TAFSIR ELHADJI ABDOULYE CISSE BOROM DIAMAL , UN SAVANT MÉCONNU DU GRAND PUBLIC
Le marabout Elhadji Abdoulaye Cissé, fondateur de l’école de Diamal, reste ‘’inconnu’’ du grand public, malgré sa réputation d’enseignant des sciences islamiques et même de l’astronomie qu’il dispensait à ses disciples, qui venaient de tout le Sénégal et de la Gambie.
Diamal peut ne pas dire grand-chose à beaucoup de Sénégalais mais la cité de Serigne Abdou Cissé reste une référence dans l’enseignement islamique au Sénégal. Dans le Saloum, rien que l’évocation du nom de ce village renvoie à la formation des jeunes talibés en science islamique mais aussi à l’éducation de façon générale.
Il est né wanar en 1840 d’Ousmane et de awa Khady drame. Il quitta ce village en 1870 sur ordre de son oncle el hadji malick drame, alors qu’il avait déjà mémorisé le coran, pour aller à mbacké cadior y trouver mame mor anta saly mbacké, pére de serigne touba, pour d’autres à savoirs.
Pendant quatre années, borom diamal reçut des enseignements à mbacké cadior dans le daara de mame mor anta saly mbacke, ll fut même chargé par ce dernier de donner à cheikh anta borom gawan, les premiers rudiments des sciences islamiques. Aprés mbacké cadior,borom diamal et cheikh anta et beaucoup d’autres disciples venus du saloum parmi lesquels tafsir abdou cisse de pire se rendirent à saint- louis.dans le même foyer, il y lia d’amitié avec mame el hadji malick sy à qui il confia à son départ la mauritanie, tous ses disciples dont elimane sakho,pére de el hadji ibou sakho et tafsir abdou cisse, pére de ahmadou cisse pire. Quant à cheikh anta mbacke, le retourna à mbacke cadior. A son retour de mauritanie, khali madiakhaté kala confia à borom diamal abdoulaye cisse son premier daara dans un village nommé chérif Lo, dans le département de tivaouane où plusieurs enfants du saloum dont serigne ahmadou cisse dit baye dame diamal le trouvérent pour apprendre le coran ou pour approfondir leurs connaissances. Après chérif lo, borom diamal ira s’installer à ndiary, puis à kakoun.
C’est de ce village, précisément en 1900, qu’il décida, avec une bonne partie de ses talibés et sur instruction de sa mère, de retourner au Saloum. Ceux qui ne pouvaient pas venir avec lui au saloum, borom diamal les confia à mame el hadji malick sy qui entre-temps, est venu s’installer à tivaouane. c’est à ndimbéré que le tout nouveau maitre coranique s’installa en 1900, là où il retrouva son frère mapenda cisse Il y restera jusqu' en 1910, date à laquelle, il fonda le village de diamal , situé à deux kilomètres de mbirkelane, capitale du département du même nom, ll fut rappelé à dieu en 1925 mais, avant sa disparition, tafsir abdoulaye cisse fit en sorte que le rayonnement du daara de diamal dépassa les frontières du saloum et même du sénégal. Venus de partout, de l’intérieur du pays comme de la sous-région, élèves et étudiants se bousculèrent aux portes de diamal, que certains anciens avertis assimilent à une université. l' histoire a retenu que tous ceux qui ont été personnellement enseignés par el hadji abdoulaye cisse sont devenus des exégètes du coran, des hommes de dieu et ont eu énormément de talibés, ici, ou hors du pays, diamal était finalement devenu une des destination les plus prisées, par des milliers d' étudiants qui choisissaient de terminer leurs études dans ce village au coeur du saloum, aux côtés d' un homme de dieu, que rien n' intéressait, sinon l' enseignement du coran , pratique de la religion islamique et le travail de la terre. Un saint homme dans un vilage qui était devenu une référence en matière d’enseignement du saint coran.
Le village de Diamal (région de Kaolack) abrite l’école
éponyme créée, selon Dr. Djim Ousmane Dramé, chercheur au département islamologie de l’Institut
fondamental d’Afrique noire (IFAN) de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, est l’auteur d’une thèse intitulée : ‘’Enseignement arabo-islamique au Sénégal : l’école de Diamal de 1910 à 2010 ‘’.
en 1910, un mardi [coïncidant avec le] troisième jour du mois de Safar’’, par Elhadji Cissé Abdoulaye pour combattre les croyances sociales.
Le chercheur rappelle qu’‘’ au Saloum, il y a des mois où il est déconseillé de se marier et ‘’des jours où ne voyage pas’’.
A l’école de Diamal, ‘’ les enseignements commencent au niveau primaire et vont jusqu’au niveau universitaire de 1910 à nos jours’’.
A travers la ziarra annuelle qu’elle organise, souligne le chercheur, ‘’la famille Cissé de Diamal est en train de renverser la tendance pour montrer ce foyer d’enseignement arabo-islamique au Sénégal’’.
L’école de Diamal a donné naissance à plusieurs autres foyers d’enseignement islamique dans le Saloum. Il s’agit de l’école Elhadji Omar Ndao au Darou Salam Nioro, l’école Makhtar Ouly Touré à Thioyène Niombato, l’école Babacar Koba Ndao à Kaffrine, l’école Tafsir Abou Marame Cissé de Pire, l’école de Soucouta, l’école Abdou Kandji, entre autres.
Le fondateur de l’école de Diamal est décédé le 15 février 1925 dans ce village, laissant derrière lui un daara qui continue ses œuvres jusqu’à nos jours.
Le 3ème forum scientifique de l’Institut islamique sur Elhadji Aboulaye Cissé, prévu le 21 novembre prochain, participe, selon le chercheur de l’IFAN, ‘’à mieux faire connaître’’ l’homme à travers une exposition sur sa vie et son œuvre.
