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Lundi 12 Mai 2014

Trois questions à Merry Bèye : « Je suis passionnée par la littérature depuis ma tendre enfance »


Merry Bèye vient de faire une entrée réussie dans le monde de la littérature. Elle a convié la presse la semaine dernière au lancement de son recueil de poèmes titré « Le train de vie ». La poétesse en herbe a répondu à nos trois questions.



Trois questions à Merry Bèye : « Je suis passionnée par la littérature depuis ma tendre enfance »
Pouvez-vous nous parler de votre recueil de poèmes intitulé « Le train de vie » ?

Je dois dire qu’il s’agit d’un rêve d’enfant qui se réalise parce que j’étais passionnée par le monde de la littérature depuis ma tendre enfance. J’ai commencé à écrire depuis l’âge de huit ans. Pour évoquer ce recueil, il s’agit d’un pan de ma vie, de la vie de mes proches et des amis qui m’entourent. C’est donc une manière de rendre hommage à toutes ces personnes qui m’ont toujours soutenue. J’ai aussi voulu les remercier. J’ai choisi un titre métaphorique parce que, pour moi, la vie peut être comparée à un train. Et les chapitres peuvent être considérés comme des wagons. C’est pourquoi, dans cet ouvrage, nous avons neuf wagons qui ont chacun un titre. J’ai voulu exprimer des sons, des sentiments, des émotions que les gens ont eu à ressentir, à vivre et que j’ai transcrits.

Quels sont les thèmes abordés
dans ce recueil ?

Je parle de sujets comme la mort, la tristesse, l’amour. J’évoque aussi la religion qui occupe une place très importante dans ma vie. J’ai débuté par le sujet relatif à la mort. J’ai adopté la technique de la pyramide inversée qui est si connue des journalistes. La vie débute par la naissance mais j’ai voulu démarrer par le thème de la mort. A mon avis, c’est la mort qui représente le début et la fin de tout. J’ai voulu innover en inversant l’ordre établi.

Pourquoi avez-vous sorti cet ouvrage ?

Je voudrais surtout montrer à tout le monde que ce n’est pas parce qu’on a 15 ans, 20 ans qu’on ne peut pas avoir une certaine maturité. C’est à l’âge de douze ans que j’ai remis mon premier poème à mes parents, il était titré « le choix à faire ». Et mon père n’en revenait pas. C’est pour vous dire que tout n’est pas une question d’âge et il faut toujours croire en ses rêves. Car, si j’avais écouté tous les avis, je n’aurais rien publié.

Propos recueillis par : Fadel Lo

Article paru dans « Le Témoin » N° 1164 –Hebdomadaire Sénégalais (MAI 2014)