Une militante, identifiée comme Thérèse Patricia Okoumou est originaire de la République Démocratique du Congo et vit à New York depuis près de dix ans. Elle a comparu devant le tribunal pour être formellement inculpée.
En effet, Patricia a grimpé la statue de la Liberté le jour de l’indépendance américaine pour protester contre la politique d’immigration de tolérance zéro de l’administration Trump, et a été accusée d’intrusion, de conduite désordonnée et d’interférence avec l’administration gouvernementale.
Elle a escaladé les près de 50 mètres du socle de la statue de la Liberté à mains nues. Un coup d’éclat de plus pour Therese Patricia Okoumou.
Mercredi 4 juillet, des séquences vidéo de l’incident montraient l’immigrée congolaise de 44 ans, arborant un tee-shirt où il était écrit « Trumpcare Makes Us Sick » : « Les soins prescrits par Trump nous rendent malades. »
Okoumou aurait déclaré aux policiers qu’elle protestait contre les séparations des familles à la frontière américano-mexicaine.
Elle appartient au groupe « Rise and Resist », une organisation à but non lucratif créée après l’élection présidentielle américaine de 2016, en réponse à la rhétorique de campagne de Donald Trump.
Rise and Resist milite pour la fermeture de l’agence du service de l’Immigration et des Douanes des États-Unis et mène des campagnes pour protester contre la politique de séparation des familles.
Selon le New York Times, Patricia Okoumou a commencé à escalader la statue de la Liberté à 15 heures avant de s’engager dans une confrontation avec les policiers pendant environ trois heures.
Les responsables du National Park Service ont déclaré au Times qu’ils avaient évacué quelque 4 500 touristes du complexe quand ils ont repéré Mme Okoumou.
Rise and Resist a publié une déclaration confirmant que les actions de Mme Okoumou avaient été « faites indépendamment du groupe, sans le consentement des membres. »
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