Le Parti démocratique sénégalais libéral - en acronyme Pdsl - la nouvelle formation politique que Me Abdoulaye Wade, président de la République, et ses alliés sont en train de créer sur les décombres du Pds a été l'objet des sarcasmes du président de l'Alliance Jëf-jël. Invité de l'émission «Sortie» sur «Walf T v», dimanche, Talla Sylla a estimé que «le Pdsl que Wade veut créer, c'est Paabi, Doom ji, Soxnasi ak Luubëlkat yi (c'est le père, le fils, l'épouse et les truands). Et il est temps de les arrêter». D'où la résolution qui sera adoptée à l'issue du congrès de son parti à Thiès. «C'est pourquoi je dis : Jël bi jotna (ndlr : il est temps de récolter en référence à Jëf-jël, nom de son parti, Jëf signifiant agir)», insiste Talla Sylla qui précise toutefois : «il faut le préparer. Pour bâtir un nouveau Sénégal, il faut du 'fulë' (de la détermination), l'implication de tout le peuple pour arrêter Paabi, Doom ji, Soxnasi ak Luubëlkat yi».
Pour Talla Sylla, «Wade nage dans l'erreur, c'est un guide qui vit dans l'obscurité. C'est pourquoi il ne souhaite pas qu'il fasse jour et s'attaque à ceux qui jouent le rôle d'alerte des populations comme la presse et moi. Il croit qu'en s'attaquant à ceux qui alertent, il parviendra à écarter les raisons de l'alerte». 'Revenant sur les raisons de son long silence, M. Sylla s'explique : «Si je ne fais plus de déclaration, c'est parce que tout a été déjà dit. Quand on parlait, on nous prenait pour des jeunes indisciplinés. Mais cela ne nous a pas découragés, on a continué à montrer tout ce qui ne marchait pas dans ce pays. Mais maintenant, l'Histoire nous a donné raison. C'est pourquoi il n'est pas nécessaire de revenir sur ce qu'on disait hier parce que tout le monde l'a vu et tout le monde est d'accord que le Jëf-jël avait raison». L'auteur de «Ablaye abal nu» cite en exemple le fait que son parti a été le premier à avertir que «le régime actuel pouvait être pire celui que de Diouf, les tripatouillages répétés de la Constitution, le danger d'une majoritaire mécanique à l'Assemblée nationale, le budget du président de la République, la prolongation du mandat des députés».
S'agissant de l'agression dont il a été victime en 2003, Talla Sylla la qualifie de «tentative d'assassinat» et prévient, malgré la Loi Ezzan : «Qu'importe le temps que cela prendra, un jour, ils quitteront ce pouvoir et ils seront jugés parce qu'aucun pouvoir n'est éternel si ce n'est celui de Dieu».
Bachir Fofana
Source Le Populaire
Pour Talla Sylla, «Wade nage dans l'erreur, c'est un guide qui vit dans l'obscurité. C'est pourquoi il ne souhaite pas qu'il fasse jour et s'attaque à ceux qui jouent le rôle d'alerte des populations comme la presse et moi. Il croit qu'en s'attaquant à ceux qui alertent, il parviendra à écarter les raisons de l'alerte». 'Revenant sur les raisons de son long silence, M. Sylla s'explique : «Si je ne fais plus de déclaration, c'est parce que tout a été déjà dit. Quand on parlait, on nous prenait pour des jeunes indisciplinés. Mais cela ne nous a pas découragés, on a continué à montrer tout ce qui ne marchait pas dans ce pays. Mais maintenant, l'Histoire nous a donné raison. C'est pourquoi il n'est pas nécessaire de revenir sur ce qu'on disait hier parce que tout le monde l'a vu et tout le monde est d'accord que le Jëf-jël avait raison». L'auteur de «Ablaye abal nu» cite en exemple le fait que son parti a été le premier à avertir que «le régime actuel pouvait être pire celui que de Diouf, les tripatouillages répétés de la Constitution, le danger d'une majoritaire mécanique à l'Assemblée nationale, le budget du président de la République, la prolongation du mandat des députés».
S'agissant de l'agression dont il a été victime en 2003, Talla Sylla la qualifie de «tentative d'assassinat» et prévient, malgré la Loi Ezzan : «Qu'importe le temps que cela prendra, un jour, ils quitteront ce pouvoir et ils seront jugés parce qu'aucun pouvoir n'est éternel si ce n'est celui de Dieu».
Bachir Fofana
Source Le Populaire
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