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UNESCO: Obama refuse le prix Félix Houphouët Boigny

Rédigé par leral.net le Mardi 4 Juillet 2017 à 12:11 | | 0 commentaire(s)|

UNESCO: Obama refuse le prix Félix Houphouët Boigny
Le 26 juin dernier, le siège de l’UNESCO à Paris a abrité dans la matinée, une conférence de presse donnée par Joaquim Chissano, président du jury du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, accompagné de Firmin-Edouard Matoko, sous- directeur général de l’UNESCO pour l’Afrique, et des lauréats 2017 de la distinction onusienne, qui porte le nom du premier président-fondateur de la République de Côte d’Ivoire.

Le prix honorifique Félix  Houphouët Boigny pour la recherche de la paix pour l’année 2016, a été décerné ce mercredi - là , au président américain Barack Obama,  « en reconnaissance de sa haute contribution au renforcement de la compréhension et de la paix du monde », a expliqué, l’Organisation des Nations-Unies pour l'Education, la Science et la Culture (Unesco) , initiatrice du prix . 

Si la date de remise du prix du lauréat n’a pas encore été révélée, l’on est un peu surpris d’apprendre que le lauréat désigné, à décliné l’offre. Barack Obama, le prix Nobel de la Paix 2009, a refusé le prix Félix Houphouët Boigny, simplement parce qu’"il estime que ce n’est pas le moment pour lui d’accepter un tel Prix ", avait révélé Joaquim Chissano.

Aussi, les jurés ont reporté leur choix sur l’ONG SOS Méditerranée et sur l’ancienne première magistrate de la ville de Lampedusa en Italie, en raison « de ce qu’elles font d’extraordinaire dans la Méditerranée en portant secours aux migrants et réfugiés ».

L’ONG SOS Méditerranée et l’ancienne magistrate Giuseppina Nicolini ont exprimé leur fierté d’avoir été choisies pour recevoir le Prix Félix Houphouët-Boigny. L’ex-maire de la ville de Lampedusa a déclaré que ce prix la renforçait dans son engagement à militer davantage pour le respect des Droits de l’Homme à travers le monde.

La représentante de SOS Méditerranée quant à elle, a lancé un cri de cœur quant à  l’axe méditerranéen Lybie- Sicile. Selon elle, c’est la route de « l’exil la plus meurtrière de toutes les routes de l’exil. Trois quarts des morts sur les routes de l’exil, ont lieu sur l’axe Lybie- La Sicile ».

source: Imatin