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TENTATIVE DE RELANCE AVORTÉE DU DIALOGUE POLITIQUE : Le «Groupe des six» se perd dans les dédales de la realpolitik...

Le dialogue politique est au point mort, nonobstant les efforts consentis par le «Groupe des six» (G6). Mbaye Sidy Mbaye et ses camarades qui avaient jugé nécessaire de ne pas laisser pourrir la situation, après les événements mémorables du 23 juin dernier, n'ont pu réussir à concilier les positions des opposants et ceux des tenants du pouvoir. Épisodes d'un échec programmé.


Rédigé par leral.net le Mercredi 3 Août 2011 à 13:55 | | 16 commentaire(s)|

TENTATIVE DE RELANCE AVORTÉE DU DIALOGUE POLITIQUE : Le «Groupe des six» se perd dans les dédales de la realpolitik...
Depuis quelque temps, le «Groupe des six» (G6), composé du journaliste Mbaye Sidy Mbaye, du Pr Ismaïla Madior Fall, de Baïdy Agne, président du Conseil national du patronat (Cnp), de l’architecte Pierre Goudiaby Atepa, de Mansour Cama, président de la Confédération des employeurs du Sénégal (Cnes), et de Mme Anna Ba Dia, qui ambitionnait de relancer le dialogue politique, est aphone. La raison en est toute simple : il s'est heurté au refus diplomatique, mais ferme des différents protagonistes de dialoguer, à six mois de la présidentielle. En attestent les conditions posées par les uns et les autres. Des conditions qui ne militent pas pour la relance du dialogue.
Pourtant, tout était bien parti. Le 5 juillet 2011, le G6 est reçu par le Président Wade au Palais. Au sortir de l'audience, le journaliste Mbaye Sidy Mbaye, porte-parole du G6, déclare : «Nous avons discuté et nous avons conclu qu’il faut faire quelque chose. Cela fait longtemps que le pouvoir et l’opposition ne dialoguent plus. Cette rupture de communication est grosse de danger. Nous nous sommes dit qu’il faut tout faire pour éviter le remake du 23 juin en essayant de contribuer au retour du dialogue entre le pouvoir et l’opposition».
Après le Palais, le G6 fait cap le même jour sur l'immeuble Immofront pour y rencontrer Amath Dansokho, Coordonnateur de Bennoo Siggil Senegaal.
Joint au téléphone, après son entrevue avec le G6, le président d'honneur du Parti de l'indépendance et du travail (Pit) souligne : «Ils sont venus me voir. J’ai une opinion personnelle. Mais mon opinion ne compte pas. Celles qui comptent, c’est le Bennoo et le Mouvement du 23 juin. Pour Bennoo Siggil Senegaal, je rendrai compte à la Conférence des leaders». Et Amath Dansokho de rappeler à l’intention de l’opinion nationale et internationale qu’ils ont toujours été des partisans du dialogue. «Nous sommes pour la paix. C’est Wade qui ne veut pas du dialogue. Nous sommes des pestiférés, parce que nous avons refusé́ de cautionner son projet de dévolution monarchique du pouvoir. Il ne trouvait plus d’intérêt à dialoguer avec nous».