Le marabout Elhadji Abdoulaye Cissé, fondateur de l’école de Diamal, reste ‘’inconnu’’ du grand public, malgré sa réputation d’enseignant des sciences islamiques et même de l’astronomie qu’il dispensait à ses disciples, qui venaient de tout le Sénégal et de la Gambie.
Diamal peut ne pas dire grand-chose à beaucoup de Sénégalais mais la cité de Serigne Abdou Cissé reste une référence dans l’enseignement islamique au Sénégal. Dans le Saloum, rien que l’évocation du nom de ce village renvoie à la formation des jeunes talibés en science islamique mais aussi à l’éducation de façon générale.
Il est né wanar en 1840 d’Ousmane et de awa Khady drame. Il quitta ce village en 1870 sur ordre de son oncle el hadji malick drame, alors qu’il avait déjà mémorisé le coran, pour aller à mbacké cadior y trouver mame mor anta saly mbacké, pére de serigne touba, pour d’autres à savoirs.
Pendant quatre années, borom diamal reçut des enseignements à mbacké cadior dans le daara de mame mor anta saly mbacke, ll fut même chargé par ce dernier de donner à cheikh anta borom gawan, les premiers rudiments des sciences islamiques. Aprés mbacké cadior,borom diamal et cheikh anta et beaucoup d’autres disciples venus du saloum parmi lesquels tafsir abdou cisse de pire se rendirent à saint- louis.dans le même foyer, il y lia d’amitié avec mame el hadji malick sy à qui il confia à son départ la mauritanie, tous ses disciples dont elimane sakho,pére de el hadji ibou sakho et tafsir abdou cisse, pére de ahmadou cisse pire. Quant à cheikh anta mbacke, le retourna à mbacke cadior. A son retour de mauritanie, khali madiakhaté kala confia à borom diamal abdoulaye cisse son premier daara dans un village nommé chérif Lo, dans le département de tivaouane où plusieurs enfants du saloum dont serigne ahmadou cisse dit baye dame diamal le trouvérent pour apprendre le coran ou pour approfondir leurs connaissances. Après chérif lo, borom diamal ira s’installer à ndiary, puis à kakoun.
C’est de ce village, précisément en 1900, qu’il décida, avec une bonne partie de ses talibés et sur instruction de sa mère, de retourner au Saloum. Ceux qui ne pouvaient pas venir avec lui au saloum, borom diamal les confia à mame el hadji malick sy qui entre-temps, est venu s’installer à tivaouane. c’est à ndimbéré que le tout nouveau maitre coranique s’installa en 1900, là où il retrouva son frère mapenda cisse Il y restera jusqu' en 1910, date à laquelle, il fonda le village de diamal , situé à deux kilomètres de mbirkelane, capitale du département du même nom, ll fut rappelé à dieu en 1925 mais, avant sa disparition, tafsir abdoulaye cisse fit en sorte que le rayonnement du daara de diamal dépassa les frontières du saloum et même du sénégal. Venus de partout, de l’intérieur du pays comme de la sous-région, élèves et étudiants se bousculèrent aux portes de diamal, que certains anciens avertis assimilent à une université. l' histoire a retenu que tous ceux qui ont été personnellement enseignés par el hadji abdoulaye cisse sont devenus des exégètes du coran, des hommes de dieu et ont eu énormément de talibés, ici, ou hors du pays, diamal était finalement devenu une des destination les plus prisées, par des milliers d' étudiants qui choisissaient de terminer leurs études dans ce village au coeur du saloum, aux côtés d' un homme de dieu, que rien n' intéressait, sinon l' enseignement du coran , pratique de la religion islamique et le travail de la terre. Un saint homme dans un vilage qui était devenu une référence en matière d’enseignement du saint coran.
Le village de Diamal (région de Kaolack) abrite l’école
éponyme créée, selon Dr. Djim Ousmane Dramé, chercheur au département islamologie de l’Institut
fondamental d’Afrique noire (IFAN) de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, est l’auteur d’une thèse intitulée : ‘’Enseignement arabo-islamique au Sénégal : l’école de Diamal de 1910 à 2010 ‘’.
en 1910, un mardi [coïncidant avec le] troisième jour du mois de Safar’’, par Elhadji Cissé Abdoulaye pour combattre les croyances sociales.
Le chercheur rappelle qu’‘’ au Saloum, il y a des mois où il est déconseillé de se marier et ‘’des jours où ne voyage pas’’.
A l’école de Diamal, ‘’ les enseignements commencent au niveau primaire et vont jusqu’au niveau universitaire de 1910 à nos jours’’.
A travers la ziarra annuelle qu’elle organise, souligne le chercheur, ‘’la famille Cissé de Diamal est en train de renverser la tendance pour montrer ce foyer d’enseignement arabo-islamique au Sénégal’’.
L’école de Diamal a donné naissance à plusieurs autres foyers d’enseignement islamique dans le Saloum. Il s’agit de l’école Elhadji Omar Ndao au Darou Salam Nioro, l’école Makhtar Ouly Touré à Thioyène Niombato, l’école Babacar Koba Ndao à Kaffrine, l’école Tafsir Abou Marame Cissé de Pire, l’école de Soucouta, l’école Abdou Kandji, entre autres.
Le fondateur de l’école de Diamal est décédé le 15 février 1925 dans ce village, laissant derrière lui un daara qui continue ses œuvres jusqu’à nos jours.
Le 3ème forum scientifique de l’Institut islamique sur Elhadji Aboulaye Cissé, prévu le 21 novembre prochain, participe, selon le chercheur de l’IFAN, ‘’à mieux faire connaître’’ l’homme à travers une exposition sur sa vie et son œuvre.