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Un film porno made in Africa

Rédigé par leral.net le Dimanche 14 Octobre 2012 à 20:35 commentaire(s)|

Un film porno «Made in Africa», c’est ce qui s’est passé à Lafiabougou Aci 2000, où un Français du nom de Jonas livre les filles à ses chiens pour filmer ensuite les scènes.Une villa située aux environs du monument bougie. Selon nos sources, c’est un «toubab» du nom de Jonas, de nationalité française, qui est l’initiateur de ce sale jeu. La source nous précise également que c’est par l’intermédiaire des proxénètes des bars, moyennant la somme de 10.000 FCFA par personne, qu’il sélectionne ses acteurs, des prostituées dont les «châssis» sont au point, en plus de jeunes lycéens et lycéennes à la recherche du gain facile.


Un film porno made in Africa
Ce «toubab», plus de la soixantaine, vit avec une dizaine de chiens dressés pour la cause. Selon nos sources, toute séance par cet homme se termine toujours par une scène d’un des animaux qui passe à l’action, sous le regard de deux caméras. Comment peut-on faire venir une dizaine de chiens dans notre capitale sans que les autorités ne soient au courant? Et à quelles fins? Ces questions méritent d’être posées car elles doivent interpeller nos autorités. Se mettre en valeur devant un homme sans se protéger est déjà mal vu à cause du VIH/Sida. Alors, s’il s’agit de se donner à un animal, on ne saurait quoi dire.

Au moment où le peuple malien cherchait à se démettre de cette situation de couvre-feu, l’ambiance était au top dans cette villa où des êtres humains et des animaux s’offraient à cœur joie. Auparavant, il y a eu une altercation entre le gardien et son patron qui ramenait à la maison une nièce du gardien qui était sous l’effet de l’alcool. La fille n’a pas apprécié le comportement de son oncle.

Trente minutes après, à travers une persienne, aperçut sa nièce couchée entre deux des gros chiens. Jonas était en train de filmer tranquillement la scène. Malgré sa colère, le gardien ne pouvait rien faire car les portes étaient hermétiquement fermées. Il comprit qu’une nouvelle forme d’esclavage s’est installée dans le milieu du plus vieux métier du monde, à Bamako.

Dans ce jeu, des jeunes se sont transformés en proxénètes. Ils proposent de trouver des filles à Jonas. Le marché est florissant et tout un chacun joue sa partition. De ce fait, le phénomène de proxénétisme est rentré dans notre cité. Vieux, femmes et jeunes en profitent pour se tirer d’affaire. Selon nos sources, le passage d’un animal ou le chenal d’un jeune avec une chienne coûte 20.000 FCFA. Les recherches sont en cours pour retrouver la fille et le brave Jonas.