Le M23 et Idy douchent les ambitions du G6

Mais, c'est le 11 juillet 2011 que les choses ont commencé à se corser pour le G6, avec sa rencontre avec le Mouvement du 23 juin (M23). En effet, les forces vives de la nation n'y vont pas par quatre chemins pour poser des préalables avant tout dialogue avec le chef de l'État.
À la fin de la rencontre, Alioune Tine, porte-parole du M23, affirme : «Nous avons bien précisé que, si le dialogue doit s'organiser, ce ne sera ni avec la société civile, ni avec Bennoo Siggil Senegaal, mais avec le Mouvement du 23 juin. Et nous leur avons signifié que le peuple s'est exprimé le 23 juin de façon très nette et le pouvoir en a tiré les conséquences en retirant son projet de loi. Après cet événement rempli de symboles, on attend que Wade s'exprime en envoyant un signal fort au peuple, mais également par rapport à notre plate-forme». Une plate-forme qui tourne autour du retrait de la candidature de Me Wade à la présidentielle, la démission de Karim Wade de l'attelage gouvernemental, l'abrogation des décrets portant redécoupage de certaines Communautés rurales, un processus électoral transparent, la nomination de personnes neutres à la tête des ministères impliqués dans l'organisation des élections, à savoir les ministères de l'Intérieur et de la Justice, et le respect des libertés fondamentales.
Pour finir, le patron de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (Raddho) soutient : «La balle est maintenant dans leur camp. On n’est pas fermé au dialogue. Mais, qu'ils nous reconnaissent. Il faut qu'ils donnent des réponses concrètes pour que le dialogue puisse être restauré».
Deux jours plus tard, le 13 juillet, c'est au tour de l'ancien Premier ministre Idrissa Seck de doucher les ambitions de Mbaye Sidy Mbaye et son équipe. Lors d'une audience qu'il leur a accordée à son domicile, au Point E, l'édile de Thiès rejette toute forme de dialogue avec son ex-mentor. «Aujourd'hui, je ne vois aucune valeur ajoutée à aller dialoguer avec lui (ndlr : Wade). Et cela, pour une raison simple, c’est que nous avons tous le souci de la paix, de la stabilité et de la tranquillité de notre pays. Aujourd'hui, les menaces qui pèsent sur cette paix relèvent de ce que fera ou dira Wade. Il est le gardien de la Constitution, il ne doit donc pas la violer, il doit la respecter».
Le lendemain, jeudi 14 juillet, à la faveur de l'adresse à la nation de Me Wade, à l'hôtel des Almadies, le G6 voit ses dernières illusions s'envoler. Dans la mesure où le chef de l'État ne pipe mot sur la plate-forme du M23. Une manière pour lui de mettre fin à cette scène aux allures de comédie. Rideau !

...mais croit toujours en sa bonne étoile

Mais, il faut relever que du côté du «Groupe des six» (G6), on est loin de désarmer, malgré un départ chaotique qui ne présage rien de bon. Et les commentaires et autres considérations sur sa démarche ne semble guère le préoccuper. Le G6, qui croit toujours en sa bonne étoile, entend poursuivre la mission qu'il s'est assignée de relancer le dialogue politique qui s'est enlisée depuis belle lurette.
Joint au téléphone, hier, le porte-parole, le journaliste Mbaye Sidy Mbaye, a été avare en mots. Il a juste consenti à lâcher : «Nous sommes en train de travailler».
En tout cas, dans le contexte actuel, à six mois de la cruciale élection présidentielle, on voit mal le groupe susmentionné réussir à convaincre les animateurs du Mouvement du 23 juin (M23), structure politique qui a le vent en poupe, et les tenants du pouvoir, à s'asseoir autour d'une même table.

Barka Isma BA rewmi

( Les News )


1.Posté par YAZZ le 03/08/2011 16:08 | Alerter
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G6 faite le travail et laissez les aboyé la caravane passe.
Dans un pays où on a la chance d'avoir des Hommes dotés d'une éthique aussi grandiose.
Que ceux qui pense que les Sénégalais mettront le feu au Sénégal se détrompe.

2.Posté par Patisco le 03/08/2011 16:23 | Alerter
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Les dix règles d'or du dialogue Politique selon Mamadou Diop Decroix
1. Sachez écouter avec attention et ne répondre que lorsque votre conjoint a fini de parler.

2. Soyez lent à parler. Réfléchissez d'abord. Parlez de façon à ce que votre conjoint comprenne bien ce que vous voulez dire.

3. Dites toujours la vérité, mais dans l'amour. N'exagérez rien.

4. N'utilisez pas le silence pour frustrer votre conjoint. Expliquez-lui la raison de votre hésitation momentanée.

5. Ne vous querellez point : N'oubliez pas qu'il est possible d'avoir un avis différent sans pour autant se disputer.
6. Soyez aimable dans vos réponses. Ne répliquez jamais avec colère.
7. Sachez reconnaître vos torts et demander pardon.

