la CEDEAO et l’UEMOA, elles appellent une manifestation d’envergure à la Place de la Nation, ex-Obélisque, ce vendredi.

En prélude, les initiateurs de la manifestation, organisée en soutien au peuple malien, ont fait face à la presse hier, mercredi 26 janvier 2022.

Selon Boubacar Sèye, président d’Horizon sans frontière (HSF), «l’objectif de cette rencontre, en prélude à la manifestation du vendredi 28 janvier, c’est d’appeler à la mobilisation. Aujourd’hui, nous appelons à une mobilisation transnationale pour que la CEDEAO revoie sa posture. Il faudra aujourd’hui adopter tous les outils de pacification pour le retour au calme du Mali».

Mieux, poursuit-il, «c’est une manifestation que nous voulons historique, pour un changement de paradigme alors, pour que les africains comprennent eux-mêmes qu’aujourd’hui, c’est l’Afrique aux africains. Aujourd’hui, il faut ouvrir de nouvelles perspectives africaines pour la paix, la sécurité en vue d’un développement humain durable. Nous appelons au dialogue entre les deux parties pour le retour au calme dans ce pays frère, ami et stratégique pour le Sénégal».

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Concernant, par ailleurs, la décision prise par la junte militaire d’assurer une transition de cinq (5) ans, le président d’HSF invite les deux parties à privilégier le dialogue. «Je crois que c’est une décision qui est très flexible. C’est pour cette raison que nous estimons qu’il faudra réunir toutes les parties, pour l’adoption des outils de pacification. Donc, il faut dialoguer et je crois bien qu’à l’issue de ce dialogue, la junte militaire pourrait revenir sur sa décision».






Sud Quotidien