Trompé, je me suis bien vengé de ma femme infidèle ! La honte absolue pour elle...

D’abord, elle a commencé à sourire puis à rire tout en envoyant des textos, de temps en temps puis de plus en plus fréquemment — quand je lui demandais à qui elle écrivait, elle me répondait que c’était sa mère. 

Puis, elle avait de plus en plus souvent besoin de rester tard le soir à son travail, de sortir tard « pour finir des dossiers ». Une fois, j’ai appelé l’une de ses collègues pour qu’elle me la passe, parce que je n’arrivais pas à la joindre sur son portable : la collègue m’a répondu qu’elle était déjà sortie du boulot, depuis plusieurs heures. Quand j’ai demandé à ma femme pourquoi, elle a répondu en rigolant que ses collègues avaient un sens de l’humour un peu tordu, que c’était le genre de blagues qu’elles se faisaient entre elles.Pour tout dire, je n’ai été que moyennement convaincu.

Le dernier truc qui m’a définitivement convaincu qu’il y avait anguille sous roche, c’est quand elle est sorti « pour acheter du lait » à 11 :30 du soir, et qu’elle est rentrée à 2 heures du matin. L’épicerie était fermée et il n’y avait plus de bus pour revenir, m’a-t-elle assuré avec un toupet incroyable.

Une petite parenthèse pour vous dire que, si vous pensez que votre conjoint vous trompe, si j’ai bien un conseil à vous donner, c’est d’embaucher un détective privé. Je sais que l’idée pourra vous paraître bizarre ou extrême, mais sachez que bon nombre d’entre eux sont spécialisés dans ce genre de choses, et pourront vous donner des preuves précieuses, à apporter devant le tribunal si vous devez divorcer par la suite. Moi, je n’en ai pas eu besoin pour prouver l’infidélité de mon ex-femme, et vous allez vite comprendre pourquoi…

Avance rapide à quelques mois plus tard, le jour de son anniversaire. Je sais d’emblée ce que vous allez me dire : pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de me confronter à elle, et devais-je vraiment attendre que ça soit son anniversaire ?
 

La réponse à la première question, c’est que je voulais continuer à amasser autant de preuves et d’informations que possible à donner à mon avocat, ainsi que de faire les démarches nécessaires pour trouver un nouvel endroit où vivre, etc.
 

Pour la deuxième question, comme on dit, c’est l’occasion qui fait le larron, et pour le coup, ladite occasion était bien trop belle pour que je puisse me permettre de passer à côté. 

Vous voyez, après que je lui aie demandé ce qu’elle voulait faire pour son anniversaire cette année, elle a gentiment insisté pour que je me libère et que j’en profite pour sortir en ville avec mes amis : elle aurait bien trop de travail pour faire quoi que ce soit, et de toute façon, elle ne voulait pas qu’on lui rappelle qu’elle vieillissait et qu’elle avait pris un an de plus.

Je sais très bien ce qui se trame. Et après avoir découvert une bouteille de champagne et deux verres cachés dans mon placard juste à côté du lit, quelque chose dans ma tête a fait tilt.

J’ai donc fait ce que n’importe quel homme sensé aurait fait à ma place : Je suis sorti, et je suis allé chez mes amis, comme pour me préparer à passer une soirée avec eux. Une fois là-bas, j’appelle sa mère, son père, sa sœur, et plusieurs de ses amis proches. Je leur dit que ma femme n’a pas trop le moral et qu’elle n’est pas trop d’humeur à faire la fête, mais que j’aimerais quand même lui faire une ÉNORME surprise en débarquant dans la chambre avec des cotillons, des trompettes, des serpentins et un gros gâteau avec des bougies. Quelle bonne idée ! On allait bien s’amuser, pas vrai ? 

Oh, bon dieu oui, qu’est-ce qu’on s’est marrés…

J’ai donné rendez-vous à tout le monde à 8 heures 30 pétantes, devant chez moi. Une fois que tout le monde est là, nous nous entassons dans l’ascenseur (on était 8 ou 9 au total) ; Sa mère, toute excitée, tient le gâteau dans ses mains et je rappelle à tout le monde d’être le plus silencieux possible afin de conserver l’effet de surprise. Je glisse lentement la clé dans la serrure et j’ouvre la porte de l’appartement, toujours très lentement. Nous rentrons tous sur la pointe des pieds, et nous nous dirigeons vers la chambre. Chacun avec une trompette, des cotillons, et sa mère le gâteau toujours dans les mains, le sourire jusqu’aux oreilles.

J’ouvre d’un seul coup la porte et nous crions tous, « SURPRISE » !! Avec tout le tintouin qui va avec….

Mais c’est nous qui avons été le plus surpris. Ma femme était là, cul nu sur le lit, avec un type qui se retourne aussi sec, les yeux écarquillés. La maman laisse tomber le gâteau, la sœur pousse un cri strident, le père se met à hurler, furibond. 

Je fais semblant d’être moi aussi horrifié, et ses amis finissent par pousser tout le monde dehors, tout en lui criant dessus. 

Ma femme, pardon, mon ex-femme, pleurniche et me crie « comment oses-tu me faire ça ! », en larmes, se cachant comme elle peut. Son amant essaye désespérément d’enfiler un pantalon, trébuchant dans sa fuite, et déguerpit sans demander son reste.

Bref, cela fut l’un des meilleurs cadeaux d’anniversaire que je n’aie jamais fait, dans toute ma vie.

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