8. Cessez de harceler votre conjoint de reproches. Evitez de l'agacer continuellement.

9. Ne critiquez pas votre conjoint et ne le blâmez pas, mais cherchez plutôt à l'encourager et à l'édifier.
10. Cherchez â comprendre, avant d'être compris. Soyez tolérant et prenez sincèrement à cœur les intérêts de votre conjoint.

vive wade et alliés 75 % au premier tour



















."


3.Posté par alfred fall le 03/08/2011 16:40 | Alerter
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Ce qu'il faut oser dire, c'est l'opposition qui ne veut pas du dialogue. Voyez leurs exigences. Retrait de la candidature, démission ded Karim Wade, démission de Ousmane Ngom, ...., alors que l'autre côté, Wade ne pose aucun préalable. Soyons honnêtes avec nous-mêmes en disant les choses telles qu'elles. C'est l'opposition qui ne veut pas du dialogue.

4.Posté par RITA MARLEY le 03/08/2011 18:49 | Alerter
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Les gens comme G6 représentent un moteur central pour l'étalement de la paix dans le territoire national; leur geste est louable et sincère

5.Posté par RITA MARLEY le 03/08/2011 19:07 | Alerter
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Dialoguer c'est négocié , tout le monde sait que la négociation est la base d'une relation humaine ; Wade aimerait papoter avec l'opposition ; et travailler avec celle-ci

6.Posté par RITA MARLEY le 03/08/2011 19:12 | Alerter
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G6, je salue votre initiative mais vos efforts ne serviront rien vue l’entêtement de l'opposition et sa persistance pour écarter Wade .

7.Posté par RITA MARLEY le 03/08/2011 19:18 | Alerter
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Vous avez fait vos devoirs ; laissez les choses continuées leur cour , Ce qui est sur Wade va gagner les élections avec la manière la plus simple

8.Posté par RITA MARLEY le 04/08/2011 13:53 | Alerter
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G6 , vous avez fait vos devoirs , votre serpent est descendu . L'opposition est composé des gens qui dédaignent paix et sème la terreur dans notre pays

9.Posté par RITA MARLEY le 04/08/2011 15:52 | Alerter
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Pour faire la paix, il faut être deux : soi-même et le voisin d'en face autrement dit il y'a que Wade qui veut cette harmonie mais son voisin d'en face ce qui l'intéresse c'est de multiplier les différends qui existent entre eux

10.Posté par RITA MARLEY le 04/08/2011 16:00 | Alerter
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L'opposition, c'est mesquin, petit, tracassier. Diriger un pays , c'est pénible, difficile, délicat , pénible; raison plus on doit aider le président à atteindre son objectif du fait Un pays ne peut progresser en complexité que si il progresse en solidarité."

11.Posté par RITA MARLEY le 04/08/2011 16:09 | Alerter
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La solidarité des hommes est le corollaire invincible du développement d'un pays ; le G6 et Wade veulent que cette initiative se réalise pour avoir la réponse aux équations posées.

12.Posté par RITA MARLEY le 04/08/2011 16:50 | Alerter
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G6 Croit en sa bonne étoile et croit que sa mission trouvera des bases positives ; mais la probabilité
est moindre car l'opposition n'approuvera jamais la décision de Wade

13.Posté par RITA MARLEY le 04/08/2011 16:54 | Alerter
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Mais c'est leur problème ; ce refus renforcera la candidature Wade et le mènera vers une victoire. Wade forever ; le Sénégal est avec toi NEVER MIND

14.Posté par rone66 le 05/08/2011 13:13 | Alerter
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ma conviction profond est que l'opposition doit avoir un consensu pour dialoguer pour le bien du pays mais je crois que même benno ne veut pas aller au election

15.Posté par rone66 le 05/08/2011 13:19 | Alerter
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Depuis 2007 le dialogue politique est rompu au Sénégal puis que l’opposition avait boycotté les élections par leur manque de maturité je me demande même es que on a une opposition


16.Posté par rone66 le 05/08/2011 13:22 | Alerter
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Pour dialoguer il faut restuarer la confiance et je vois que l'opposition ne veut pas aller au élection

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