La scène est inédite sinon rare, pour ne pas attirer l’attention. Une jeune fille de quatorze ans avec au dos son enfant âgé d’à peine trois semaines, qui se présente à la barre d’un tribunal. Les faits se sont déroulés au niveau du Tribunal de grande instance de Pikine - Guédiawaye. Face aux juges, M. D. ND. a soutenu que son jeune colocataire et elle, sortaient ensemble. « Quand on voulait avoir des rapports sexuels, on sortait de la maison pour aller rendre visite à un de ses amis. C’est dans cette chambre qu’on entretenait des relations sexuelles », a-t-elle souligné d’emblée.
Sa maman Mbène Sow va abonder dans le même sens. Selon elle, sa surprise a été grande lorsqu’elle a découvert que sa fille était tombée enceinte. « Je me lève vers 5 heures du matin pour aller au travail à Dakar et je ne rentre qu’aux environs de 20 heures, le soir. Je n’ai jamais pensé que ma fille connaissait ces choses-là (...) C’est ma voisine qui a attiré mon attention sur l’état de santé de ma fille. C’est elle qui m’a fait comprendre que ma fille aînée était enceinte », a-t-elle confirmé.
Quant au prévenu, il a précisé à la barre que c’est la partie civile qui la trouvait dans sa chambre, pour lui proposer d’entretenir avec elle des rapports sexuels. « On l’a fait à plusieurs reprises et de manière régulière » a-t-il martelé. Le procureur a requis l’application de la loi.
La défense assurée par Me Mahfouz Thioye a invité le tribunal à être indulgent envers le prévenu. « Ce garçon a joué au jeu des grands. On ne peut pas parler de contrainte. Dans ses propos, la partie civile a dit qu’elle aimait son ami. Ce sont des êtres sortis fraîchement de l’adolescence.
Les parents ont manqué de vigilance. Mais que pouvaient faire les parents d’autant qu’ils se voyaient ailleurs ? Il n’a pas encore tenu son enfant dans ses bras (...) En Afrique, on donnait tôt nos filles en mariage. Il n’y a pas d’actes impudiques. Le prévenu est un enfant qui s’est trompé. Il est devenu père malgré lui », a-t-il plaidé.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le 16 octobre prochain.
Le Témoin
Sa maman Mbène Sow va abonder dans le même sens. Selon elle, sa surprise a été grande lorsqu’elle a découvert que sa fille était tombée enceinte. « Je me lève vers 5 heures du matin pour aller au travail à Dakar et je ne rentre qu’aux environs de 20 heures, le soir. Je n’ai jamais pensé que ma fille connaissait ces choses-là (...) C’est ma voisine qui a attiré mon attention sur l’état de santé de ma fille. C’est elle qui m’a fait comprendre que ma fille aînée était enceinte », a-t-elle confirmé.
Quant au prévenu, il a précisé à la barre que c’est la partie civile qui la trouvait dans sa chambre, pour lui proposer d’entretenir avec elle des rapports sexuels. « On l’a fait à plusieurs reprises et de manière régulière » a-t-il martelé. Le procureur a requis l’application de la loi.
La défense assurée par Me Mahfouz Thioye a invité le tribunal à être indulgent envers le prévenu. « Ce garçon a joué au jeu des grands. On ne peut pas parler de contrainte. Dans ses propos, la partie civile a dit qu’elle aimait son ami. Ce sont des êtres sortis fraîchement de l’adolescence.
Les parents ont manqué de vigilance. Mais que pouvaient faire les parents d’autant qu’ils se voyaient ailleurs ? Il n’a pas encore tenu son enfant dans ses bras (...) En Afrique, on donnait tôt nos filles en mariage. Il n’y a pas d’actes impudiques. Le prévenu est un enfant qui s’est trompé. Il est devenu père malgré lui », a-t-il plaidé.
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le 16 octobre prochain.
Le Témoin