Réagissant sur cette nouvelle mesure, l’ancien allié d’Idrissa Seck d’expliquer que «dans deux contributions successives, l’une intitulée «Suppression du poste de Premier ministre: les conséquences du point de vue législatif et réglementaire» (12 avril 2019) et l’autre, «Failles et pièges du projet de suppression du poste de Premier ministre» (24 avril 2019), nous avions suffisamment averti et alerté sur une mesure qui risquait de laisser place à une centralisation excessive et étouffante du pouvoir».
L’ex député qui s’étonne de voir qu’aujourd’hui c’est le même gouvernement qui parle «d’une nécessaire requalification des rapports entre l’exécutif et le législatif, notamment la réintroduction de la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale et le pouvoir de dissolution de celle-ci dévolu au président de la République». Car d’après lui, «la Constitution n’est pas un jouet».
Thierno Bocoum plaide ainsi à ce qu’elle soit épargnée des calculs politiciens. « Rien de républicain ne justifiait la suppression du poste de Premier ministre. Sa réapparition deux années après sa disparition, ne nous permettra malheureusement pas d’évaluer l’étendue des dégâts du slow-down qu’il a provoqué dans la vie précaire de nos compatriotes», a-t-il regretté.
Le président du mouvement Agir ajoutant que dans l’exposé des motifs du projet de loi constitutionnelle numéro 07/2019 portant révision de la Constitution, « cette suppression avait été ardemment défendue, en mettant en avant un certain équilibre des pouvoirs».
24 heures
L’ex député qui s’étonne de voir qu’aujourd’hui c’est le même gouvernement qui parle «d’une nécessaire requalification des rapports entre l’exécutif et le législatif, notamment la réintroduction de la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée nationale et le pouvoir de dissolution de celle-ci dévolu au président de la République». Car d’après lui, «la Constitution n’est pas un jouet».
Thierno Bocoum plaide ainsi à ce qu’elle soit épargnée des calculs politiciens. « Rien de républicain ne justifiait la suppression du poste de Premier ministre. Sa réapparition deux années après sa disparition, ne nous permettra malheureusement pas d’évaluer l’étendue des dégâts du slow-down qu’il a provoqué dans la vie précaire de nos compatriotes», a-t-il regretté.
Le président du mouvement Agir ajoutant que dans l’exposé des motifs du projet de loi constitutionnelle numéro 07/2019 portant révision de la Constitution, « cette suppression avait été ardemment défendue, en mettant en avant un certain équilibre des pouvoirs».
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