Leral.net - S'informer en temps réel

Tirs groupés sur Yaya Jammeh, le Conseil de Sécurité ordonne l'installation de Barrow au plus tard le 19 janvier

Rédigé par leral.net le Jeudi 22 Décembre 2016 à 09:35 | | 0 commentaire(s)|

La situation en Gambie demeure une préoccupation majeure pour la communauté internationale. A l'image de l'Union Africaine et de la CEDEAO, le Conseil de Sécurité de l'ONU continue de demander à Yaya Jammeh, Président sortant et aux autorités gambiennes compétentes de respecter les résultats de l'élection présidentielle tenue le 1 er décembre dernier, de respecter la volonté du peuple gambien de procéder à une transition pacifique et ordonnée et de transférer la pouvoir au Président élu, Adama Barrow au plus tard le 19 janvier 2017, conformément à la Constitution gambienne.


Le Conseil de sécurité bénit la décision des chefs d'Etat de la CEDEAO d'assister à la cérémonie d'investiture du nouveau Président de la République islamique de Gambie Adama Barrow, prévue à cette date. Mais en attendant cette installation du Président élu de la Gambie, la communauté internationale s'intéresse à sa sécurité et souhaite qu'elle soit renforcée. Une requête déjà faite par les membres du conseil de sécurité.

La posture de l'armée gambienne intéresse également la communauté internationale. Car le Conseil de Sécurité intègre les forces de l'ordre de la Gambie dans la recherche de solutions.

Le Président en exercice du conseil de sécurité dans sa déclaration, demande aux forces de défense et de sécurité gambiennes de faire preuve de la plus grande retenue pour maintenir le calme à Banjul. L'instance onusienne mise toutefois sur le dialogue et prie le secrétaire général, notamment par l'intermédiaire de son représentant spécial également en collaboration avec les organisations régionales et sous-régionales compétentes, de faciliter l'institution d'un dialogue politique entre les parties prenantes gambiennes.

L'objectif final étant d'assurer un transfert pacifique du pouvoir dans le respect des résultats de l'élection présidentielle reconnus et de fournir une assistance technique à la médiation de la CEDEAO.

Source l'observateur