Trafic présumé de drogue à Saint-Louis : Un individu interpellé en possession de neuf pierres de crack

En effet, arrivés à hauteur du rond-point de Bango, les éléments ont mis en place des contrôles routiers, érigé un check-point et procédé à la vérification de plusieurs véhicules. C’est ainsi qu’ils ont arrêté un taxi en direction du centre-ville, afin de contrôler les documents afférents à la conduite du véhicule, ainsi que l’intérieur de l’habitacle.

De source sécuritaire, une vérification d’identité a ensuite été effectuée sur le passager. L’attitude de ce dernier, jugée suspecte pour une simple vérification, a poussé les agents à fouiller le siège sur lequel il était assis. Ils y ont découvert un mouchoir contenant neuf boulettes de drogue emballées dans du papier aluminium.

L’individu a immédiatement été interpellé et conduit au commissariat. Lors d’un premier interrogatoire, il a reconnu être le propriétaire des neuf boulettes de cocaïne, précisant qu’elles étaient destinées à sa consommation personnelle.

Après les mesures de sécurité d’usage, il a été placé en garde-à-vue. Une réquisition a aussitôt été adressée à la Division de la Police Technique et Scientifique, afin d’analyser la nature exacte de la substance retrouvée sur lui, soupçonnée d’être du crack.

Selon toujours la Police nationale, interrogé de nouveau sur l’origine et la destination de la drogue, le mis en cause a expliqué qu’il l’utilisait en remplacement d’un médicament nommé Lamaline, prescrit par son médecin basé en France. Il aurait obtenu la drogue auprès d’un ami à Dakar.

Les résultats du laboratoire de la Police Technique et Scientifique ont confirmé qu’il s’agissait bien de cocaïne, et plus précisément, de crack.

Au terme de l’enquête et de la durée légale de garde-à-vue, le mis en cause a été déféré au parquet de Saint-Louis, le vendredi 19 septembre 2025. Les neuf boulettes de crack ont été scellées et déposées au greffe du Tribunal de Grande Instance de Saint-Louis.

« L’enquête se poursuit. La Police est, et reste mobilisée pour vous protéger et invite ainsi la population à contacter gratuitement le 800 00 17 00 pour toute information utile », conclut la note.