Le cinquième premier ministre de Wade souhaitait partir au lendemain des élections locales du 22 mars, mais le président de la République voulait encore le maintenir, selon des sources dignes de foi. Cheikh Hadjibou Soumaré a donc attendu près de cinq semaines pour revenir à la charge, suite au conseil des ministres tenu ce 30 avril pour demander, à nouveau, au chef de l’État de le décharger de ses fonctions, pour convenances personnelles. L’intéressé l’a lui-même confirmé lors de son discours d’adieu, sans toutefois entrer dans les détails. Le porte-parole du gouvernement sortant n’a pas dit autre chose, quand il a rendu compte des circonstances de l’acceptation de la démission de Cheikh Hadjibou Soumaré par le président Wade.
Une situation inédite, car malgré le nombre féerique de premiers ministres sous l’ère Wade, aucun d’entre eux, n’a souhaité quitter l’attelage gouvernemental par choix personnel. Certains ont été contraints au départ pour cause de brouille avec leur supérieur hiérarchique, en l’occurrence le chef de l’État.
C’est le cas du premier chef du gouvernement de l’alternance. Moustapha Niasse a été « remercié » en mars 2001, quelques jours seulement avant le premier anniversaire de la victoire de Wade sur Diouf. Idrissa Seck a connu le même sort en avril 2004 en raison de ce que d’aucuns appelaient, à l’époque, une « dualité au sommet de l’État ».
Auparavant, son prédécesseur, Mame Madior Boye avait été « emportée » par le naufrage du Diola survenu en septembre 2002. Un peu plus d’un mois, plus tard, elle avait été remplacée par le ministre d’État, Directeur de cabinet d’alors de Wade.
Le premier ministre qui détient jusque là le record de longévité en tant que chef du gouvernement d’Abdoulaye Wade s’appelle Macky Sall. Le chef de l’État a profité du traditionnel changement de gouvernement qui doit s’opérer après des élections législatives pour se débarrasser de lui en juin 2007, après plus de trois ans de service. Il avait la possibilité de le reconduire, mais a préféré le proposer au perchoir. La suite est connue de tous…
Cheikh Hadjibou Soumaré qui vient de démissionner au détriment de la volonté du président Wade qui avait encore besoin de lui pour coacher son attelage gouvernemental est donc le seul à avoir eu vraiment le choix.
Peut-être que sa discrétion et son manque d’ambitions politiques ont joué en sa faveur. Pendant presque deux ans à la tête du gouvernement, il a rarement fait la une des journaux. Son nom n’est associé à aucun scandale ou autre manœuvre politicienne.
- Par Hassan -
Une situation inédite, car malgré le nombre féerique de premiers ministres sous l’ère Wade, aucun d’entre eux, n’a souhaité quitter l’attelage gouvernemental par choix personnel. Certains ont été contraints au départ pour cause de brouille avec leur supérieur hiérarchique, en l’occurrence le chef de l’État.
C’est le cas du premier chef du gouvernement de l’alternance. Moustapha Niasse a été « remercié » en mars 2001, quelques jours seulement avant le premier anniversaire de la victoire de Wade sur Diouf. Idrissa Seck a connu le même sort en avril 2004 en raison de ce que d’aucuns appelaient, à l’époque, une « dualité au sommet de l’État ».
Auparavant, son prédécesseur, Mame Madior Boye avait été « emportée » par le naufrage du Diola survenu en septembre 2002. Un peu plus d’un mois, plus tard, elle avait été remplacée par le ministre d’État, Directeur de cabinet d’alors de Wade.
Le premier ministre qui détient jusque là le record de longévité en tant que chef du gouvernement d’Abdoulaye Wade s’appelle Macky Sall. Le chef de l’État a profité du traditionnel changement de gouvernement qui doit s’opérer après des élections législatives pour se débarrasser de lui en juin 2007, après plus de trois ans de service. Il avait la possibilité de le reconduire, mais a préféré le proposer au perchoir. La suite est connue de tous…
Cheikh Hadjibou Soumaré qui vient de démissionner au détriment de la volonté du président Wade qui avait encore besoin de lui pour coacher son attelage gouvernemental est donc le seul à avoir eu vraiment le choix.
Peut-être que sa discrétion et son manque d’ambitions politiques ont joué en sa faveur. Pendant presque deux ans à la tête du gouvernement, il a rarement fait la une des journaux. Son nom n’est associé à aucun scandale ou autre manœuvre politicienne.
- Par Hassan -
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