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Tambacounda : Des commerçants installés sur le domaine du rail, veulent une révision des loyers


Rédigé par leral.net le Dimanche 7 Janvier 2024 à 16:17 | | 0 commentaire(s)|

Tambacounda : Des commerçants installés sur le domaine du rail, veulent une révision des loyers
Un collectif de commerçants occupant des parcelles comprises dans les emprises du rail à Tambacounda (est), souhaitent s’entendre avec les autorités des Chemins de fer du Sénégal (CFS), sur l’échelonnement de leurs arriérés de loyer et la détermination des nouveaux prix au mètre carré, des espaces mis à leur disposition.

« Depuis 1999, nous sommes attributaires de ces parcelles, c’étaient des terrains vierges, qu’on a occupés et viabilisés en développant nos commerces, tout en payant le loyer qui nous liait aux autorités ferroviaires d’alors », a expliqué leur porte-parole, Chérif Moukhtar Ndiaye.

Chérif M. Ndiaye a fait part de l’inquiétude des membres du collectif, relativement à l’évolution du prix du mètre carré des espaces qu’ils occupent, lequel selon lui, « est passé de 144 francs avant 2018, à 250 francs Cfa».

« i[Depuis 2018, aucune commission de recouvrement n’est passée encaisser le loyer, [mais] nous reconnaissons leur devoir 5 ans d’arriérés de loyer, qu’on est prêt à éponger, pour partir sur de nouvelles bases plus claires]i », a-t-il dit.

« Jusqu’en 2018, nous nous acquittions régulièrement de la location, à partir de cette année-là, personne n’est venu pour le recouvrement, nous voulons payer ces arriérés, mais nous voulons également des moratoires pour le paiement », ajoute Chérif Moukhtar Ndiaye.

Il affirme que les parcelles ont été mises à la disposition des membres du collectif, par la Société nationale des chemins de fer du Sénégal, ajoutant que l’arrivée de Transrail et de Dakar Bamako ferroviaire n’a pas remis en question cette situation contractuelle.

« Nous disposons de tous les reçus délivrés par ces différentes sociétés, après paiement de chaque mois de loyer », a-t-il assuré, avant de conclure : « Nous appelons les autorités des CFS, à la table de négociations, nous leur tendons la main pour régler ces problèmes d’arriérés » et établir de « nouveaux contrats de location, qui nous empêchent de dormir».






Aps

Ndèye Fatou Kébé