Si l’objet de ces visites annoncées presque en catastrophe était des visites de ‘courtoisies’, il n’en demeure pas moins légitime de s’interroger sur les motivations les plus profondes de ce périple du pape du Sopi dans ces localités de la Petite Côte. Ceci, à moins de cinq mois du rendez-vous électoral de février 2012. Beaucoup, en effet, pensent que c’était une occasion pour les troupes libérales déjà fort affaiblies dans le département au sortir des élections locales de 2009 et peinant à mobiliser autour des idéaux d’un troisième mandat pour leur mentor, de lancer une opération de séduction en direction de populations certes timorées par un discours libéral pratiquement aux abois mais perplexes devant une opposition qui ne se résume, pour ainsi dire, qu’à des visites du leader socialiste originaire du département.
Car, il faut le dire, le pape du Sopi, en se rendant ce dimanche dans le département de Mbour avait plus en cœur de jauger son degré de popularité sur la Petite Côte, plutôt que de payer des visites de courtoisie à des dignitaires mourides. Même s’il n’a pas joué ce jeu, les troupes libérales elles, n’entendaient pas laisser filer pareille occasion de se faire une image de leaders représentatifs au sein de l’électorat. C’est ainsi qu’on aura assisté à une véritable rivalité entre responsables libéraux, une vingtaine, qui ont tenu à larguer leurs militants sur les axes traversés par le cortège de Wade. Dans ce jeu, les mêmes ont encore servi le même spectacle, avec des fortunes diverses cependant.
A Nguékokh d’où le cortège présidentiel devait bifurquer pour rallier le village de Tanguis, c’est un Pape Diouf omniprésent pour Wade qui a sorti la grande artillerie devant un Abou Ndiaye presque inexistant. Ceci sans manquer de souligner sa satisfaction de voir ses militants ‘noyer’ ceux de son rival. Un Pape Diouf qui jubile pour avoir gagné le match de la représentativité, aidé surtout en cela par le Secrétaire général du Comité de liaison communale (Clc) Mbaye Diouf, qui, en dépit de toutes les contingences, a su maintenir les jeunes de la commune dans le giron libéral. A Mbour, c’est le député Omar Sy, en roue libre, qui a lancé ses militants dans l’accueil du guide du Sopi, avec tee-shirts, casquettes, mais aussi cars pour le déplacement sur Tanguis.
A l’arrivée, hormis les apparences protocolaires, cette visite du candidat du camp libéral à l’élection présidentielle de 2012, aura été un véritable exercice de sondage politique pour les troupes libérales. Attendu sur les motivations de sa visite, le pape du Sopi aura été aphone sur l’ensemble des quatre étapes de son périple dominical. Il est vrai que ses hôtes avaient, dans une dynamique unitaire, indiqué que ces visites n’auraient aucun caractère politique, mais rien n’autorisait à croire à une telle volonté. Car, par exemple, les Thiantancounes de Cheikh Béthio Thioune étaient très visibles à Tanguis, certains n’hésitant pas à faire les éloges de leur hôte qui ‘a agi en bon talibé mouride’.
On l’aura vu, dans ce périple dominical du pape du Sopi, la politique a damé le pion à tout le reste. Mais, ce qu’il faut surtout retenir, c’est que les militants libéraux si enclins par le passé à accueillir le pape du Sopi avec tous les honneurs, ont presque fait faux-bond cette fois-ci à Wade. Ce qui n’est pas le meilleur signe à moins de cinq mois de la présidentielle, pour le candidat du camp libéral.Moussfa
Car, il faut le dire, le pape du Sopi, en se rendant ce dimanche dans le département de Mbour avait plus en cœur de jauger son degré de popularité sur la Petite Côte, plutôt que de payer des visites de courtoisie à des dignitaires mourides. Même s’il n’a pas joué ce jeu, les troupes libérales elles, n’entendaient pas laisser filer pareille occasion de se faire une image de leaders représentatifs au sein de l’électorat. C’est ainsi qu’on aura assisté à une véritable rivalité entre responsables libéraux, une vingtaine, qui ont tenu à larguer leurs militants sur les axes traversés par le cortège de Wade. Dans ce jeu, les mêmes ont encore servi le même spectacle, avec des fortunes diverses cependant.
A Nguékokh d’où le cortège présidentiel devait bifurquer pour rallier le village de Tanguis, c’est un Pape Diouf omniprésent pour Wade qui a sorti la grande artillerie devant un Abou Ndiaye presque inexistant. Ceci sans manquer de souligner sa satisfaction de voir ses militants ‘noyer’ ceux de son rival. Un Pape Diouf qui jubile pour avoir gagné le match de la représentativité, aidé surtout en cela par le Secrétaire général du Comité de liaison communale (Clc) Mbaye Diouf, qui, en dépit de toutes les contingences, a su maintenir les jeunes de la commune dans le giron libéral. A Mbour, c’est le député Omar Sy, en roue libre, qui a lancé ses militants dans l’accueil du guide du Sopi, avec tee-shirts, casquettes, mais aussi cars pour le déplacement sur Tanguis.
A l’arrivée, hormis les apparences protocolaires, cette visite du candidat du camp libéral à l’élection présidentielle de 2012, aura été un véritable exercice de sondage politique pour les troupes libérales. Attendu sur les motivations de sa visite, le pape du Sopi aura été aphone sur l’ensemble des quatre étapes de son périple dominical. Il est vrai que ses hôtes avaient, dans une dynamique unitaire, indiqué que ces visites n’auraient aucun caractère politique, mais rien n’autorisait à croire à une telle volonté. Car, par exemple, les Thiantancounes de Cheikh Béthio Thioune étaient très visibles à Tanguis, certains n’hésitant pas à faire les éloges de leur hôte qui ‘a agi en bon talibé mouride’.
On l’aura vu, dans ce périple dominical du pape du Sopi, la politique a damé le pion à tout le reste. Mais, ce qu’il faut surtout retenir, c’est que les militants libéraux si enclins par le passé à accueillir le pape du Sopi avec tous les honneurs, ont presque fait faux-bond cette fois-ci à Wade. Ce qui n’est pas le meilleur signe à moins de cinq mois de la présidentielle, pour le candidat du camp libéral.Moussfa
Accueil
Envoyer à un ami
Partager sur facebook
