Le leader de l’Alliance pour la république(Apr) va séjourner au Baol du 6 au 9 mai prochain. En prélude à cette tournée, Moustapha Cissé Lô, membre du directoire de la formation politique dirigée par Macky Sall a organisé samedi dernier au Théâtre de verdure de Mbacké une journée de mobilisation au cours de laquelle, il a apporté la réplique à l’économiste Moubarack Lô. Ce dernier, candidat à la prochaine Présidentielle déclarait sur les ondes de nos confrères de Walf Fm sa préférence pour «la suppression du second tour à l’élection présidentielle parce que le candidat unique qui sera choisi par toute l’opposition a plus de chance de se défaire du candidat au pouvoir dans une élection présidentielle à un seul tour».
«Moubarack Lô s’est mêlé à des questions qu’il ne maîtrise pas. Ce sont des questions politiques, des questions essentielles, fondamentales qui nécessitent un long débat, un large consensus pour des questions aussi fondamentales que la révision de la Constitution sur des articles qui ont amené l’Alternance au Sénégal. Nous lui disons qu’au niveau de Bennoo, nous sommes farouchement contre toute tentative de modification de notre Constitution dans ce sens. Le Sénégal restera une démocratie majeure. Les combats que nous allons mener vont se faire dans la démocratie, la justice et la transparence. Mais, nous ne saurons accepter que des gens tapis dans l’ombre et qui travaillent pour le pouvoir fassent certaines déclarations. Monsieur Lô je regrette, le Sénégal ne peut passer de deux tours à un tour. Toutes les démocraties qu’on respecte font de 51%, le taux pour arriver au pouvoir. Nous resterons dans cette lignée, nous combattrons tous ceux qui voudront la changer parce que, c’est trop facile d’arriver au pouvoir avec 30 ou 35%.Nous ne pouvons accepter cela.» Telle est la réplique de Moustapha Cissé Lô à la proposition de l’économiste.
L’ex-député libéral s’est aussi prononcé sur la faiblesse des taux d’inscription sur les listes électorales. Après avoir accusé le régime de verrouillage, il déclare : «Je lance un appel à la solidarité de Bennoo Siggil Senegaal et nous allons marcher pour les tentatives de liquidation du Bennoo en faisant du verrouillage des cartes d’identité. Nous allons lutter pour que les nobles citoyens qui ont l’âge d’avoir une carte d’identité puissent l’avoir. On ne peut pas mettre des milliards sur un monument et ne pas acheter des machines pour donner aux gens des cartes d’identité.»
Par Boucar Aliou DIALLO
Correspondant le quotidien
«Moubarack Lô s’est mêlé à des questions qu’il ne maîtrise pas. Ce sont des questions politiques, des questions essentielles, fondamentales qui nécessitent un long débat, un large consensus pour des questions aussi fondamentales que la révision de la Constitution sur des articles qui ont amené l’Alternance au Sénégal. Nous lui disons qu’au niveau de Bennoo, nous sommes farouchement contre toute tentative de modification de notre Constitution dans ce sens. Le Sénégal restera une démocratie majeure. Les combats que nous allons mener vont se faire dans la démocratie, la justice et la transparence. Mais, nous ne saurons accepter que des gens tapis dans l’ombre et qui travaillent pour le pouvoir fassent certaines déclarations. Monsieur Lô je regrette, le Sénégal ne peut passer de deux tours à un tour. Toutes les démocraties qu’on respecte font de 51%, le taux pour arriver au pouvoir. Nous resterons dans cette lignée, nous combattrons tous ceux qui voudront la changer parce que, c’est trop facile d’arriver au pouvoir avec 30 ou 35%.Nous ne pouvons accepter cela.» Telle est la réplique de Moustapha Cissé Lô à la proposition de l’économiste.
L’ex-député libéral s’est aussi prononcé sur la faiblesse des taux d’inscription sur les listes électorales. Après avoir accusé le régime de verrouillage, il déclare : «Je lance un appel à la solidarité de Bennoo Siggil Senegaal et nous allons marcher pour les tentatives de liquidation du Bennoo en faisant du verrouillage des cartes d’identité. Nous allons lutter pour que les nobles citoyens qui ont l’âge d’avoir une carte d’identité puissent l’avoir. On ne peut pas mettre des milliards sur un monument et ne pas acheter des machines pour donner aux gens des cartes d’identité.»
Par Boucar Aliou DIALLO
Correspondant le quotidien
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